Quels sont les problèmes urinaires du chat ?
On distingue diverses pathologies urinaires félines, et certaines sont plus graves que d’autres.
L’insuffisance rénale
Cette affection des reins est la 2ème cause de mortalité chez les chats, touchant au total 20% d’entre-eux. Comme tout mammifère, le chat possède 2 reins qui assurent la fonction principale de filtration du sang et d’épuration via la formation de l’urine.
L’insuffisance rénale se caractérise par un dysfonctionnement voire l’arrêt du fonctionnement des reins. Les néphrons, qui constituent l’unité structurale et fonctionnelle du rein, se détériorent et ne sont plus en capacité d’assurer leur travail de filtration. Si l’insuffisance rénale n’est pas traitée à temps, les reins perdent de façon durable et irréversible leur capacité à filtrer correctement le sang de l’organisme du chat.
L’insuffisance rénale se traduit par :
- une hausse anormale d’éléments essentiels (calcium, protéines, potassium…) qui sont retenus dans le sang ;
- une accumulation de déchets toxiques non filtrés et redistribués dans l’organisme pouvant provoquer un empoisonnement ;
- une baisse de l’oxygénation sanguine avec production anormale d’hormones.
L’insuffisance rénale se définit à travers 2 pathologies distinctes :
- l’insuffisance rénale aigüe (IRA), une maladie curable qui se définit par un dysfonctionnement soudain de la fonction rénale ;
- l’insuffisance rénale chronique (IRC), une maladie incurable caractérisée par la destruction progressive des reins.
L’urémie élevée
L’urémie élevée est une conséquence de l’insuffisance rénale. Elle se définit par la présence dans le sang de déchets (créatinine) produits par les muscles et normalement éliminés dans les urines par filtration au niveau des reins. Le taux de créatinine se mesure par une prise de sang. Plus le taux est élevé, plus la capacité de filtration des reins est atteinte, provoquant l’accumulation de déchets dans l’organisme du chat.
La cystite bactérienne
Cette infection de la vessie est la conséquence d’une prolifération anormale de bactéries dans les voies urinaires et de la cavité vésicale du chat. Lorsque l’animal ne boit pas suffisamment, les urines sont concentrées, offrant un terrain propice au développement des agents pathogènes.
Distinguez la cystite sporadique, qui apparait moins de deux fois par an, de la cystite récurrente, plus difficile à traiter.
La cystite idiopathique féline (CIF)
Cette inflammation de la vessie et des conduits urinaires n’a pas d’origine infectieuse. On parle également de cystite idiopathique lorsque toutes les autres causes de cystite ont été écartées (infection bactérienne, calculs, hydratation insuffisante…) et qu’il n’existe aucune cause identifiée. Dans la plupart des cas, la cystite idiopathique est provoquée par le stress, un évènement traumatisant ou présente une origine nerveuse.
La pyélonéphrite
La pyélonéphrite est une infection des reins. Non soignée à temps, cette affection porte rapidement atteinte à la santé de l’animal avec apparition de fièvre. Elle fait alors craindre une infection généralisée (septicémie), ou un abcès rénal ou périrénal (autour du rein).
La cristallurie
Cette affection se manifeste par la présence de petits cristaux dans la vessie causant une irritation des parois et entraînant des saignements. Le risque de cette pathologie est de dégénérer en blocage urinaire. L’intervention du vétérinaire est alors essentielle pour éviter tout dommage aux organes.
Les cristaux proviennent parfois de l’alimentation, parfois d’un trouble du métabolisme, d’une infection ou d’un manque d’hydratation.
Les calculs urinaires
Les calculs (lithiases) sont des formations calcifiées et dures qui se développent dans les reins. Ils passent par l’uretère (conduit entre la vessie et l’extérieur) et la vessie en causant de vives douleurs.
On distingue principalement 2 types de calculs urinaires chez le chat.
Les calculs de struvite
Composés de phosphate, d’ammoniac et de magnésium, ils se forment quand le pH urinaire est supérieur à 6,5 (trop alcalin).
Les calculs d’oxalate de calcium
Ces derniers sont plus fréquent chez les vieux chats. Ils touchent les sujets présentant un excès de calcium dans les urines, des urines trop acides ou concentrées en minéraux.
L’obstruction urinaire
Le blocage urinaire se définit par l’impossibilité totale d’expulser l’urine de la vessie. L’urètre est obstrué, provoquant l’incapacité pour le chat d’uriner même si sa vessie est pleine.
Réagissez au plus vite si vous soupçonnez un blocage urinaire. La vessie pleine peut se rompre, libérant des déchets dans la cavité abdominale avec des risques graves pour la santé du chat.
Les diverticules vésicaux
Ces petites poches anormales dans la paroi de la vessie sont relativement rares et peuvent être congénitales ou acquises. Elles touchent généralement les félins d’âge moyen à avancé, indépendamment du genre. Lorsque ces poches se forment, elles bloquent et piègent les bactéries, ce qui peut causer des infections urinaires sévères et récurrentes. L’accumulation de certains calculs peut aussi amener le chat à devoir subir une intervention chirurgicale afin de prévenir toute rupture de la vessie.
