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Le guide complet du Malinois, le Berger belge

D’une allure fière et élégante, le Malinois est un chien intelligent et très loyal qui se nourrit d’une stimulation constante aussi bien sur le plan physique que mental. Il est issu d’une race de troupeau de taille intermédiaire à grande, bien connue pour ses oreilles pointues, sa constitution équilibrée et carrée et son pelage court. Travailleur et très assidu, il s’épanouit principalement lorsqu’il est employé à une tâche. C’est notamment aux opérations militaires et policières qu’il s’adapte le mieux, mais peut également faire un excellent partenaire de vie au sein d’un milieu actif d’une à plusieurs personnes. Originaire de Belgique, ils partagent de nombreux traits avec un autre de ses homologues, le Berger allemand, surtout sur leurs capacités à participer à des opérations policières. Tous deux n’excellent pas uniquement dans la recherche d’objets ou de sujets. Ils excellent aussi dans la protection, la détection de gaz et de bombes, dans le sauvetage ou encore dans l’assistance thérapeutique aux personnes en danger, âgées, accidentées ou malades. L’obéissance, le suivi et l’agilité sont des caractéristiques inestimables de son caractère en tant que chien de travail. Toutefois, ses propriétés en font un chien exigeant qui nécessite un maître expérimenté. Avec près de 12 000 chiens inscrits au LOF, le Malinois reste néanmoins l’un des Bergers les plus représentés en France.


À la découverte du Malinois (ou Berger belge)

L’histoire du Malinois débute à la fin du 19ᵉ siècle lorsque quatre variétés de Bergers sont présélectionnées sur les terres belges. On pense au Tervuren, au Laekenois, au Groenendael et au Malinois. Professeur Adolphe Reul et son équipe de cynophiles de l’École vétérinaire de Cureghen dirigent alors un projet de réaménagement du patrimoine génétique canin belge, jusque-là peu organisé. De là, une sélection pointilleuse a lieu et il faut attendre 1901 pour que les premiers Bergers belges soient admis au Livre des Origines. L’équipe cynophile tient cependant à purifier et à fortifier la race. Huit ans plus tard, le fauve charbonné doté de ses courts poils tel qu’on le connaît aujourd’hui est enfin nommé comme étant le Malinois officiel. En 1969, il assoit enfin sa réputation lorsqu’il remporte les Championnats de France en ring, une compétition qui récompense la force, la souplesse et l’excellent caractère de la catégorie canine.

La taille et la corpulence du Malinois

Le Malinois belge est un chien que l’on peut qualifier de rustique, souple et solide. Il fait montre d’harmonie en termes de proportions physiques, non sans rappeler le Berger allemand. Il se révèle toutefois plus souple, plus léger et aussi plus petit que le célèbre Allemand. Cela le rend notamment plus agile et polyvalent. Le mâle de la race mesure généralement autour de 62 cm tandis que la femelle se rapproche des 58 cm. Cette dernière est souvent plus légère que le mâle d’environ 5 kg avec un poids situé entre 20 et 30 kg.

Le prix moyen à l’achat

Le tarif moyen pour l’achat d’un Malinois inscrit au LOF s’élève à 500 € minimum, mais peut attendre 1 000 € selon l’éleveur. Les coûts d’entretien sont relativement élevés, entre 1 300 et 1 350 €, constituant un budget conséquent dont il faut tenir compte avant de se décider. Son entretien demande donc certains moyens financiers.

Caractère et tempérament du Malinois

Le chien belge présente, dès ses débuts, de grandes similitudes avec les autres chiens Bergers. Il est dynamique, vif, attentif, obéissant et attaché à ses maîtres et sa petite meute. Mais contrairement aux autres, il évolue de son côté en tant que chien de défense principalement, sans nécessairement se diriger vers une carrure impressionnante. Il est extrêmement solide et complet, aussi bien en tant que chien de travail que personnel. Actif, il est aussi très intelligent au point de faire penser au Border Collie.
Il est facile à dresser, mais nécessite un éducateur expérimenté pour savoir quoi l’éduquer pour tirer le meilleur de son être. De bonne compagnie, joueur et docile, il est tout aussi merveilleux en famille avec petits et grands, bien qu’il soit davantage fait pour un foyer sans enfants en bas-âge. Son espérance de vie est de 10 à 12 ans.

