L’histoire de la chasse à courre
Aussi appelée « vénerie », cette pratique désigne une technique de chasse où les cavaliers et les chiens se lancent à la poursuite de gros gibiers comme le renard, le cerf ou encore le sanglier.
Elle se déroule en milieu boisé, souvent sous l’étroite surveillance de la police de la chasse. Généralement, le lieu et la période sont déterminés par des arrêtés préfectoraux.
Quelques dates…
L’origine de la chasse à courre remonte à la domestication des chevaux et des chiens. Mais cette pratique ancienne s’est en réalité développée en France sous le règne de François Ier. En 1526, le monarque publie une ordonnance qui fixe les règles de la vénerie. Des normes qui sont encore d’actualité. À cette époque, la chasse à courre représente l’occasion unique de mettre en lumière sa richesse.
La chasse à courre à l’heure actuelle…
De nos jours, la vénerie figure parmi les formes de chasse les plus controversées. Un sondage IPSOS montre que près de 85 % des Français sont opposés à cette pratique. Toutefois, la chasse à courre attire toujours les curieux et les amateurs de traditions. Selon la Fédération nationale des Chasseurs, on dénombre pas moins de 10 000 membres, ce qui correspond environ à 390 équipages répartis dans toute la France.
Quelles sont les pratiques de la chasse à courre ?
Cette activité reste très encadrée. En effet, l’équipe de veneurs se conforme à des règles et des usages ancestraux. Mais quelles sont les normes de la chasse à courre ?
Quelles lois ?
La vénerie est soumise à une législation très stricte. Au préalable, le capitaine de chasse se procure une attestation de meute auprès des hautes autorités. Cette certification est obligatoire.
Elle prouve que la meute de chiens a été formée selon les normes de la vénerie (vaccination, contrôle sanitaire… etc.). Elle comporte toutes les informations essentielles (races et âges des chiens, origine de l’élevage, nombre… etc.). Cette attestation est valable six ans.
Le code des suiveurs
La vénerie n’attire pas que les chasseurs aguerris. Elle rassemble aussi des passionnés de traditions. Ces personnes extérieures, appelées « suiveurs », assistent aux différentes étapes de la chasse (en voiture, en vélo… etc.). L’équipe de suiveurs joue un rôle clé. Elle aide à suivre les gibiers, mais, en parallèle, elle veille également à l’application des règles. Les suiveurs sont souvent des cavaliers d’expérience dotés d’une bonne connaissance de la faune sauvage. Lors d’une partie de chasse à courre, le groupe de suiveurs se trouve dans l’obligation de se soumettre aux directives d’un code. Ils ont l’interdiction de faire des photographies ou encore de prendre leurs téléphones.
L’importance de la trompe de la chasse
Apparue vers 1680, cette trompe est indissociable de la vénerie. Elle symbolise la communication entre les chasseurs. En effet, elle est utilisée pour transmettre des informations à la meute et aux autres personnes présentes (poursuite, présence d’obstacles, cérémonie finale… etc.).
Comment se déroule une journée de chasse ?
La chasse à courre est une activité très structurée, très ritualisée qui se déroule selon la technique dite du « courre ». Sa mise en oeuvre dépend de plusieurs étapes précises. Alors, quelles sont les phases d’une journée de vénerie ?
La préparation
Chaque personne participante (veneurs, suiveurs, invités… etc.) est conviée à se rendre au lieu de rencontre (zone boisée, domaine privé… etc.). Lors de cette étape, le capitaine de chasse coordonne son équipe et donne les consignes. En parallèle, la meute est rassemblée et préparée. Le piqueur surveille la condition physique de chaque chien.
La quête
Au préalable, le rôle de la meute est de « faire le bois ». Cette phase consiste à suivre les traces de la proie. Lors de cette étape, les chiens sont libérés. Grâce à leur flair, ils détectent les odeurs fraîches. Cette quête peut prendre du temps. Dès lors que la meute trouve une piste, le groupe de veneurs identifie l’animal traqué (cerf, sanglier, renard… etc.). Cette reconnaissance est essentielle pour le bon déroulement des opérations.
La poursuite
Une fois le gibier repéré, la chasse s’accélère. La meute se lance à la poursuite de l’animal. Les cavaliers suivent les chiens. Ils écoutent les aboiements et le cor de chasse qui donnent de précieuses indications sur l’évolution de la traque. Cette étape exige de la coordination et de l’endurance. En effet, elle dure parfois plusieurs heures. Au cours de la traque, les membres du groupe communiquent entre eux et ajustent leurs positions en fonction des déplacements de la bête.