L’urétrite
Elle désigne une inflammation de l’urètre souvent causée par une infection bactérienne, virale ou parasitaire. Elle peut aussi être la résultante de la présence de calculs urinaires, causés par un traumatisme ou d’autres facteurs divers. Comme les diverticules vésicaux, elle fait partie des malformations congénitales possibles, au même titre que :
- les reins ectopiques (situés en dehors de leur zone normale) ;
- l’épispadias (ouverture anormale de l’urètre sur l’organe génital du mâle) ;
- l’hypoplasie rénale (reins sous-développés).
La condition est généralement plus fréquente chez les mâles que chez les femelles en raison de leur urètre plus étroit. Bien qu’elle puisse toucher tous les âges en théorie, elle tend à se manifester davantage chez les sujets d’âge adulte, avec des symptômes comme des douleurs lors de la miction et du sang dans l’urine. En l’absence de traitement, la condition peut aller jusqu’à entraîner l’obstruction urinaire et l’infection rénale avancée.
La glomérulonéphrite
Dans les reins, de minuscules structures contribuent à filtrer le sang. On les appeler des glomérules. Lorsqu’ils sont inflammés, ils entrainent la présence de protéines dans les urines, un œdème dû à la rétention d’eau et une perte de poids. L’insuffisance rénale chronique guette le chat non traité pour cette inflammation.
Les tumeurs des voies urinaires
Cette catégorie regroupe un ensemble de pathologies impliquant le développement anormal de cellules au niveau de l’urètre, de la vessie ou des reins. Elles sont relativement peu courantes et peuvent être bénignes ou malignes (cancéreuses). Elles comprennent les fibromes, les papillomes, les adénomes transitionnels, bénignes, mais aussi les formes plus graves telles que les lymphomes, les sarcomes et les carcinomes transitionnels, cancers de la vessie les plus fréquents chez les félins. Il est important de les détecter très tôt pour être en mesure de les prévenir.
L’incontinence urinaire
Des problèmes neurologiques, un sphincter affaibli avec l’âge peuvent entrainer l’incontinence du chat. C’est aussi le cas des troubles hormonaux, qui abaissent la tonicité des muscles de rétention des urines.
Le reflux vésico-urétéral
Lorsque l’urine remonte dans les uretères au lieu de s’évacuer par l’urètre, elle rejoint les reins. Ce reflux survient en cas de maladie congénitale, d’obstruction de la vessie ou de lésion des valves des uretères. Les déchets peuvent alors s’accumuler dans les reins et déclencher ou aggraver une pyélonéphrite.
Quels chats sont les plus concernés ?
Les chats prédisposés aux affections urinaires sont principalement les mâles, stérilisés et en surpoids. Les mâles sont davantage affectés en raison de leur urètre plus étroit et plus long que celui des femelles qui, de ce fait, s’obstrue plus facilement. En ce qui concerne les calculs rénaux, les femelles sont au contraire plus atteintes que les mâles.
Certaines conditions aggravent le risque de voir se développer des troubles urinaires. Soyez vigilant si votre chat est âgé, s’il vit une période stressante ou s’il manque d’activité physique. La sédentarité favorise la stagnation de l’urine dans les organes, ce qui peut entrainer la formation de calculs. D’autre part, les chats obèses souffrent d’inflammation chronique : cette condition prédispose à d’autres affections comme l’atteinte de la vessie ou des reins. En ce qui concerne l’âge, c’est à la fois à cause du système immunitaire plus faible et de la moindre efficacité des reins que le risque de troubles urinaires augmente en vieillissant.
Les chats à poils longs sont plus particulièrement concernés par les calculs d’oxalate de calcium.
Toutes les races sont touchées, cependant certaines le sont plus que d’autres pour des questions génétiques ou anatomiques :
- british ;
- persan (notamment maladies rénales polykystiques) ;
- exotic shortair ;
- Maine coon (à cause de sa grande taille) ;
- chartreux ;
- sacré de Birmanie ;
- siamois (problèmes rénaux et urinaires) ;
- abyssin ;
- oriental.
Notez également que l’alimentation joue un rôle clé sur la santé urinaire du chat. Les croquettes, par exemple, font davantage travailler les reins que la pâtée, plus humide. Il faut alors inciter le chat à boire régulièrement pour garantir une bonne élimination rénale.
Les signes qui ne trompent pas
Certains signes doivent absolument vous alerter sur la présence possible d’un trouble urinaire.
Le chat urine fréquemment
Si votre chat va dans sa litière de manière anormalement répétée et n’urine que de très petite quantités, c’est signe d’un problème urinaire. Il ressent des difficultés à uriner, et pour cela s’y reprend à plusieurs fois. Bien souvent, le chat miaule comme pour vous interpeller et vous signaler que quelque chose ne va pas. Des mictions anormalement répétées constituent une urgence vétérinaire.
Le chat peine à uriner
Il peut passer plus de temps qu’à l’accoutumée dans son bac, sembler pousser sans résultat. La difficulté à produire une miction témoigne souvent de la présence d’un trouble urinaire sérieux.
Le chat miaule quand il urine
Le chat peut facilement cacher sa douleur mais lorsque cette dernière devient insupportable, l’animal ne peut se retenir et miaule quand il urine. Il ressent une vive brûlure lors du passage de l’urine ce qui occasionne selon le cas des gémissements ou des miaulements plus appuyés. Ce comportement inhabituel extériorise un problème qui doit vous alerter.