L’éducation

Le Berger belge est une race facile à dresser. Il ne constitue toutefois pas forcément le meilleur choix pour un premier choix de par ses qualités à gérer. De plus, il nécessite de premières expériences canines en dressage afin d’appréhender le seul obstacle comportemental potentiel à son sujet : sa nervosité. Il pourra démontrer dans les premiers temps une méfiance exacerbée envers l’individu qui le dresse.
Il sera alors nécessaire de le ramener à la tâche, le solliciter sans se montrer brusque ni désagréable. Il est important d’éviter tout heurt irréversible durant sa jeunesse. Cela risquerait de le rendre agressif ou, au contraire, excessivement craintif. Digne représentant d’une race protectrice envers les personnes qui constituent son foyer, le Malinois belge doit sentir une confiance mutuelle.

Enfin, la socialisation est un autre aspect important de la formation d’un chien. Paradoxalement à la solidité de son caractère, le Malinois reste un chien sensible. Il peut être facilement effrayé par toute nouvelle expérience, notamment lorsqu’il est jeune.
Gardez à l’esprit qu’une bonne socialisation est faite d’expériences amusantes et ce bien plus que d’un nombre purement incalculable de rencontres avec d’autres humains ou d’autres chiens. Une expérience ludique par semaine aura toujours plus de valeur sociale que trois mauvaises expériences. La meilleure période de socialisation se situe généralement entre l’âge de 8 semaines et 14 semaines.

L’entretien

Tout entretien commence par de bons soins de toilettage. Il faut tout d’abord songer au nettoyage des oreilles, l’hygiène dentaire, le brossage, le bain ainsi que la coupe des ongles et des coussinets. Les oreilles et les yeux doivent être vérifiées chaque semaine afin de nettoyer ce qu’il a à nettoyer, mais aussi d’inspecter en prévention de certaines infections. Il est important d’enlever quelques poils du conduit auditif si besoin pour créer une bonne circulation d’air. Ne les ôtez cependant pas tous car ils servent principalement de protection aux débris extérieurs. Une bonne hygiène des ongles est également primordiale, car elle offre une meilleure traction à l’animal lors de ses actions, mais limite également le transfert de saleté de dehors à l’intérieur. Enfin, cela évite les fissures et les rayures sur vos meubles ou vos sols. Pensez également à lui laver les dents 3 à 4 fois par semaine.
C’est cependant au sujet des bains que le Malinois diffère de nombreux chiens. En effet, il peut bénéficier d’un bain chaque semaine pour la bonne santé de son poil. Il doit, dans tous les cas, en prendre tous les mois (ne pouvant excéder les six semaines), ce qui représente une fréquence bien plus grande que bon nombre d’autres races.

Le poids idéal du Malinois : la courbe de référence

Au bout de trois mois, le jeune Berger malinois mâle devrait atteindre un poids compris entre 10,6 et 12,7 kg.
La femelle devrait se situer entre 8 et 11,4 kg.
Trois petits mois plus tard, le mâle affiche déjà un poids moyen entre 19,8 et 23,8 kg tandis que la femelle pèse entre 14,7 et 21,2 kg.
Un an après sa naissance, le poids du Malinois doit atteindre entre 27 et 33,2 kg chez le mâle et entre 19,4 et 29 kg chez la femelle.
Qu’il s’agisse du mâle ou de la femelle, la croissance devrait arriver à terme entre l’âge de 16 mois et de 19 mois.

Les robes du Malinois

Actuellement, en France, seule la couleur de robe fauve charbonnée est admise. Cependant, il existe d’autres couleurs pour le Malinois qui peuvent être présentes et parfois identifiées dans certaines zones de l’Europe ou du monde. Habituellement, la différence se fait au niveau du pelage entier.
Mais une couleur telle que le gris peut aussi engendrer une différence de ton au niveau du masque.
Enfin, le Malinois peut être bringé. Rappelons que le masque d’un chien, aussi appelé masque « mélanique » ou « masquage » est un motif de pelage qui donne l’impression d’un masque sur la face canine.
Il arrive que les poils du museau, comme occasionnellement l’oreille ou le visage entier, soit coloré par l’eumélanine et non la phéomélanine

Le fauve charbonné

Il s’agit de la seule couleur officiellement reconnue et autorisée sur le territoire français. Elle se présente sous la forme de noir qui couvre le museau ainsi que les oreilles et une majeure partie de la face. Le fauve peut néanmoins évoluer d’une couleur relativement claire à un ton jaune plus riche.

