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La dysplasie de la hanche chez le chien

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La dysplasie de la hanche chez le chien est une affection malheureusement assez commune, notamment chez les chiens âgés de grande race. C’est une maladie suivie de près chez 231 races connues pour y être prédisposées, par de nombreux organismes impliqués dans la santé du chien en général. C’est pourquoi son dépistage est très fortement recommandé dans le parcours de soins du chien, et largement adopté avec plus de 100 000 dépistages entre 2011 et 2020, dont entre 10 et 15 % se sont avérés positifs ! En effet, si cette malformation qui apparaît au cours de la croissance ne peut pas être soignée, elle doit être surveillée car il est possible d’en limiter l’évolution afin d’éviter qu’elle n’atteigne les stades les plus graves.

Qu’est-ce que la dysplasie de la hanche chez le chien ?

La dysplasie de la hanche est une malformation de l’articulation coxo-fémorale, c’est à dire l’articulation entre le fémur et le coccyx. Comme l’os de la patte ne s’emboîte pas bien avec celui de la hanche, le mouvement est entravé, et le fonctionnement bancal de l’articulation empire avec le temps. En effet, une articulation mal emboîtée provoque des frottements anormaux qui mènent bien souvent à la création d’excès de tissu qui vont venir petit à petit rendre le mouvement plus difficile et plus douloureux. C’est pourquoi l’on dit qu’il existe une échelle allant de A (aucune dysplasie détectée) à E (dysplasie sévère).

Les causes de la dysplasie de la hanche chez le chien

La dysplasie de la hanche est une malformation qui est influencée par plusieurs facteurs. Les connaître peut vous aider à jauger si votre chien est ou non à risque de souffrir de ce problème !

L’hérédité

Certaines races sont bien plus disposées à développer une dysplasie que d’autres. Il s’agit généralement de races moyennes à grandes, qui ont tendance à mettre un certain poids sur l’arrière train. Des chiens connus pour avoir « une bonne détente » comme le berger allemand, le rottweiler, le boxer ou le braque sont donc particulièrement ciblés par les campagnes de dépistage.
Si vous connaissez les antécédents de votre chien, cela vous aidera à jauger le risque de développement d’une dysplasie coxo fémorale.

Une mauvaise croissance

Si les chiots semblent prêts à tout affronter sur leurs petites pattes flageolantes, ils sont en réalité bien fragiles ! De ce fait, des mésaventures dans leurs premiers mois peuvent avoir des conséquences sur tout le reste de leur vie.
Ainsi, une alimentation mal adaptée, trop d’exercice ou encore une croissance trop rapide à cause d’une alimentation trop riche peuvent donner lieu à des séquelles sur les os, les muscles et les articulations.

Un traumatisme physique

Un chien ayant subi un traumatisme physique (chute, coup de voiture, mauvais traitements…) est plus à même de développer de nombreuses pathologies.
Si, bien sûr, l’équilibre psychique est en jeu, les conséquences sur le corps sont nombreuses. Même sans fracture, un traumatisme physique peut tout à fait avoir des conséquences à long terme. C’est pourquoi, en cas de doute, il est toujours conseillé d’effectuer une radio.

La morphologie

La musculature et le poids du chien ont une grosse influence sur la santé des articulations. En effet, un poids élevé va venir apporter plus de contraintes aux articulations, tandis qu’un manque de muscles va rendre le tout moins solide. Pour expliquer ce phénomène, l’exemple du lévrier est souvent utilisé ; ce chien, pourtant de grande race, est bien peu touché par la dysplasie de la hanche grâce à sa constitution très légère.

Reconnaître les symptômes de la dysplasie de la hanche du chien

Il existe de nombreux symptômes qui peuvent aider à diagnostiquer rapidement une dysplasie de la hanche. En effet, en dehors des cas d’un traumatisme subi à l’âge adulte, la dysplasie coxo-fémorale se met en général en place entre 4 et 12 mois, période de croissance rapide chez le chien.
Ainsi, les premiers symptômes peuvent être décelés aux alentours de cette période.

Les premiers signes, à partir du quatrième mois

Le chiot commence très tôt à compenser avec les pattes antérieures. En effet, les difficultés de fonctionnement du train arrière entraînement des boitillements qui poussent le chiot à sautiller au lieu de solliciter normalement les hanches.
Comme le train avant est bien plus sollicité, le train arrière va moins se muscler, créant un cercle vicieux qui va aggraver la dysplasie.