La conclusion
Lorsque l’animal est épuisé, il est encerclé par les chiens. Selon les coutumes de la chasse à courre, l’un des veneurs achève la proie. La mise à mort se termine souvent avec une célébration. Le groupe de chasseurs honore l’animal avec un son de trompe. Après la chasse, les participants échangent leurs impressions et discutent de la journée autour d’un repas.
Quel est le rôle des chiens ?
Dans la chasse à courre, la meute occupe une place centrale. Elle est gérée par un piqueur et par un valet. Elle opère à plusieurs niveaux au cours de la poursuite.
La recherche de pistes
Les chiens de chasse à courre, comme le Beagle ou le Poitevin, sont spécialisés dans la détection des traces fraîches. Dès le début, la meute recherche des empreintes ou des odeurs. Cette tâche est cruciale. Elle oriente la chasse dans la bonne direction. L’une des missions principales du chien de chasse est de « faire le bois ». Cette expression désigne la première phase de la journée, où la meute, sous la conduite des veneurs, arpente les zones boisées.
La poursuite en meute
Une fois la piste trouvée, la meute s’engage dans une course-poursuite avec les gibiers. Lors de cette phase, les chiens communiquent entre eux grâce à leurs aboiements. La traque exige de la discipline ainsi qu’une bonne condition physique. En effet, cette quête dure parfois plusieurs heures. Les chiens doivent donc faire preuve d’endurance et de persévérance. Ces aptitudes, ils les ont acquises dès leur plus jeune âge.
L’encerclement
Vers la fin de la chasse, lorsque l’animal est éreinté, la meute se regroupe, encercle la proie puis alerte les chasseurs de la position exacte où elle se trouve. Elle immobilise la bête, mais ne l’attaque pas, ce qui permet aux veneurs de se rapprocher. Cette étape est très délicate. Elle exige une grande discipline.
Le repos
Après une journée de chasse, les chiens sont récompensés pour le travail accompli. Par ailleurs, le responsable prodigue les soins nécessaires (hydratation, vérification des blessures, examen des yeux, contrôle des parasites… etc.). Il est indispensable que les veneurs veillent au bien-être des chiens. En effet, leur endurance a été mise à rude épreuve.
Quels types de chien ?
Découvrez l’histoire des chiens de vénerie et leurs particularités. Une chose est sûre, ce n’est pas simple de réunir toutes les qualités requises !
Les particularités de ces chiens
Les chiens de chasse à courre sont sélectionnés pour leur endurance sur de longues distances et leur flair exceptionnel. Leur physique robuste, leur instinct de chasse et leur grande sociabilité (avec d’autres chiens comme avec les veneurs), en font des partenaires indispensables. Selon les races, différentes qualités seront attendues : certains sont choisis pour leur capacité à suivre une piste, d’autres pour leur persévérance.
La taille des chiens utilisés varie selon les races et le type de gibier chassé. En revanche, ce qu’ils ont tous en commun, c’est leur poil dense qui leur permet de résister aux intempéries et leur physique généralement robuste.
Il n’y a pas de « meute type » à respecter. Chaque chasseur peut utiliser le nombre de chiens et les races qui lui conviennent le mieux.
Les qualités requises
Pour exceller en vénerie, un chien doit posséder certaines qualités indispensables :
- L’endurance. Ces chiens doivent être capables de suivre le gibier sur de longues distances, parfois sur plusieurs heures. Ils doivent aussi avoir une bonne condition physique et savoir gérer leur effort.
- L’obéissance. Ils doivent réagir aux ordres des veneurs sans hésitation. Pour plus de simplicité, les chiens sont souvent guidés par les trompettes de chasse, dont les sons s’entendent de plus loin.
- L’esprit de meute. Travailler en groupe est essentiel, et chaque chien a un rôle à jouer au sein de la meute. Il y a des chiens leveurs, des chiens traqueurs, etc. L’homme doit assurer l’harmonie de la meute et donner le la.
- Un sens olfactif développé. Un flair exceptionnel est nécessaire pour suivre les pistes laissées par le gibier. Une ouïe fine est aussi un véritable atout.