L’acajou / foncé

Il s’agit de chiens qui présentent une couleur brune et rougeâtre relativement riche et foncée. Ils bénéficient de poils à l’extrémité noire sur une grande partie de leur corps. La couleur noire domine généralement sur les pattes et le long de la poitrine.

Le noir

Avant toute chose, le Malinois peut porter des gènes qui engendrent des robes noires aussi bien unies que bicolores (comme la noire et feu). Le noir uni reste malgré tout une couleur très peu standard et est considérée comme en dehors de tout cadre standard de la race.

Le bleu-gris

Il est le fruit de la dilution d’un gène qui fait que le pigment noir se manifeste sous le jour d’un bleu acier plus foncé ou plus clair apparenté à du gris. Les chiens aux couleurs dilués ont habituellement des yeux de couleur plus claire comme le jaune ou l’ambre.

Le gris

Certains Malinois sont très clairs, à la lisière du délavé qui est perçu comme du gris, de l’argent ou même du blanc dans certaines circonstances. Les Malinois gris peuvent avoir une face plus sombre, voire de la même couleur que les standards, comme ils peuvent aussi ne pas du tout posséder de masque.

Les différentes catégories de Bergers belges

Il n’existe pas à proprement parlé de variétés de Malinois belges, mais de Bergers belges dont il fait partie. Bien qu’ils soient génétiquement très proches, chacune de ces races de chiens comporte des propriétés qui lui sont propres.

Les Bergers belges à poils longs

Le Malinois n’est clairement pas un chien à poils longs. En revanche, il existe deux variétés de la grande famille belge qui en bénéficient : les somptueux Groenendael et Tervuren. Contrairement aux croyances populaires, le visage du Tervuren est en réalité plus proche de celui du Berger allemand que le Malinois l’est.
Il possède par ailleurs un pelage long et une collerette, pour le mâle, autour du cou. Le Groenendael, aussi appelé Berger belge, possède un pelage plus luxuriant encore et bien plus foncé. Il est le Berger dont la magnifique couleur noire est la plus commune.

Le Berger aux poils courts et rugueux

Le Laekenois est une race peu commune et à l’apparence saisissante. Avec son pelage court, frisoté et rugueux, il est difficile de le confondre avec un autre chien.
En parallèle de sa fantastique unicité, il partage malgré tout le masque noir et la couleur fauve de bon nombre d’autres de ses homologues Bergers.

L’alimentation d’un Malinois

Le Malinois doit bénéficier d’une alimentation à la fois complète et équilibrée pour espérer remplir ses fonctions intégrales. Pour ce faire, la nutrition canine devra être adaptée à ses besoins propres, que ce soit selon sa taille, son poids, ses habitudes alimentaires ou encore les caractéristiques propres à la race.

Les besoins nutritionnels du Malinois

Le Berger Belge Malinois est tout sauf un canidé de petite taille. Il est grand, actif et puissant. Son corps d’athlète et d’une belle harmonie nécessitera des aliments qui répondent à son métabolisme.

  • une belle musculature : il est relativement énergique et enclin à l’activité, qu’il s’agisse de l’entraînement ou de sports canins. Comme bon nombre de chiens de sa taille, il est doté de muscles puissants qui auront besoin de protéines d’origine animale aussi bien en quantité, mais surtout en qualité. Les protéines, chargées d’acides aminés, agiront en molécules nécessaires au maintien de la masse et à la réparation tissulaire.
  • un appareil digestif fragile : il s’agira, encore une fois, d’une caractéristique propre aux chiens de ce gabarit. Le Malinois affichera des capacités de digestion relativement étroites. De plus, les parois intestinales se montrent plus perméables, ce qui pourra requérir l’aide de certaines plantes spécifiques comme l’argile pour les renforcer. Ainsi, il sera moins exposé à une fermentation bactérienne excessive qui finit souvent par générer des flatulences.
  • un chien sujet à la torsion d’estomac : au-delà des flatulences, le Malinois peut également être sujet à la torsion-dilation de son estomac qui est généralement dû à une quantité alimentaire trop importante ingérée en une seule fois ou à une dépense physique trop précoce survenue juste après un repas copieux. Pour l’éviter, le Malinois doit bénéficier de protéines hautement digestibles ainsi d’ingrédients légers qui ne forcent pas le retournement de ses organes.
  • une prédisposition aux maladies articulaires : la dernière caractéristique est encore une donnée propre aux chiens de grand gabarit puisqu’elle concerne la prédisposition aux pathologies osseuses. Plus un chien est important, plus il subira la pression de son propre corps sur ses jointures. Le Malinois est un chien prédisposé à une maladie comme la dysplasie de la hanche et du coude. Son alimentation devra inclure des acides gras essentiels polyinsaturés qui hydratent son cartilage et ses tendons, tout en limitant les acides gras saturés responsables du surpoids.