La présence de sang dans la litière
Des gouttes de sang dans la litière sont à prendre au sérieux. Le sang peut se localiser dans les urines ou dans les matières fécales. Ce signe est généralement indicateur d’une cystite, de calculs vésicaux ou de blocage urétral.
D’inhabituels accidents de litière
Que se passe-t-il ? Votre chat est d’habitude très propre et sa litière est régulièrement entretenue. Pourtant votre petit félin se met à uriner partout dans la maison et bien souvent dans des endroits bien visibles. Si vous trouvez des traces de pipi sur votre lit, sur le canapé, c’est que votre chat souffre certainement de troubles urinaires et cherche à vous le faire savoir. Toutefois la raison peut être seulement due à du stress. Seul un avis vétérinaire sera en mesure de vous rassurer.
Cas particuliers : les chats non stérilisés marquent volontiers leur territoire en urinant sur les murs et les meubles. Ce sera d’autant plus le cas si votre animal se sent menacé (par l’arrivée d’un nouvel habitant par exemple), s’il ne peut pas sortir ou s’il est stressé.
Triste, apathique, sans appétit… votre chat n’est plus le même !
Un chat prostré, qui ne mange plus et devient apathique vous avertit que quelque chose « ne tourne pas rond ». Un chat présentant de tels symptômes est un chat qui souffre, et peut-être de dysfonctionnements urinaires. Les chats atteints d’insuffisance rénale développent souvent de l’hypertension ou font de l’anémie. Dans ce cas aussi, seul un vétérinaire déterminera l’origine du problème.
La vessie et/ou l’abdomen du chat sont gonflés
Vous constatez un gonflement inhabituel de la vessie ou de l’abdomen de votre chat ? Il miaule de douleur à la palpation ? Il se montre agressif à votre approche ? Votre chat présente peut-être des calculs urinaires qui bloquent l’évacuation normale de l’urine. Dans ce cas aussi, une consultation vétérinaire s’impose.
Un changement de couleur ou d’odeur de l’urine
Lorsque l’urine contient du sang ou tout autre déchet, elle peut prendre une couleur anormale comme le pourpre, le jaune foncé ou le rose. Mais elle peut aussi dégager une odeur désagréable et excessivement forte en raison de l’accumulation des déchets.
Un léchage constant des organes concernés
Il n’est pas rare pour un chat de se lécher le corps. Cependant, une focalisation sur la zone urinaire doit éveiller les soupçons. Cela traduit nécessairement une gêne qui s’explique souvent par une irritation ou des douleurs au niveau de l’appareil urinaire.
Une perte de poids soudaine
Si vous notez que votre félin perd des kilos de manière rapide et inexpliquée, interrogez-vous sur son régime. En cas d’apports caloriques tout à fait normaux, il peut s’agir d’une réaction métabolique à l’insuffisance rénale. Souvent, cela s’accompagne de vomissements et parfois de fièvre. La diarrhée est également très courante.
Une absence totale de miction
Votre chat n’a pas utilisé sa litière de la journée ? Il s’agit d’un cas potentiellement très grave : consultez en urgence un vétérinaire.
Comment savoir si mon chat a des problèmes urinaires ?
En dehors des symptômes précités, la présence de problèmes urinaires ne peut être mise en évidence qu’à travers un diagnostic vétérinaire.
En effet, un chat malade cherche à masquer autant qu’il le peut son inconfort et sa douleur. Prêtez attention au moindre signe et au moindre doute consultez rapidement.
Plusieurs examens cliniques vont aider à poser un diagnostic, dont :
- la palpation de l’animal ;
- la prise de sang pour déterminer le taux de créatinine et déceler une insuffisance rénale ;
- l’analyse d’urine (uroculture) pour déceler la présence d’une bactérie,
- l’échographie pour repérer la présence de calculs ;
- la radiographie qui peut aider à mieux identifier les signes que sur une simple échographie ;
- la tomodensitométrie (TDM) qui offre également une imagerie encore plus nette que les deux précédentes ;
- la cystoscopie, permettant de s’immiscer dans l’appareil urinaire et vésical à l’aide d’une caméra miniature pour la détection des tumeurs.
D’autres examens et tests comme le taux calcique et phosphorique, le taux d’acide urique ou encore le test de la fonction surrénalienne peuvent éventuellement aider à diagnostiquer une condition selon les cas de figure.
Les causes
| Problème urinaire | Causes potentielles |
| Insuffisance rénale aiguë | Infection (pyélonéphrite) Tumeur |
| Insuffisance rénale chronique | Vieillesse Malformations congénitales (plus rares) |
| Cystite bactérienne | Bactéries (souvent Escherichia Coli) |
| Cystite idiopathique | Stress Changement d’habitudes ou traumatismes |
| Pyélonéphrite | Bactéries par le sang, la bouche ou l’intestin Malformation rénale (uretère rétrocave ou anomalie congénitale) |
| Cristallurie et calculs urinaires | Urine concentrée Saturation en magnésium, phosphate et ions ammonium Faible consommation d’eau |
| Obstruction urinaire | Calculs urinaires Sable urinaire (dépôts cristallins) Spasmes de l’urètre |
| Uréthrite | Infection bactérienne Calculs urinaires Traumatisme Allergies Produits chimiques irritants |
| Diverticules vésicaux | Malformation congénitale Inflammation de la vessie Obstruction urinaire |
L’origine des problèmes urinaires du chat varie en fonction de leur nature.