Le début de l’usure et les premières douleurs

Ce problème d’emboîtement de l’articulation provoque une usure précoce qui va, naturellement, se traduire par des douleurs. Le chien ou le chiot, car cela peut arriver très tôt dans la vie de l’animal, va donc tenter de moins solliciter les articulations douloureuses.
Son activité va décroître, il montrera des signes de faiblesse plus rapidement, et pourra même gémir en cas d’effort brutal ou prolongé.
Monter les escaliers, sauter ou simplement se lever après une sieste deviennent difficiles. Ainsi, la masse musculaire va encore fondre et cette atrophie va venir d’autant plus aggraver le problème.

Une accalmie de courte durée

Aux alentours du premier anniversaire de votre compagnon canin, vous pourrez généralement constater un semblant d’amélioration. Cependant, l’arthrose se développe et va venir entraver le mouvement de l’animal, au point qu’il puisse en arriver à ne plus vouloir utiliser le membre douloureux.
Cette amélioration spontanée de la boiterie est donc liée aux phases de croissance de l’animal, et seulement temporaire. En effet, l’usure anormale du cartilage a entraîné une croissance de tissus cicatriciels et, parfois, de tissus osseux qui ne peuvent se résorber seuls.

Les traitements possibles

Il existe plusieurs traitements pour la dysplasie coxo-fémorale du chien. La plupart de ces traitements sont chirurgicaux et assez onéreux, mais ils peuvent ajouter de précieuses années de vie à votre chien, et avec une belle qualité de vie, ce qui est le plus important !

Le traitement médicamenteux

Un traitement médicamenteux peut intervenir dans le traitement de la dysplasie canine. Si celui-ci ne peut pas régler le problème de déformation de l’articulation ou d’excroissance osseuse, il reste important dans la gestion des symptômes de votre chien. Celui-ci, comme tout traitement, doit s’accompagner d’une bonne hygiène de vie, d’un régime alimentaire adapté et d’un suivi vétérinaire régulier.

Un traitement symptomatique afin de réduire la douleur

Les anti-inflammatoires sont la composante principale de ce traitement. Ils vont aider à réduire la douleur de votre animal afin de lui permettre de se mouvoir plus aisément. En lui permettant de faire fonctionner la ou les articulation(s) touchée(s), cela peut également ralentir, dans une certaine mesure, sa dégénérescence. Des substances destinées à renforcer l’articulation, notamment le cartilage, peuvent également être impliquées.
En raison des possibles effets secondaires des médicaments et des coûts du suivi vétérinaire nécessaire, ce choix n’est pas forcément le meilleur pour des individus jeunes ou présentant une dysplasie avancée. En effet, les anti inflammatoires notamment requièrent des prises de sang régulières afin de s’assurer que les reins ne sont pas atteints par leur prise prolongée, en comptant environ 80€ pour un bilan sanguin.

Le traitement chirurgical

Le traitement chirurgical fait souvent peur aux propriétaires de chiens. Pourtant, il reste le plus efficace sur la durée, et le plus simple à supporter pour le chien, une fois la convalescence terminée ! Cependant, il faut savoir qu’il existe plusieurs opérations possibles en fonction du niveau de la dysplasie et de l’état de santé général de votre animal.
D’autres opérations existent, visant notamment à retirer certains nerfs de la zone ou à inciser certains muscles afin d’empêcher leur contracture, mais ces opérations ont seulement un but de gestion de la douleur et ne seront donc pas mentionnées en détail.

Symphysiodèse juvénile pubienne

Cette chirurgie visant à fusionner certains os du bassin pour inhiber leur déplacement futur doit se réaliser très tôt dans la vie du chiot. En effet, elle doit intervenir aux alentours du 4e ou 5e mois de vie de l’animal afin que le bassin se développe de meilleure manière par rapports aux têtes des deux fémurs. Pour ceci, il faut donc un diagnostic très précoce.
En effectuant une rotation ventro-latérale de l’acétabulum, on réduit la laxité de la hanche. En clair, la tête de l’os du fémur va mieux s’emboîter et bouger grâce à une couverture accrue par la cavité de l’os de la hanche (acétabulum). Cela permet d’éviter des mouvements anormaux de la patte et donc d’amener à une usure normale de l’articulation, sans trop de conséquences sur la croissance de l’animal, tant que les recommandations post-opératoires sont respectées.
Avec une électrocautérisation des cartilages, la fusion pubienne interviendra plus tôt, sous un angle plus propice à une meilleure couverture des têtes fémorales. Cette technique permet une hospitalisation courte et une intervention moins onéreuse que des techniques plus poussées, mais n’est pas forcément envisageable sur une dysplasie déjà sévère. En effet, l’amélioration maximale est de 15° par hanche, avec possibilité d’une seconde intervention par une technique différente plus tard si besoin.
À long terme, l’opération montre de bons résultats, notamment sur les sujets les plus jeunes au moment de l’opération, avec des angles largement plus favorables à une bonne croissance que chez un individu non opéré. C’est également sans incidence sur la taille définitive du bassin ou la carrure du chien, même s’il existe parfois quelques asymétries pouvant se développer durant la croissance.
Cette solution permet de traiter les deux hanches à la fois et est relativement peu invasive, en plus d’apparaître suffisamment tôt dans la vie du chiot pour qu’il se développe avec le moins de séquelles possible. Cependant, elle réclame un exercice très limité jusqu’au 10e mois du chiot afin de bien se consolider. Son régime alimentaire doit également être adapté !
Avec une facture en moyenne inférieure à 900€, radio comprise, il s’agit là d’une solution relativement abordable.