Les meilleures croquettes pour un Malinois

Les différents besoins ont été identifiés. Désormais, il sera question de mettre en exergue al physionomie précise de la croquette idéale pour un Malinois.

  • des protéines animales Premium : une bonne alimentation pour un tel chien commence par une teneur adaptée (23-25 %) en protéines animales provenant de viandes légères et digestibles comme le canard, l’agneau ou la dinde. Le poulet pourra également être préconisé s’il est de qualité Premium. Le poisson, et notamment le saumon, est une option idéale pour les chiens sujets aux problèmes cutanés.
  • des acides gras polyinsaturés : les graisses ne sont pas toutes néfastes, comme elles ne sont pas toutes bénéfiques. En réalité, il sera impératif de privilégier les graisses insaturées comme l’oméga 3 et 6, aux vertus anti-inflammatoires. L’oméga est contenu dans l’huile de poissons d’eaux froides, les algues et les graines de lin et sert au maintien des fibres nerveuses, articulaires ou encore au fonctionnement cérébral. Les taux devront afficher 8-10 % et contenir le moins possible de graisses saturées qui sont, quant à elles, responsables de la prise de poids qui pèsent sur les articulations.
  • des chondroprotecteurs : les articulations du canidé pourront s’appuyer sur l’aide des chondroprotecteurs et notamment de la glucosamine et de la chondroïtine qui ont pour mission de lubrifier les jointures. Les vitamines aideront également en ce sens en reminéralisant les os touchés, dans le cas de la vitamine D.
  • des prébiotiques et probiotiques : étant donné le système digestif lent du Malinois, il est utile de soutenir ses efforts gastro-intestinaux grâce à l’apport d’éléments fibreux ainsi que de plantes médicinales comme le thym, l’échinacée, l’ail ou le Psyllium blond. L’argile pourra renforcer la paroi intestinale. Mais c’est surtout du côté des prébiotiques et des probiotiques qu’il faudra se tourner pour restaurer la flore intestinale.

Les aliments à bannir chez le Malinois

Il existe un certain nombre d’ingrédients et d’aliments à éviter, voire bannir de l’alimentation du Malinois. Ces éléments peuvent provoquer de graves symptômes comme des vomissements ou encore des retournements gastriques.

Le chocolat

Si joli soit-il dans une boîte, le chocolat se trouve être un aliment très dangereux pour le canidé. Il contient de la théobromine qui peut attaquer le système cardio-vasculaire, rénal ainsi que nerveux en peu de temps. Une simple ingestion de 50 g de chocolat noir peut être mortelle chez un chien de 8 kg.

Les os cuits

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le chien ne vit pas d’os cuits. Il ne garde une préférence que pour l’os cru. En réalité, ils ne doivent être donnés ni à manger ni même dans le cadre du jeu. En effet, ils peuvent perforer les intestins une fois qu’ils gagnent l’appareil digestif et qu’ils sont broyés.

Les oignons, l’ail et le poireau

Ils contiennent tous les trois des substances qui comprennent un soufre de nature toxique pour le chien. Un seul oignon par chien d’un poids de 10 kg est suffisant pour faire chanceler la santé de l’animal.

Le raisin

La raison derrière la toxicité du raisin chez le chien est encore inconnue. On sait cependant qu’il provoque des insuffisances rénales à partir d’une dose allant de 10 à 50 g par kilogramme du chien. Parmi tous les raisins, le raisin sec demeure le plus toxique avec six raisins secs seulement pour kilogramme pour présenter un grand danger.