Les causes de l’insuffisance rénale
Les causes de cette affection des reins sont diverses. L’insuffisance rénale aigüe peut être causée par une infection de type pyélonéphrite ou par une tumeur. L’insuffisance rénale chronique liée à la destruction progressive et irrémédiable du rein est généralement la conséquence de la vieillesse et, dans quelques cas, plus rares chez le jeune chat, de malformations congénitales.
Les causes de la cystite bactérienne
La cystite bactérienne résulte de la présence d’agents pathogènes, pour la plupart d’origine digestive. La bactérie Escherichia Coli est souvent responsable de cystites bactériennes chez le chat.
Les chats immunodéprimés, par exemple atteints de FIV ou de leucémie, se trouvent vulnérables aux infections bactériennes. Mais il peut aussi s’agir d’une maladie systémique sous-jacente comme le diabète sucré.
Les causes de la cystite idiopathique
Dans la plupart des cas, la cystite idiopathique est la conséquence d’un stress, d’un évènement traumatisant ou présente une origine nerveuse. Un changement d’habitudes ou l’arrivée d’un nouvel animal dans la famille peut générer ce dysfonctionnement. On parle de cystite idiopathique quand toute origine pathogène ou liée à une malformation a été écartée.
Les causes de la pyélonéphrite
L’origine de la pyélonéphrite est d’origine bactérienne. L’agent pathogène responsable peut être véhiculé par le sang, par la bouche (gencives infectées), par une plaie consécutive à une bagarre entre chats. Un germe présent dans l’intestin (en général la bactérie Escherichia Coli) peut aussi remonter dans la vessie et causer une infection urinaire de type pyélonéphrite. Enfin, la pyélonéphrite peut aussi résulter d’une malformation rénale telle qu’un uretère rétrocave ou autre anomalie congénitale.
Les causes de la cristallurie et des calculs
La formation de calcul est la conséquence d’une urine trop concentrée, saturée en magnésium, phosphate et en ions ammonium. Un chat qui boit peu est beaucoup plus exposé au risque de calculs urinaires.
Les causes de l’obstruction urinaire
Les origines de cette affection sont nombreuses. Le blocage des fonctions urinaires est le plus souvent provoqué par le globe vésical (vessie tendue et gonflée), la présence de calculs, de sable urinaire (dépôts cristallins au niveau des reins) ou par la manifestation de spasmes de l’urètre. D’une manière plus large et plus générale, les troubles urinaires sont favorisés par :
- l’âge ;
- le sexe ;
- le poids ;
- la prédisposition génétique (plusieurs chats d’une même portée peuvent être concernés parfois sur plusieurs générations) ;
- une anomalie anatomique (le chat peut présenter une anomalie anatomique, un pH urinaire trop acide ou au contraire trop alcalin) ;
- la sédentarité, le manque d’activité ;
- une mauvaise alimentation composée de croquettes et de produits bas de gamme saturés en minéraux qui favorisent la formation de calculs urinaires ;
- un manque d’hydratation qui concentre les urines.
Les causes de l’urétrite
L’infection bactérienne reste, à ce jour, la cause la plus courante. Chez les mâles non castrés, notamment, les bactéries peuvent s’immiscer par l’entrée urétrale et remonter vers la vessie. L’inflammation de la zone peut aussi être due à des calculs. Enfin, un coup porté ou l’utilisation fréquente de produits irritants peut également amener à un résultat similaire.
Les causes des diverticules vésicaux
Lorsqu’il est question d’une malformation, le chat naît avec un défaut de développement de la paroi de la vessie. Cela peut expliquer son inflammation, comme celle causée par des infections urinaires chroniques, qui fragilisent la paroi et conduisent à la formation de diverticules.
Les traitements
Il existe un traitement spécifique pour chaque problème urinaire. Tous ne se soignent pas de la même manière.
Comment soigner l’insuffisance rénale aigüe et chronique ?
Dans le cas d’une insuffisance rénale aigüe, le fonctionnement optimal de la fonction d’épuration revient rapidement après une mise sous perfusion de l’animal. Il faut bien sûr traiter la cause sous-jacente avec un antibiotique, un détoxifiant ou une chirurgie en cas d’obstruction. Si les reins peinent à récupérer, le vétérinaire réalise une dialyse. L’animal reste sous surveillance attentive tout le temps de sa récupération avec des analyses régulières d’urines et de sang.
En revanche, l’insuffisance rénale chronique est une pathologie évolutive incurable. Les reins de l’animal sont condamnés à terme. Cependant, une prise en charge vétérinaire permet de soulager les douleurs et de ralentir l’évolution de la maladie. Le traitement consiste à suppléer la fonction rénale pour maintenir un fonctionnement normal de l’organisme. Les consignes données par les professionnels pour améliorer la durée et la qualité de vie sont les suivantes :
- adapter l’alimentation en limitant les protéines et en ajoutant des omégas-3 ;
- augmenter l’hydratation avec des fontaines à eau ou de l’alimentation humide appétente ;
- réduire les nausées avec des antiémétiques ;
- stimuler l’appétit en préparant des rations ménagères adaptées ;
- contrôler les infections urinaires et les traiter rapidement.