Les propriétaires des chiens de chasse à courre
Les maîtres sportifs, aussi appelés veneurs, sont des passionnés. Les chiens nécessitent un entretien minutieux, un espace adapté et une éducation rigoureuse pour être performants lors des chasses. Il faut beaucoup de temps pour les préparer pour une saison, qui ne dure que quelques jours de l’année.
En France, les dates d’ouverture de la chasse sont fixées par arrêté préfectoral, à chaque nouvelle saison. Elles varient chaque année, ainsi qu’en fonction des espèces concernées. Si vous souhaitez connaitre le calendrier, vous pouvez vous rapprocher de la fédération départementale la plus proche de chez vous ou consulter la presse, tout simplement.
Les races de chiens de chasse à courre
Il existe plusieurs races de chiens spécialisées dans la chasse à courre. Chacune a ses spécificités et est souvent utilisée pour un type de gibier particulier. Un grand Saint-Hubert, par exemple, ne sera pas très habile dans un milieu broussailleux où excellera un terrier.
Le beagle
Le beagle est un chien courant d’origine anglaise très populaire pour la chasse à tir (toutes proies) et à courre, surtout pour les lièvres et lapin. Assez compact, il se démarque par son physique robuste et ses oreilles longues et arrondies. Il montre généralement beaucoup d’enthousiasme pour la chasse.
Ce chien est aussi très sociable et facile à dresser, ce qui explique son succès auprès des familles. C’est un compagnon doux et joueur avec les enfants.
Le harrier
Haut sur pattes et plus léger, le harrier est utilisé aussi bien pour la chasse au lièvre qu’au renard. Il descendrait des anciens chiens de chasse britanniques du 13e siècle. De constitution rustique et résistante, il est apprécié pour sa finesse de nez et sa détermination.
Le beagle-harrier
Comme son nom l’indique, le beagle-harrier est un croisement entre les deux races précédentes. Du beagle, il a hérité son aspect général et ses oreilles tombantes. Du harrier, il a pris les grandes pattes, qui lui permettent d’être l’un des chiens de chasse les plus rapides. Il est réputé intelligent, affectueux et enthousiaste.
L’anglo-français de petite vénerie
Reconnaissable à sa robe tricolore et à son museau un peu effilé, l’anglo-français de petite vénerie convient parfaitement à la chasse au lièvre et au renard. Certains l’utilisent également pour le sanglier ou le chevreuil, bien que ce ne soit pas sa spécialité. Intelligent et facile à éduquer, ce chien est difficilement adaptable à une vie en ville, même avec un maître sportif.
Le basset Hound
Le basset Hound est facilement reconnaissable avec ses longues oreilles et ses pattes courtes. Malgré sa petite taille, il est un excellent chasseur de renard grâce à son flair puissant et à sa ténacité. Lui aussi fait le bonheur de nombreuses familles par son caractère amical et très doux, particulièrement avec les enfants.
Le poitevin
Originaire du Poitou, le poitevin est un grand chien élégant, principalement utilisé pour la chasse aux gros gibiers, comme le cerf ou le chevreuil. Il était autrefois utilisé contre les loups. Doté d’un flair remarquable et d’une bonne capacité pulmonaire, il est capable de traquer sa proie pendant des heures sans faiblir.
Le Saint-Hubert
Le Saint-Hubert, parfois nommé bloodhound, est l’un des plus anciens chiens de chasse à courre. Son flair est légendaire, et il est souvent utilisé pour traquer le cerf, le chevreuil ou le sanglier. Connu pour sa capacité à suivre une piste sur de très longues distances, il est aussi un excellent chien policier. Le Saint-Hubert se distingue aussi par son physique. De grande taille, il est plutôt lourd et massif, avec des oreilles tombantes et une peau plissée au niveau de la tête.
Le basset fauve de Bretagne
Le basset fauve de Bretagne est un chien robuste de petite taille. Il serait issu du « Grand Fauve de Bretagne », utilisé dans les meutes comme celle d’Anne de Beaujeu, fille de Louis XI. Très utilisé pour la chasse au lapin il est reconnu pour sa détermination et sa capacité à travailler avec d’autres chiens, sans se battre.
Le foxhound anglais
Le foxhound anglais est originaire du Royaume-Uni. Comme son nom l’indique, il est élevé pour ses capacités à chasser le renard (fox, dans la langue de Shakespeare). Grand, puissant et bien proportionné, il possède un museau assez plat et des oreilles mi-longues. Il est renommé pour sa force, son endurance et son tempérament amical jamais agressif.