Les noix

La dangerosité des noix est due aux mycotoxines qui se développent à partir des moisissures. De là, le canidé peut présenter des symptômes généralement neurologiques sous forme de convulsions ou de manifestations neuromusculaires. Les noix de Macadamia restent les plus toxiques. Sachez que six noix de Macadamia seulement suffisent à intoxiquer le Malinois.

Le dressage d’un Malinois

Un Malinois est un chien qui partage des attributs, en termes de dressage, avec le Berger allemand. Il vous faudra le fournir en attention et entraînement. Comme pour tout chien, il est nécessaire de le dresser dès son plus jeune âge. Ainsi, il vous sera possible de faire face aux éventuels problèmes de comportement territorial ou encore d’agressivité qui peuvent surgir. Bien sûr, le Malinois est tout sauf un chien particulièrement enclin à ce genre de comportements. Mais seule une bonne éducation peut exclure toute éventualité.

Il est important de dresser votre chien dès sa huitième semaine. Il sera alors parfaitement réceptif à vos commandes et cela lui évitera de s’établir d’ores et déjà de mauvaises habitudes. Associez certains mots-clés à certaines idées comme « assis », « c’est bien », etc. Il ne faudra pas attendre des résultats irréprochables de la part d’un chiot, mais l’apprentissage en soi lui apprend le bien-fondé des ordres. De telles assises lui permettra de développer une personnalité agréable et des plus douces.
Pour confirmer un dressage sérieux, privilégier des heures régulières et un même endroit routinier. Il comprendra l’importance des sessions. Enfin, n’oublie qu’il est primordial de recourir à la technique du renforcement positif en récompensant d’une friandise et/ou une friandise lorsqu’il accomplit de belles choses. Parlez-lui d’une voix douce et encouragez-le. Il se sentira en confiance et en sécurité suffisante pour faire de son mieux.

La chasse et le Malinois

Il s’agit d’un chien de berger, autrement dit de troupeaux de moutons et de l’élevage. Il n’est aucun cas un canidé dont les instincts, les capacités ou les motivations l’amènent sur les terrains de chasse.

Les maladies les plus communes chez le Malinois

Les Malinois sont une race de chiens au goût insatiable pour le travail. Cela ne les épargne pas de quelques troubles de santé dont vous devez être conscient si vous souhaitez adopter. De cette façon seulement, vous serez en mesure d’offrir la meilleure vie à ce magnifique chien.

L’atrophie rétinienne progressive

Le syndrome de la rétine est essentiellement causé par la dégénérescence progressive de la plupart des cellules photoréceptrices en cônes et en bâtonnets. Dans certains cas, l’atrophie peut causer la cécité du chien et se trouve être une maladie héréditaire. Il n’existe aucun traitement qui permette d’en guérir.

Les cataractes

Il faut savoir que le Malinois est particulièrement sujet aux problèmes oculaires. Les cataractes surviennent quand le cristallin perd de sa clarté et devient opaque, menant à une perte de la vision. Généralement héréditaires également, certains chiens peuvent être guéris grâce à une opération chirurgicale.
Mais d’autres se voient forcés de vivre à leur cécité et s’y adapter grâce à une famille aimante et compréhensive qui l’aide à surmonter les désagréments.

La dysplasie de la hanche

Comme toute race de grande taille, le Malinois est susceptible de déclencher une dysplasie de la hanche. Elle fait référence à la difficulté pour l’articulation de la hanche à s’aligner au niveau de la cavité de la hanche. Les deux parties se frottent alors l’une à l’autre, engendrant une vive douleur.
Elle peut être maîtrisée et soulagée au moyen de médicaments et de suppléments. Une intervention médicale peut aussi apporter une solution dans certains cas.

L’hypothyroïdie

Elle survient lorsque la glande thyroïde se trouve en sous-production. Elle est notamment essentielle au maintien métabolique du chien et peut présenter plusieurs symptômes. On l’identifie habituellement lors de tests sanguins et ne met pas la vie canine en danger si elle est prise en charge comme il se doit. Toutefois, le chien se devra d’ingérer un médicament hormonal substitutif dès lors, pour le reste de sa vie.

Le guide du Malinois chiot

Le petit Malinois est un chien qui fait d’ores et déjà part de son éthique du travail et de sa grande intelligence. Plus joueur que le Malinois adulte, il nécessite encore plus de présence, de travail et d’effort. Pour cette raison, il peut être un mauvais choix pour une première expérience, mais un formidable partenaire à l’amateur de chien expérimenté.