Comment soigner la cystite bactérienne (sporadique) et la cystite idiopathique ?
Lorsque le vétérinaire détecte la présence de bactéries dans les urines et que les épisodes de cystite se répètent, il prescrit un traitement antibiotique pour traiter l’infection. Il corrèle ce traitement à l’administration d’anti-inflammatoires pour calmer la douleur. L’antibiotique est généralement donné par injection puis complété par des cachets à prendre pendant quelques jours. La cystite bactérienne s’améliore dans les 48 heures mais la médication doit être impérativement poursuivie le temps indiqué par le vétérinaire pour éviter une résurgence de la bactérie.
La cystite idiopathique, qui n’est qu’une inflammation de la vessie et des conduits urinaires, se soigne principalement avec des anti-inflammatoires pour gérer la douleur et des anti-dépresseurs pour apaiser l’animal. Comme cité précédemment, cette forme de cystite n’a d’autre cause qu’un problème anxiogène.
Comment soigner une pyélonéphrite ?
Cette infection sévère des reins nécessite une antibiothérapie adaptée par intraveineuse et bien souvent une hospitalisation du chat. Les perfusions contribuent à rétablir l’équilibre électrolytique et à éliminer les toxines du sang. En cas de douleur, il est possible d’administrer des analgésiques au chat. Prêtez attention à l’hydratation de votre animal durant toute sa convalescence.
Comment soigner une cristallurie ou des calculs rénaux ?
Selon la taille, la nature des calculs et leur caractère obstructif ou non, le traitement sera, selon le cas, médical ou chirurgical. Un traitement médical consiste à dissoudre les calculs par la prise de cachets. Un traitement chirurgical implique d’anesthésier l’animal pour permettre la pose d’un cathéter urinaire destiné à déloger les calculs et faciliter le retour du débit urinaire.
Lorsque les calculs se sont amalgamés en formant un amas impossible à dissoudre ou à évacuer par les voies naturelles, la seule alternative réside dans la cystotomie. Cette intervention consiste à inciser la vessie pour retirer le calcul. Si une infection est associée, le vétérinaire prescrira un traitement antibiotique.
Comment soigner une obstruction des voies urinaires ?
L’expulsion de l’urine de la vessie ne pouvant se faire naturellement, une intervention rapide est impérative, si possible aux premiers symptômes. La seule réponse consiste à libérer le passage au moyen d’un cathéter urinaire posé sous anesthésie. La survie de l’animal est conditionnée à la rapidité de la prise en charge. À défaut, un empoisonnement par les toxines est à craindre avec un risque de septicémie.
Le vétérinaire doit ensuite procéder à des examens complémentaires (échographies, analyses d’urines, bilan sanguin, etc.) pour identifier la cause de l’obstruction et ses conséquences sur les autres organes.
Où se procurer des traitements adaptés ?
Bonne nouvelle, il existe bel et bien des traitements vendus en pharmacie. La mauvaise est toutefois que la plupart des traitements contre les problèmes urinaires chez le chat ne sont disponibles que sur prescription d’un vétérinaire.
Par exemple, le professionnel de santé peut prescrire des antibiotiques, à l’instar de l’Amoxibactin dans le cas d’une cystite infectieuse. Basé sur l’Amoxicilline, son principe actif, il est l’option la plus répandue pour le traitement des infections primaires et se trouve disponible en dosages de 50, 250 ou 500 mg.
Ne pratiquez jamais l’automédication sans diagnostic. Seul le vétérinaire peut identifier la véritable cause des troubles urinaires, et proposer un traitement adapté. Il choisit ce dernier en fonction des caractéristiques précises de votre chat, comme son poids, son âge ou son état de santé général.
Quels traitements sans ordonnance sont disponibles ?
Il existe un nombre très limité de produits adaptés disponibles en vente libre, que ce soit en pharmacie ou dans certaines animaleries. Il s’agira souvent de substances homéopathiques ou naturelles, sous forme de :
- compléments alimentaires visant à dissoudre les cristaux et acidifier l’urine ;
- traitements à base de plantes apaisantes qui soulagent les principaux symptômes et les douleurs ;
- antiseptiques urinaires qui sont efficaces contre les troubles légers et, surtout, à très court terme.
En voici quelques exemples :
| Produit | Type de produit |
| Uricystyl | Antiseptique urinaire |
| Uripac | Antiseptique urinaire |
| Phyto Urée | Complément alimentaire |
| Easypill Confort Urinaire | Complément alimentaire |
| Easypill Oxalate | Complément alimentaire |
| Easypill Struvite | Complément alimentaire |
| Easypill Renal Protect | Complément alimentaire |
| Calmuforel | Complément alimentaire |
Quelques astuces naturelles supplémentaires
Certaines alternatives 100% saines et naturelles permettent aussi d’améliorer l’état de santé du chat ou encore de prévenir les récidives. Pensez notamment à :
- la nourriture riche en eau, dont la pâtée humide ou encore la ration ménagère qui permet une meilleure dilution de l’urine ;
- l’investissement dans une fontaine à eau ;
- certaines herbes médicinales à ajouter aux friandises qui sont favorables à une meilleure santé du bas-ventre ;
- des superaliments à ajouter à la diète, souvent à base de fruits rouges.