L’ostéotomie du bassin

L’ostéotomie du bassin peut intervenir avec ou sans signes cliniques. Il suffit, pour la pratiquer, que la dysplasie soit diagnostiquée. La double ostéotomie du bassin (DOB) est souvent préférée à la triple ostéotomie du bassin (TOB) car elle présente moins de risques de complications.
Pour cette chirurgie, deux ou trois fractures sont intentionnellement pratiquées (ostéotomies) afin de réarranger le bassin à l’aide de plaques, de manière à ce que les acétabula recouvrent mieux les têtes des fémurs. Avec la DOB, l’ischium n’est pas fracturé.
Ces interventions sont à réaliser durant la croissance, entre le 5e et le 12e mois, après examens orthopédiques et radiographiques complets. Tous les chiens présentant des symptômes ou une prédisposition peuvent être candidats à l’opération, mais ceux présentant déjà une laxité trop importante ou des signes d’arthrose prononcée peuvent ne pas être retenus.
Pendant environ un mois après l’opération, un repos total est conseillé. Il est à noter que les deux hanches, contrairement à la SJP sus-mentionnée, ne sont pas traitables en même temps. Il faut laisser entre chaque opération, si les deux sont touchées, deux à trois semaines. Bien sûr, un suivi régulier avec des radiographies est nécessaire pour évaluer l’évolution de la dysplasie. Des cas de rejet, cassure ou déplacement des plaques ont été notés, c’est pourquoi il est d’autant plus nécessaire de bien revoir votre vétérinaire dans les délais.
À long terme, le taux de réussite est très bon ! C’est pourquoi c’est une option tout à fait intéressante à envisager pour votre animal. Bien sûr, chaque cas étant différent, c’est l’équipe vétérinaire qui se chargera d’examiner votre chien qui pourra vous orienter vers la meilleure solution.
Le prix de cette opération est un peu plus élevé que pour une symphysiodèse, aux alentours de 1200 à 1400€ en fonction du cabinet de chirurgie, voire 2500€ pour une opération bilatérale, mais il est toujours plus intéressant que le prix d’une pose de prothèse !

L’ostéotomie de la tête du fémur

L’ostéotomie de la tête et du col du fémur permettent, tout comme la DOB ou la TOB, d’offrir un meilleur alignement à l’os de la cuisse et au cotyle. Alors que l’on pourrait la penser moins lourde et donc plus facilement choisie, cette chirurgie est bien moins utilisée que les ostéotomies du bassin. Elle est plutôt réservée aux cas graves de dysplasie, présentant une gêne significative.
De plus, elle est plus souvent utilisée pour des chiens de gabarit petit à moyen. Comme elle ne permet pas de recréer un fonctionnement de la hanche aussi bon que les autres options, son but sera principalement d’éviter la douleur chez un individu qui ne peut bénéficier d’aucune autre opération.

Cette opération présente de bons taux de récupération, même s’ils n’égalent bien sûr pas ceux de la pose d’une prothèse. Cette chirurgie de dernier recours doit être suivie d’une thérapie à la maison ou en service de rééducation. L’activité de votre animal doit être limitée pendant une dizaine de jours.

Le tissu fibreux va venir créer une pseudo-articulation au cours de la cicatrisation, empêchant l’acétabulum de frotter le fémur. On observe généralement une bonne récupération en quelques mois, avec peu d’effets secondaires ou complications notables. Cependant, cette pseudo-articulation ne permet pas d’effort soutenu, même avec une bonne rééducation. De plus, l’animal doit conserver un poids de croisière pour limiter au maximum la pression sur le train arrière.