L’éducation du chiot

Le Malinois en bas-âge démontre déjà une forte personnalité, ce qui l’amène à nécessiter d’un leader. Bien que son potentiel soit très important, il peut se montrer tout sauf facile à mener. En cela, il partage des traits de personnalité, en termes de dressage, avec le Border Collie chiot. Il est essentiel de maintenir son attention à un niveau soutenu durant les sessions entières. Le Malinois a besoin de sentir son maître volontaire et déterminé lors de l’exercice physique et mental. L’éducation et le dressage du chiot devra être le fruit d’une recherche d’équilibre entre amusement et rigueur.

Les besoins nutritionnels du chiot Malinois

Outre les préoccupations articulaires ou encore musculaires qui sont semblables à celles de l’adulte, le chiot Malinois ne présentera pas nécessairement les mêmes exigences alimentaires en raison de son âge.

La vie alimentaire du chiot Malinois sera tout d’abord guidée par ses besoins en lait maternel dès sa naissance. C’est à travers ce lait que le chiot est capable de bénéficier notamment de colostrum qui lui construit une barrière immunitaire solide. Cependant, vers l’âge de 2 mois, il se devra de quitter l’alimentation maternelle pour se familiariser progressivement avec une nutrition plus solide, les croquettes de croissance.

Une fois la période de sevrage achevée, il effectuera sa première transition alimentaire sur deux semaines en moyenne. Dans les premiers temps, il s’agira surtout de croquettes semi-humides riches en protéines, en minéraux et en vitamines, trempées à l’eau pour ne pas brusquer son appareil digestif et ne pas endommager sa dentition encore fragile.

Les meilleures croquettes pour un chiot Malinois

Encore en pleine croissance, le bébé Malinois aura besoin d’une nutrition bien plus riche que celle de l’adulte qui n’a besoin que d’une alimentation dite « d’entretien ».
Ici, le chiot devra s’appuyer sur une croquette plus concentrée capable de l’accompagner dans l’évolution raisonnablement rapide de son organisme :

  • les protéines digestibles : pour la construction de ses muscles et de ses organes, il aura besoin d’aliments secs riches en protéines animales et en acides aminés essentiels dans le but d’annihiler tout risque de retard de croissance. Les protéines sont également nécessaires à l’édification d’une immunité solide en favorisant la présence d’anticorps.
  • l’oméga 3 et 6 : les graisses saines seront centrales dans leur contribution à la construction des membranes cellulaires, la reproduction, l’immunité et tout simplement, le fonctionnement de l’organisme. Ils auront aussi une fonction physiologique et seront essentiels à l’édification articulaire, cérébrale et nerveuse.
  • les vitamines et les minéraux : parmi les vitamines pivots, on trouvera le complexe B qui agit sur la construction musculaire, le système immunitaire et nerveux. La synthèse des protéines sera également prise en compte. La vitamine A sera davantage destinée à la santé oculaire. Enfin, le calcium sera au centre des débats sur l’édification osseuse, mais il devra être contrôlé afin de ne pas surdévelopper le cartilage et en trop peu de temps, ce qui pourrait causer des malformations osseuses.

À quelle vitesse le Malinois coure-t-il ?

Le Malinois peut aisément courir à une vitesse pouvant atteindre 50 km/h. Mais selon l’avis de certains spécialistes, il peut aller jusqu’à 56 km/h. Il fait ainsi partie des chiens les plus rapides au monde.

Les vêtements du Malinois

La couche inférieur de son pelage est épaisse. Elle se trouve également proche de la peau. Elle est finalement un isolant très efficace contre les différents types d’intempéries. En hiver comme durant les intersaisons, ce manteau constitue la principale barrière contre la neige, la pluie, le vent comme des températures parfois glaciales.

Le cas de l’imperméable

Si vous souhaitez toutefois protéger votre intérieur de la saleté extérieure lorsque vous vous promenez avec votre Malinois par temps pluvieux, vous pouvez opter pour un imperméable. Celui-ci ne devra pas être encombrant et devra se présenter sous forme de poncho pour plus d’aisance et de liberté de mouvement. Il est également recommandé, toujours par temps pluvieux, si le chien est en convalescence ou malade.