Le billy
Le billy est une race de chien d’origine française, qui aurait vu le jour à la fin du XIXe siècle. Le veneur Hublot du Rivault souhaitait alors recréer le « chien blanc du roy », utilisé lors des chasses royales par François Ier, Henri IV et Louis XIV. Assez grand, le billy possède une ossature solide et une bonne musculature. Il se distingue principalement par la couleur de sa robe, toujours claire. Il peut être uniformément blanc, citron ou orange.
Le français tricolore
Le français tricolore a été créé en 1957, initialement pour la chasse au cerf. Il possède un physique assez massif, avec une musculature puissante. Endurant et tenace, il a la réputation d’être assez difficile à dresser, notamment pour le rappel. Ce chien fait un très bon compagnon pour les familles, mais il a besoin de beaucoup d’exercice.
Le grand bleu de Gascogne
Le grand bleu de Gascogne est un chien d’ordre de croisement entre le chien de Saint-Hubert et d’autres races de chiens courants.
Toutes les races en un clin d’oeil
Race | Taille en cm au garrot | Origine | Caractère | Type de chasse |
Beagle | 33 à 40 cm | Angleterre | Enthousiaste et doux | Lièvre |
Harrier | 48 à 55 cm | Angleterre | Déterminé | Lièvre et renard |
Beagle-Harrier | 45 à 50 cm | France | Intelligent, affectueux et enthousiaste | Lapin, cerf et renard |
Anglo-français | 48 à 56 cm | Angleterre et France | Équilibré et courageux | Cerf, chevreuil, sanglier et renard |
Basset hound | 33 à 38 cm | Royaume-Uni | Tenace et placide | Renard |
Poitevin | 62 à 72 cm | France | Endurant et dynamique | Gros gibier |
Saint-Hubert | 68 cm environ | Belgique | Doux et gentil | Gros gibier |
Fauve de Bretagne | 32 à 38 cm | France | Sociable et équilibré | Lapin |
Foxhund anglais | 58 à 64 cm | Royaume-Uni | Fort et endurant | Renard |
Billy | 60 à 70 cm | France | Obéissant et travailleur | Cerf, sanglier et chevreuil |
Français tricolore | 62 à 70 cm | France | Indépendant et énergique | Gros gibier, dont cerf |
Grand bleu de Gascogne | 65 à 72 cm | France | Doux et docile | Grand gibier et lièvre |
L’entretien des chiens de chasse à courre
L’entretien des chiens de chasse à courre ne s’improvise pas ! Le nombre d’animaux et les relations particulières qui les unissent ne sont pas à négliger.
Une éducation particulière
L’éducation de ces chiens est rigoureuse. Dès leur plus jeune âge, ils sont formés à suivre des pistes et à obéir aux ordres des veneurs. La discipline est essentielle pour qu’ils puissent travailler efficacement en meute. L’obéissance et la socialisation sont des aspects cruciaux de leur apprentissage.
Un espace pour chacun
Les chiens de chasse à courre nécessitent de grands espaces pour s’épanouir. Ils vivent la plupart du temps dans des chenils aménagés selon leurs besoins. Chaque individu doit avoir un espace personnel pour dormir, mais aussi un accès à des zones communes pour interagir avec les autres chiens de sa meute.
L’hygiène dans le chenil
Maintenir une bonne hygiène dans les chenils est primordial pour éviter les maladies. Ces espaces doivent être nettoyés régulièrement, et les chiens doivent être examinés pour détecter tout signe de problème de santé. Une bonne ventilation et un nettoyage quotidien sont essentiels pour prévenir les infections.
Des jeux et des exercices pour se maintenir en forme
En dehors des journées de chasse, les chiens doivent rester actifs. Des jeux et des exercices réguliers sont indispensables pour maintenir leur forme physique et leur équilibre mental. Les promenades, les courses et les exercices d’obéissance sont des particulièrement efficaces.
La santé des chiens de chasse à courre
Pendant la saison de la chasse, les chiens sont exposés à divers risques de santé liés à leur activité intense.
Les blessures, les infections et les problèmes articulaires sont fréquents chez eux. Des contrôles vétérinaires réguliers et une alimentation équilibrée dédiée aux chien de chasse sont nécessaires pour maintenir leur santé optimale.