La RTCF (résection tête et col fémoral, aussi nommé éxérèse-arthroplastie) a un coût moyen de 600 à 900€ selon votre cabinet de chirurgie, diagnostic et suivi post-opératoires inclus. Il faudra ajouter à ce montant le tarif de la rééducation, encore une fois cruciale après cette intervention

La prothèse

La pose d’une prothèse de hanche vient remplacer l’articulation endommagée afin de donner à nouveau une mobilité totale ou presque et surtout sans douleur. Ainsi, c’est l’acétabulum et la tête fémorale qui sont remplacés par une prothèse fixée aux os restants.
Cette opération lourde est donc réservée aux individus qui ne sont plus éligibles à une symphysiodèse car trop âgés, et qui présentent une dysplasie trop conséquente pour envisager une DOB ou une TOB. Elle est pratiquée sur des individus dont la croissance est terminée et nécessite une longue rééducation, mais ses résultats sont très positifs !
C’est donc là une solution définitive qui permet de récupérer la quasi-totalité de la mobilité, mais qui présente un coût. En effet, la prothèse coûte environ 2000€.
À cette coquette somme, vous devrez donc ajouter les frais de diagnostic, d’opération, de suivi vétérinaire, et, bien sûr, de rééducation. Cependant, pour un chien jeune avec un pronostic positif, c’est un investissement que vous ne regretterez pas car il vous offrira de nombreuses belles années avec une qualité de vie optimale pour votre compagnon à quatre pattes.

Les techniques de prévention de la dysplasie

Si la dysplasie ne peut pas être à proprement dire « évitée », il existe tout de même des moyens de réduire la possibilité de la retrouver chez le chiot.

Une lignée la plus saine possible

Les malformations coxo-fémorales sont souvent d’origine héréditaire. Ainsi, éviter aux chiens atteints de se reproduire permet de limiter le nombre de chiots porteurs de malformations. De plus, éviter l’hyper-type en n’encourageant pas la reproduction de chiens de races particulièrement touchées avec un arrière-train bas et une forte charge sur les hanches aidera à long terme.

Des conditions de croissance optimales

Apporter aux chiots une alimentation adaptée est crucial pour un tas de raisons, et notamment pour éviter les malformations articulaires. Une bonne alimentation, complémentée si besoin, permet d’avoir des tissus en bonne santé afin de suivre la croissance rapide du chiot, notamment chez les grandes races. Cependant, si elle est trop riche, elle peut amener à une croissance trop rapide.
De plus, l’exercice proposé doit toujours être adapté à l’âge du chiot et à son développement. La longueur des sorties doit être très progressivement augmentée, les exercices à haut impact absolument évités pour les jeunes.

Des soins apportés aux articulations tout au long de la vie

Les articulations sont un point faible chez de nombreuses races. Afin d’aider votre chien à éviter l’arthrose et à grandir et vieillir dans les meilleures conditions, des chondroprotecteurs sont conseillés. Vous trouverez dans de nombreux compléments alimentaires pour chiens des substances choisies pour leurs bienfaits sur les articulations, comme les huiles de poissons gras ou encore la poudre de crustacés. Un exercice régulier aide également à maintenir votre chien en forme en évitant le surpoids et en conservant au maximum sa souplesse et sa musculature.

Quelle prise en charge par les assurances santé pour la dysplasie de la hanche du chien ?

Il n’est jamais amusant de laisser son animal en clinique pour une opération. Il s’agit là toujours d’une épreuve angoissante, surtout pour des interventions lourdes, et la hâte de retrouver son animal se fait vite ressentir. Cependant, le passage à la caisse peut quelque peu ternir la joie de revoir Médor, Cannelle ou Poucette !
Hélas, le coût des opérations en clinique est souvent prohibitif.
Notamment dans le cas d’un animal jeune, vous n’aurez peut-être pas encore eu le temps de constituer un pécule suffisant pour régler la facture, alors, comment faire ?
À l’adoption d’un animal, il est vivement conseillé de souscrire à une assurance santé. Les tarifs mensuels peuvent sembler très élevés, mais, en cas de maladie ou d’accident, ils peuvent être très vite amortis. C’est pourquoi trouver une bonne assurance santé est important pour votre budget, mais surtout, il vous faut une assurance santé adaptée à votre animal ! Selon sa race, son âge, ses antécédents médicaux, le choix ne sera pas nécessairement le même.