Tous les superaliments ne sont cependant pas efficaces chez tous les chats et selon les pathologies à traiter ou à prévenir. En cas de doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre vétérinaire.
La prévention
Pour empêcher, voire limiter l’apparition de dysfonctionnements urinaires, adoptez quelques mesures préventives, notamment pour les sujets « à risque ».
Augmentez la consommation d’eau du chat
Veillez à ce que votre chat boive régulièrement. Le fait de boire beaucoup contribue à diluer ses urines ce qui limite la formation de calculs et la prolifération de bactéries qui sont vite éliminées.
Voici les meilleures astuces pour inciter votre félin à s’hydrater :
- investir dans une fontaine à eau ;
- laisser couler l’eau du robinet quand il est à côté de vous ;
- remplir un bol clair d’eau et le placer en situation élevée (table, meuble, étagère…) ;
- choisir des gamelles en céramique ou en inox, qui évitent la conservation des odeurs ;
- éloigner le bol d’eau de la litière et de la nourriture ;
- proposer de l’eau filtrée ou en bouteille, avec un goût plus neutre ;
- réfrigérer l’eau avant de la donner au chat si elle a un goût prononcé ;
- proposer un deuxième bol d’eau dans lequel vous ajoutez une petite goutte de jus issu de thon en conserve ou de lait ;
- vérifier le niveau de l’eau, qui doit toujours être au maximum pour que le chat n’ait pas à chercher au fond du bol ;
- nettoyer la gamelle d’eau au moins tous les deux jours.
Gardez une parfaite hygiène de la litière
Un bac à litière propre stimule l’envie d’uriner et prévient ainsi la rétention urinaire qui favorise la multiplication des bactéries et la formation de cristaux. En effet, les chats n’apprécient pas les litières sales et ont tendance à retenir leur miction si l’état de propreté ne leur convient pas.
Les litières fines et agglomérantes ont souvent la préférence des félins. Elles s’avèrent plus douces pour les pattes. Préférez une litière sans parfum, car l’odeur pourrait incommoder un chat sensible. Prévoyez aussi d’installer le bac à litière dans un endroit calme et facile d’accès. Vous inciterez votre compagnon à s’y rendre autant que nécessaire.
Effectuez un suivi vétérinaire régulier
Des contrôles réguliers restent le meilleur moyen de prévenir un dysfonctionnement urinaire. Si votre chat est prédisposé, s’il fait l’objet de cystites chroniques, une surveillance assortie d’analyses est indispensable.
Procédez à un entretien parasitaire régulier
Les vers vésicaux, sortes de vers ronds, sont des vecteurs potentiels pouvant être à l’origine de problèmes urinaires. Procédez à une vermifugation régulière pour éviter leur apparition. Les chats habitués consomment des comprimés ou des pâtes à intervalles précis. Mais, si votre animal les refuse, vous pouvez demander au vétérinaire de réaliser une injection. La fréquence conseillée pour les vermifuges dépend de l’âge du chat : toutes les 2 semaines de la naissance à 3 mois, une fois par mois jusqu’à 6 mois, puis tous les 3 mois environ. Les chattes gestantes peuvent aussi recevoir un vermifuge spécifique avant la mise bas pour protéger les chatons.
Évitez toute situation de stress
Un chat « bien dans sa peau », heureux, sans stress, est moins sujet aux cystites idiopathiques. Le déménagement ou l’arrivée d’un nouvel animal est une situation qui expose le chat à ce type de cystite. Si vous changez de logement, laissez le chat dans une petite pièce durant quelques semaines afin qu’il assimile les nouveaux lieux comme faisant partie de son territoire. Mettez à sa disposition sa litière, son eau, sa nourriture et ses jouets préférés. L’acceptation d’un autre chat peut aussi prendre du temps.
Encouragez la création de liens en récompensant votre chat par des friandises lorsqu’il ne manifeste pas d’animosité en présence d’un nouveau venu.
Maintenez l’activité physique
Le maintien d’une activité physique a deux aspects préventifs bénéfiques sur les troubles urinaires. D’abord, il permet à l’urine de s’écouler normalement des reins jusqu’à la vessie grâce aux mouvements du corps. Le métabolisme d’un chat actif, plus élevé, stimule les muscles des organes urinaires. L’urine stagne moins longtemps dans la vessie, ce qui limite le développement de calculs. D’autre part, l’activité physique réduit la prise de poids consécutive à la sédentarité. Or, l’obésité est un facteur aggravant des troubles urinaires. L’équilibre du poids constitue donc un point essentiel de prévention.
Apprenez à connaitre votre chat
Difficile de remarquer un changement d’habitude si vous ne savez pas combien de fois votre chat va dans sa litière par jour, ou de quelle couleur est son urine. Prenez le temps d’observer les comportements habituels de votre animal. Encouragez ses comportements naturels d’utilisation de la litière, et notez de temps en temps la façon dont il l’utilise. Vous devriez pouvoir identifier plus rapidement les premiers symptômes d’un désordre urinaire.