Notre avis et nos recommandations
La vénerie est une pratique traditionnelle qui a de nombreux détracteurs. En 2021, un sondage réalisé par l’institut IFOP pour la Fondation Brigitte Bardot montre que 82 % des Français sont opposés à cette pratique. Beaucoup la jugent violente, autant pour les animaux chassés que pour les chiens. Ces derniers doivent subir une promiscuité importante et sont parfois victimes de blessures pendant la chasse.
Cependant, l’opposition à la vénerie n’est pas un signe de désamour pour les chiens de chasse, bien au contraire. Des races comme le beagle font partie des animaux préférés des Français.
La vie avec un chien de chasse à courre peut être une expérience enrichissante pour ceux qui apprécient ce mode de vie. Cependant, il est important de noter que ces chiens sont extrêmement actifs et ont besoin d’une activité physique quotidienne. Ils ne sont pas toujours adaptés à une vie en appartement en raison de leur nature énergique et de leur besoin de courir en liberté.
Si vous souhaitez adopter un chien de chasse, renseignez-vous bien sur les races avant de vous décider. Certains ont un caractère bien trempé et un mode de vie actif. D’autres, au contraire, peuvent se plaire dans un environnement familial plus calme. Quelle que soit la race choisie, vous devrez apporter beaucoup de soin à l’éducation et à la socialisation de votre animal. Le plus efficace est de renforcer ses comportements positifs par des caresses et des friandises, qui lui donneront le goût de bien faire.
En conclusion, les chiens d’ordre sont des animaux fascinants, dotés de capacités exceptionnelles qui en font des partenaires de chasse indispensables pour les veneurs. Ils sont aussi très appréciés des particuliers, qui aiment leur caractère et leur dynamisme.
FAQ
Est-ce que la chasse à courre est autorisée en France ?
Oui, la vénerie est autorisée en France. Cette méthode de chasse traditionnelle est encadrée par des règles strictes (types de gibier, modalités… etc.). La France est l’un des rares pays européens où l’on s’adonne encore à cette activité. Néanmoins, cette pratique reste controversée. Elle est souvent pointée du doigt par des associations de protection des animaux, notamment par la Fondation Brigitte Bardot.
Quand commence la chasse à courre ?
La saison de chasse à courre commence à la mi-septembre et se termine en mars. Toutefois, la date varie selon les communes et les gibiers. Conscientes du cycle biologique des animaux, les associations de chasseurs s’engagent à ne traquer aucune bête lors de la période de reproduction.
Quels pays interdisent la chasse à courre ?
Bien qu’elle demeure une véritable passion chez les amateurs de traditions, la chasse à courre est interdite dans plusieurs pays, notamment en Angleterre et au Pays de Galles, avec la loi Hunting Act votée en 2004. En Écosse, une législation similaire a été adoptée en 2002. Il n’existe pas non plus de formes de vénerie en Allemagne. En Belgique, la chasse à courre a été interdite en 1995.
Quel est le chien de chasse le plus facile à dresser ?
Le beagle est souvent considéré comme l’un des chiens de chasse les plus faciles à dresser en raison de sa nature amicale et obéissante. Les petites races, comme le westie et le teckel, sont aussi appréciées pour leur intelligence.
Quel est le chien de chasse le plus polyvalent ?
Le harrier est un excellent exemple de chien polyvalent, capable de s’adapter à différents types de chasse, du lièvre au renard. Le springer spaniel est aussi renommé pour son dynamisme, son enthousiasme et son agilité. Ce chien d’arrêt est très performant pour la chasse au vol, mais convient aussi pour la traque du gibier au sol.
Quels sont les meilleurs chiens pour la chasse ?
Parmi les meilleurs chiens pour la chasse à courre, on trouve le Saint-Hubert pour la grande vénerie, le poitevin pour la chasse au renard, et le beagle pour la chasse au lièvre. Pour la chasse traditionnelle, d’autres races sont plus appréciées, comme l’épagneul breton, le pointer anglais ou le setter irlandais.
Quels sont les noms des races de chiens de chasse les plus populaires ?
Les races les plus populaires de chiens de vénerie incluent le beagle, le basset Hound et le Saint-Hubert. Parmi les chiens de chasse classiques, on peut aussi citer l’épagneul breton, le teckel et le cocker.