La dysplasie de la hanche peut être prise en charge par votre assurance, selon certaines conditions

Tout d’abord, il faut évidemment que votre contrat ait été signé avant le diagnostic.
Comme il s’agit d’une maladie héréditaire, il arrive que des organismes de mutuelles pour animaux fassent des manières sur les remboursements. S’il vous sera parfois possible d’obtenir des remboursements pour les bilans, radios, médicaments et autres dépenses « annexes », l’opération en elle-même n’est pas toujours couverte, et surtout pas en totalité !
Pour les très rares assurances à couvrir le traitement de la malformation coxo-fémorale, il vous sera nécessaire d’effectuer un dépistage très tôt, généralement avant les 4 mois du chiot. À ce stade, la plupart des solutions chirurgicales vous sont encore ouvertes.
Le taux de remboursement va bien sûr dépendre de la formule à laquelle vous aurez souscrit, de ses plafonds de remboursement et des garanties proposées. Pour une dysplasie causée par un accident plus tard dans la vie du chien, il s’agira là des plafonds relatifs aux accidents et éventuellement des assurances impliquées.
Bien sûr, les délais de carence s’appliquent en fonction de l’organisme choisi. Il vous sera demandé de faire parvenir les documents de diagnostic, ce qui est généralement possible par mail ou via votre espace client pour garantir un traitement rapide et ainsi une prise en charge la plus prompte possible, pour le bien de votre chien.
Si de nombreuses assurances se mettent au diapason afin de trouver les propriétaires de grands chiens parmi leur clientèle, toutes ne proposent pas de remboursements satisfaisants, ou parfois avec des contraintes très strictes.

Le meilleur moyen de savoir quelle assurance et quelle formule choisir est d’établir un devis en ligne afin d’avoir les meilleures mensualités tout en bénéficiant d’une bonne couverture avec, parfois, des options très pratiques (transport de l’animal en cas d’urgence, solutions de garde en cas d’hospitalisation…)

Notre avis sur la dysplasie de la hanche du chien

La dysplasie de la hanche est la hantise des amoureux et amoureuses des grands chiens, mais elle est rarement une fatalité ! Prise en charge à temps, elle peut tout à fait être gérée de façon à donner une bonne qualité de vie à votre animal. Bien sûr, comme la plupart des atteintes articulaires et osseuses, elle commence par une bonne hygiène de vie dès les premiers moments de vie de l’animal.
Avec une bonne assurance santé, il est même possible de vous en sortir relativement bien financièrement.

FAQ

Tous les chiens peuvent-ils être touchés par la dysplasie ?

Si certains chiens sont naturellement prédisposés à cette affection, elle peut être provoquée également par une traumatisme comme un accident de voiture arrivant à n’importe quel moment de la vie. Ainsi, n’importe quel chien peut en souffrir.

Comment savoir si un chien a une dysplasie ?

Il existe de nombreux moyens de détecter une dysplasie avant l’apparition du moindre signe clinique. Par exemple, la méthode PennHip peut être réalisée dès l’âge de 4 mois. La méthode d’Ortolani consiste en une simple manipulation afin de jauger de la laxité de la hanche. Il existe aussi d’autres méthodes par radiologie. Pour les propriétaires, un chiot qui sautille, qui semble marcher « sur trois pattes » ou qui présente une raideur du train arrière doit éveiller les soupçons.

Est-ce qu’un chien peut vivre avec une dysplasie ?

Un chien peut tout à fait vivre avec une dysplasie, mais celle-ci peut évoluer dans une direction qui va rendre sa vie difficile. C’est pourquoi il est nécessaire de s’assurer que sa qualité de vie reste toujours aussi bonne que possible.

La dysplasie influe-t-elle sur l’espérance de vie du chien ?

Les problèmes locomoteurs ne font pas partie des maladies mortelles. Cependant, ils vont dégrader la qualité de vie du chien s’ils ne sont pas pris en charge, à tel point que certains chiens ne peuvent plus du tout utiliser leur train arrière.

Est-ce que la dysplasie se soigne ?

Il existe des traitements pour redonner au bassin un angle adéquat, dont on pourrait effectivement dire qu’ils soignent la dysplasie. Ces chirurgies sont onéreuses et parfois assez lourdes, mais elles offrent une grande amélioration de la qualité de vie de l’animal.

Est-il possible de prévenir complètement la dysplasie ?

En évitant tout traumatisme et en offrant de bonnes conditions de croissance à votre chiot, il est largement possible de limiter les risques de dysplasie. En évitant la reproduction de sujets touchés, on peut également réduire le facteur génétique. Cependant, il n’existe aucune méthode pour enrayer complètement et à coup sûr la dysplasie chez un chiot.

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