Les accessoires du Malinois

Si vous venez de faire tout juste l’acquisition d’un chiot Malinois, peut-être êtes-vous toujours à la rechercher des accessoires indispensables à toujours avoir à portée de main. Suivez le guide.

Le panier ou le coussin ?

Étant donné la taille du Malinois, un panier ne serait être efficace que lors ses premières semaines. Il s’agit d’un chien qui possède des pattes trop longues pour n’évoluer que dans un panier. De plus, un coussin lui offre l’environnement plus adéquat pour ses pattes en connaissance de sa prédisposition aux maladies articulaires.

La laisse, le collier et le harnais

Si vous optez pour un collier, choisissez un collier en nylon lorsqu’il ne s’agit encore qu’un chiot. Une fois l’âge adulte entamé, vous pourrez choisir un collier plus épais et plus solide. Ne serrez jamais au point qu’il n’y ait plus d’espace entre le cou et le collier du chien. Quant au harnais, celui-ci présente l’avantage d’utiliser une laisse sans risque de stranguler l’animal de compagnie. Bien au contraire, son poids corporel se trouve alors parfaitement réparti et sa liberté de mouvement intacte. La laisse qui le maintient doit être d’une longueur de 1,20 m environ.

Le bol

Pour des questions de praticité et de propreté, l’inox est la matière privilégiée des bols alimentaires pour les chiens. L’inox est facile à nettoyer, ne laisse pas d’odeur et ne casse pas. De plus, il semblerait que les animaux réagissent bien à la matière d’un point de vue allergique.

Le jouet

Il existe deux formes de jouets dans lesquels investir pour votre chien : le jouet solide et le jouet à mâcher. Le jouet à mâcher a pour visée le travail de la dentition comme de détournement d’attention. Votre chien aura nécessairement envie, à un moment ou à un autre, de mâchouiller vos effets personnels, qu’il s’agisse d’une chaussure ou de l’anse d’un sac. Le jouet solide a davantage un rôle à la fois ludique et pédagogique, car il devra être en mesure de distraire le chien tout en lui enseignant patience et logique.

Autres conseils pour bien entretenir son Malinois

Le Malinois belge est doté d’un sous-poil extrêmement dense et d’une couche supérieure épaisse qui servent essentiellement à le protéger des conditions météorologiques comme le froid ou la pluie. Ils sont cependant la raison pour laquelle il est important de prendre un peu de temps avant son bain pour ôter les débris de saleté de façon individuelle. Il en est de même pour les quelques poils lâches présents à l’aide d’une brosse de type râteau adaptée. Ce n’est que suite à ces étapes de préparation de toilettage qu’il sera prêt à prendre son bain. Il lui est d’ailleurs recommandé de prendre deux bains au mois afin d’éliminer les saletés et de prendre soin de son pelage. N’hésitez pas à faire des gestes dans le sens du poil à l’aide d’une petite brosse et en le massant avec un shampoing de pH adapté. Lors du rinçage, favorisez l’eau froide pour éliminer le tout correctement. Une fois le bain arrivé à terme, il est essentiel de sécher le chien intégralement pour éviter toute trace d’humidité. Séchez-le dans le sens du poil. Une fois son pelage entièrement sec, brossez-le à l’aide d’une brosse lisse.

Autre info sur cette race de chien

Il faut savoir que le Malinois démontre un des niveaux d’énergie les plus élevés au monde. Cela signifie qu’il a tendance à faire montre d’une énergie similaire à celle d’un chiot jusqu’à 4 ou 5 ans. Afin de pouvoir brûler toute son énergie, le chien a besoin d’un maître présent, actif et capable de lui fournir des exercices réguliers. Sachez que trois sorties par jour, comprenant une ou plusieurs activités physiques ou d’intelligence, sont recommandées. Le Malinois est le chien qu’il faut à une personne qui s’adonne à des randonnées, des promenades à vélo ou des courses à pied. Si vous cherchez un compagnon de sport ou un chien qui a la soif d’apprendre, le Malinois est forcément fait pour vous. Si vous comptez adopter un Malinois alors que vous vivez en appartement, assurez-vous de le sortir régulièrement. Il peut vivre sans maison avec jardin à condition qu’il se dépense suffisamment.