Quelle alimentation pour un chat atteint de problèmes urinaires ?
L’alimentation joue un rôle prépondérant dans l’apparition ou la prévention des problèmes urinaires.
Ce que la diète peut changer à la vie du félin malade
Une alimentation adaptée revêt un rôle central dans le maintien d’un pH urinaire équilibré et dans la prévention des problèmes urinaires. Elle permet notamment réduire les inflammations chroniques et le stress oxydatif, soulageant ainsi les douleurs et stimulant l’appétit.
Choisir un régime adapté pour votre chat, c’est aussi créer un environnement défavorable à la formation de cristaux dans l’appareil urinaire. Ces derniers s’avèrent rapidement responsables de douleurs. L’hydratation est alors essentielle, surtout pour les chats prédisposés aux troubles urinaires. C’est pourquoi il faut opter pour une nutrition qui stimule la consommation d’eau et favorise une meilleure dilution de l’urine.
Quel profil de produits alimentaires permet de gérer le problème ?
Une alimentation pauvre en phosphore et en magnésium est la base d’un régime adapté pour limiter la formation de calculs. Il faut ensuite privilégier les aliments riches en eau et les recettes à base de légumes hydratants comme les courgettes ou le concombre.
L’ajout d’antioxydants comme la vitamine C et la vitamine E peut aussi aider à lutter contre les infections et les inflammations. Enfin, l’oméga 3 est l’élément incontournable d’un traitement par l’alimentation en raison de ses qualités anti-inflammatoires.
Quelle alimentation permet d’hydrater le félin ?
Lorsque le chat est atteint de troubles urinaires, l’important est d’éviter toute surcharge de travail pour son organisme. La nourriture doit permettre un filtrage des déchets plus fluide en supprimant ou en évitant les ingrédients fortement azotés. Les taux de sucres et de cendres brutes doivent être fondamentalement réduits pour réduire les effets de l’oxydation des organes concernés.
Mais, surtout, la nourriture doit fournir un surplus d’eau afin de soulager le fonctionnement de la vessie et des reins. Quoi de mieux que la nourriture humide ? Pâtée, terrine, effilochés et ration ménagère répondent ainsi favorablement aux exigences émises.
Si vous vous décidez malgré tout pour des croquettes sèches, sachez qu’elles devront compenser avec d’autres atouts et être accompagnées d’une gamelle d’eau fraîche en libre-service. Vous pouvez aussi tester une solution efficace pour les chats récalcitrants à la pâtée. Laissez tremper les croquettes dans un fond d’eau tiède. Elles vont se charger en humidité, et votre animal devrait continuer à les consommer sans refus. Servez toujours la portion à température ambiante, quand les croquettes ont absorbé toute l’eau.
Ce qu’il faut éviter pour ne pas aggraver les troubles urinaires
En dehors des rations ménagères composées avec équilibre, ne donnez pas de restes de table à votre chat. Ils sont souvent trop riches en sel et en minéraux. De même, évitez la tentation d’acheter des croquettes ou de la pâtée bas de gamme. Ces aliments présentent une composition néfaste pour les chats sensibles d’un point de vue urinaire, avec un excès de minéraux et d’additifs.
Ne laissez pas trop de nourriture en accès libre. Un chat qui s’ennuie pourrait manger plus que de raison, et prendre du poids, contribuant à augmenter les risques de pathologie urinaire. Préférez, quand c’est possible, servir plusieurs petits repas par jour.
Quel type de croquettes pour un chat avec des problèmes urinaires ?
Les croquettes pour un chat avec des problèmes urinaires doivent :
- présenter un bon taux d’humidité ;
- intégrer des ingrédients favorisant la santé du système urinaire ;
- disposer d’un apport limité en minéraux comme le phosphore ;
- comprendre des ingrédients contre le stress pour les cystites idiopathiques ;
- convenir à l’âge et au niveau d’activité physique de l’animal ;
- s’adapter à la taille du chat, tant en termes de forme de la croquette que de composition ;
- contenir des protéines animales de qualité comme premier ingrédient.
Procédez toujours à une intégration progressive si vous changez l’alimentation de votre chat. Idéalement, la transition dure une semaine, avec un pourcentage de plus en plus élevé de la nouvelle alimentation.
Notre choix : Ultra Premium Direct – Love & Care Urinary

La marque Ultra Premium Direct conçoit avec soin des recettes adaptées à de nombreux régimes alimentaires spécifiques. Les chats étant connus pour avoir souvent des problèmes rénaux, il était impossible de ne pas ajouter à la gamme une référence « Urinary » !
Présentation
Ces croquettes au poulet et au porc contiennent de l’huile de saumon, des œufs, de la chicorée et de la canneberge, tous apportant des nutriments importants pour la santé urinaire. De la digestion à l’évacuation de l’urine, l’appareil urinaire est pris en charge grâce à un complexe vitaminique pensé pour aider à la miction, limiter les calculs rénaux, et équilibrer le pH de l’urine pour éviter toute irritation.
Prix
Environ 8€ le kilo
Notre avis
D’excellentes croquettes faciles à digérer pour les chats stérilisés ou seniors. Avec une composition équilibrée, cette recette est idéale pour le maintien du poids de forme de votre animal, tout en étant parfaitement adaptée à la gestion de ses problèmes urinaires.