Notre avis sur les Malinois

Le Malinois peut être un chien ardu à appréhender si vous ne saisissez pas l’envergure de sa personnalité. Il présente des traits de personnalité incroyables, encore faut-il fournir l’entraînement et l’encadrement nécessaires à son épanouissement. Vous devez notamment être tout à fait conscient de l’impact de votre attitude sur le comportement du chien. Quelle que soit la difficulté, vous devrez garder la tête froide et vous montrer patient sans jamais le gronder, car le Malinois est suffisamment intelligent pour ressentir votre frustration. Ne le laissez pas seul trop longtemps, il pourrait s’ennuyer. Il est important que votre adorable Malinois bénéficie de toute l’attention et le soutien qu’il mérite.

FAQ

Quand se calme un Malinois ?

Il s’agit d’un chien très énergique qui a besoin, dès ses premières heures, d’énormément d’activité et d’exercice. Vous le verrez grimper, sauter et courir sans jamais avoir l’impression de se fatiguer. C’est finalement entre 16 et 24 mois (soit 2 ans) que le Malinois se calme, lorsqu’il quitte l’enfance et l’adolescence et entre enfin dans l’âge adulte.

Quelle est la catégorie d’un Malinois ?

Le Malinois appartient au groupe 1, autrement dit les chiens dont la fonction principale était, à l’origine, de mener les troupeaux de moutons ou de bovins. Cette catégorie regroupe les Bergers (à l’exception du Berger nordique) et les Bouviers (à l’exception des Bouviers suisses). À savoir que le Malinois est ainsi un Berger, très peu susceptible de chasser et de se lancer à la course d’un gibier, à l’inverse de certains chiens anglais à l’instar du Terrier. Bien qu’il jouisse de réputation de chien dangereux, il n’est absolument pas classé comme tel. Il faut savoir que les chiens dangereux nécessitent non seulement le port de la muselière en lieu public, mais aussi un permis de détention si le canidé appartient à la catégorie 1 ou 2 des races dangereuses. C’est le cas du Pit bull ou encore des Boer bulls. En revanche, le Malinois ne requiert pas les mêmes obligations si ce n’est le port d’une muselière en public.

Que choisir entre un Malinois et un Berger allemand ?

Il en convient de soulever les principales différences entre les deux catégories canines. Tout d’abord, le Malinois est en quelque sorte une version plus blonde, plus petite et plus légère du Berger allemand. Outre ce train de distinction physique, sa plus grande légèreté le rend plus agile lorsqu’il est assidûment entraîné. Il faut dire que le Berger allemand pèse jusqu’à 10 kg de plus. La différence notable se fait cependant au niveau de la personnalité. En effet, si vous recherchez un chien calme qui prenne soin des enfants, le Malinois n’est peut-être pas votre choix de prédilection. Il s’agit d’un chien extrêmement intelligent, mais hyperactif et fragile. Le Berger est, au contraire, très calme, équilibré, ce qui lui fait mieux supporter l’idée de solitude.

Comment reconnaître un Malinois pure race ?

Les Malinois belges peuvent être distingués de certains de ses pairs grâce à la longueur de ses poils par exemple, mais pas toujours des autres chiens de berger comme les Bergers allemands.
Trois méthodes permettent toutefois de reconnaître le Malinois parmi la meute de magnifiques chiens de bergers.

  • Analysez la structure corporelle globale du chien : le Malinois jouit d’une carrure plus carrée et agile que les autres chiens similaires ont son plus grand concurrent, le Berger allemand. Il a une ligne de dessus plutôt plate et de longues épaules. C’est un chien plutôt grand, mais n’est pas particulièrement encombrant. Il pèse environ 10 kg de moins que son homologue allemand.
  • Vérifiez le manteau : le pelage du Malinois est droit et court. Son sous-poil est épais et dense et s’adapte parfaitement aux intempéries, au froid comme à la pluie. On observe un pelage très court à hauteur de l’arrière des cuisses, du cou et la queue.
  • Observez le tempérament du chien : il est connu pour être très actif. Bien sûr, en tant que chien de troupeau, il est normalement attendu comme étant un chien d’un niveau d’activité soutenu. Mais sachez qu’il ne démontre, par exemple, pas le calme du Berger allemand et qu’il se montrera toujours à la demande d’activité supplémentaire.

Photos de Malinois

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