Quelle friandise adopter ?
Outre leur appétence, les friandises pour chat à troubles urinaires peuvent aussi être fonctionnelles et ainsi jouer un rôle important dans l’amélioration de la santé du bas-ventre. Grâce à des ingrédients clés et à la réduction de certains nutriments, elles peuvent aider à prévenir les symptômes, réduire les inflammations et même soutenir tout traitement médical en cours.
Pour cela, elles doivent néanmoins présenter des taux parfaitement contrôlés en minéraux et recourir à des protéines de haute qualité afin d’éviter toute surcharge au niveau des reins. Des ingrédients riches en vitamine D3, en antioxydants ou encore en sélénium de sodium pourront aussi limiter la formation de cristaux.
Notre avis et nos recommandations
Un chat malade se plaint rarement, ce qui peut rendre particulièrement difficile la détection de la condition si vous n’êtes pas attentif. Pourtant, les problèmes urinaires restent une affection récurrente chez l’espèce avec des répercussions qui vont bien au-delà des douleurs rénales.
Un comportement de plus en plus singulier
Comme tout être vivant, le chat peut se montrer sous un nouveau jour lorsqu’il est malade. En grande difficulté au sujet de sa santé, il va nécessairement changer d’humeur. Il pourra s’agir de stress, d’anxiété, de mal-être qui se manifeste sous forme de crises de séparation, de léchage excessif ou encore d’agressivité.
Une condition qui peut détériorer la vie domestique
Lorsque les problèmes urinaires ne sont pas traités, ils peuvent aussi évoluer au point de créer des points de tension avec les habitants de la maison, en particulier le parent, frustré du manque d’hygiène du petit félin malade. Il est malheureusement tout à fait normal pour l’animal d’afficher une certaine malpropreté et il est important de réaliser qu’il reste le premier protagoniste à en souffrir. Il est ainsi impératif de savoir prévenir plutôt que guérir pour assurer une vie tout en harmonie.
Nos conseils pour mieux vivre avec un chat atteint de troubles urinaires
Le stress cause des cystites idiopathiques, mais il peut aussi aggraver les autres maladies urinaires. Ainsi, un chat stressé va davantage se retenir d’aller dans sa litière ou moins penser à boire. Il peut compenser son émotion en mangeant trop. Essayez d’aménager un environnement apaisant et confortable pour votre animal. Lors des périodes de changements, vous pouvez utiliser un diffuseur de phéromones qui aident le chat à retrouver ses repères.
N’hésitez pas à placer deux ou trois bacs de litière dans la maison pour que votre compagnon y ait toujours un accès rapide et facile. Pour les chats d’intérieur, il est important de maintenir une activité physique quotidienne. Prenez au moins 30 minutes par jour pour jouer avec votre chat, le faire courir, sauter et grimper.
En cas d’épisode aigu, isolez l’animal dans une pièce en attendant de l’emmener chez le vétérinaire. Cela vous évitera de nettoyer toute la maison, et lui permettra de se retrouver au calme.
Enfin, lorsque votre chat a associé la litière à la douleur à cause de troubles urinaires, un reconditionnement est parfois nécessaire. Récompensez-le dès qu’il parvient à faire ses besoins dans le bac, et nettoyez les accidents sans jamais le punir.
FAQ
Comment savoir si un chat a des problèmes urinaires ?
Seul un vétérinaire pourra poser un diagnostic sur la nature du problème urinaire. En revanche, un changement de comportement de votre chat doit vous alerter. Un chat malade est triste, manque d’appétit et miaule parfois. S’il manifeste des envies d’uriner intempestives ou se met à faire pipi dans des endroits inhabituels, autres que sa litière, c’est signe que quelque chose ne va pas. Consultez rapidement votre vétérinaire.
Comment soulager une infection urinaire chez le chat ?
Pour soulager l’inflammation causée par une infection urinaire, la règle numéro 1 est de donner à boire au chat pour aider à diluer les urines. Un traitement antibiotique éradiquera les bactéries responsables et une médication anti-inflammatoire participera à calmer les brûlures et les irritations. Dans le cas de calculs importants, une intervention chirurgicale avec mise en place d’un cathéter urinaire aidera à évacuer les calcifications responsables.
Combien de temps dure une infection urinaire chez le chat ?
L’inflammation causée par l’infection urinaire se calme rapidement au bout de 48 heures. En revanche, l’élimination des bactéries en cause peut prendre plus de temps, soit une dizaine de jours en fonction de la capacité de réponse du chat aux antibiotiques. Dans tous les cas, il ne faut jamais interrompre un traitement même si le chat semble guéri. Suivez toujours les indications du vétérinaire concernant la durée (généralement une dizaine de jours).
Comment faire uriner un chat ?
Le seul moyen d’inciter le chat à uriner est de lui donner à boire et l’envie de boire régulièrement. Les chats affectionnent l’eau courante, fraîche et propre, beaucoup plus avenante que l’eau stagnante. Une fontaine à eau représente un excellent moyen d’offrir de l’eau en circulation constante. Certains chats aiment aussi boire au robinet. N’hésitez pas à laisser couler l’eau quelques secondes. Le vétérinaire peut aussi prescrire un traitement diurétique à l’animal.