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Les maladies les plus fréquentes du chat et du chaton

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Maladies chat

Selon une étude IPSOS de 2020, près d’un Français sur deux a déclaré avoir adopté un chien (pour 62 %) ou un chat (pour 38 %). Pour deux tiers d’entre eux, cet animal est considéré comme un membre de la famille. Chaque propriétaire de chat sait qu’il est exposé à toutes sortes de pathologies : certaines étant sans gravité, d’autres pouvant se révéler dangereuses, voire mortelles. Pourtant les visites régulières chez un vétérinaire (pour effectuer un bilan de santé de leur félin) ne sont réalisées que par un propriétaire sur deux. Voyez, à cet effet, les différentes pathologies du chat (avec leurs causes, leurs symptômes, leurs traitements et leurs transmissions) et l’intérêt de procéder à un suivi vétérinaire régulier de l’animal, sans oublier de souscrire à une assurance santé spécifique.

Le coryza

Le coryza ou rhinotrachéite virale, appelé également rhume ou grippe du chat, est une maladie infectieuse très répandue et très contagieuse, qui atteint principalement l’appareil respiratoire de l’animal. Elle peut être grave, voire mortelle, si elle n’est pas soignée à temps, mais il existe un vaccin annuel pour prévenir cette maladie. Il faut savoir qu’un chat guéri du coryza reste porteur de l’agent infectieux durant plusieurs années et qu’il peut être à nouveau contagieux suite à une maladie ou à un stress.

Causes

Le coryza est causé par deux virus : l’herpès et le calicivirus. Des bactéries, comme la Chlamydophila felis et la Bordetella bronchiseptica, peuvent aussi déclencher la maladie. Une fois dans l’organisme du félin, le virus ou la bactérie s’attaque à son système respiratoire.

Symptômes

Le coryza se manifeste par :

  • des écoulements nasaux et des yeux (ceux-ci présentent aussi une conjonctivite) ;
  • une toux chronique, avec des difficultés à respirer ;
  • des éternuements ;
  • une forte fièvre (de plus de 40°C) ;
  • une perte d’appétit et d’odorat ;
  • des petites plaies dans la bouche (sur les gencives et la langue notamment) avec une mauvaise haleine ;
  • le fait de ne plus boire ;
  • un état de fort épuisement.

Traitement et prévention

Il n’existe aucun traitement capable de soigner totalement le coryza, mais le vétérinaire va prescrire au chat des médicaments pour en soulager les symptômes. Il va ainsi recommander :

  • des antibiotiques (gouttes, comprimés ou injections) pour empêcher une surinfection due aux bactéries ;
  • des anti-inflammatoires contre la douleur et la fièvre ;
  • des collyres antibiotiques ou des pommades oculaires pour nettoyer les yeux du chat et soulager la conjonctivite ;
  • des antiviraux dans les cas de récidive ou complexes ;
  • une hospitalisation de l’animal s’il est anémié et ne s’alimente plus seul (il sera alors perfusé pour être réhydraté et réalimenté par sonde) ;
  • une aérosolthérapie (inhalations de 15 minutes, plusieurs fois par jour) pour les chats très calmes et coopératifs.

En prévention, il existe un vaccin très efficace contre le coryza, pouvant être administré au chat dès l’âge de 2 mois, avec des rappels la première année, puis tous les ans

Le SIDA du chat

Le SIDA du chat ou FIV (Feline Immunodeficiency Virus) est un virus qui ne concerne que la race féline. C’est une maladie très contagieuse qui s’attaque au système immunitaire de l’animal ; elle peut se détecter au moyen de tests réalisés chez un vétérinaire. Notez qu’un animal peut être porteur sans pour autant développer la maladie et qu’un vaccin existe aux États-Unis, mais son efficacité n’a jamais été démontrée.

Causes

Le SIDA du chat est causée par un rétrovirus proche de celui à l’origine du SIDA humain. Celui-ci se transmet par le sang (lors d’une morsure par exemple) ou par le lait maternel (lorsque la femelle chat allaite ses chatons).

Symptômes

Lorsqu’un félin est atteint du SIDA du chat, il connaît trois phases caractéristiques de la maladie :

  • Une phase aiguë, 2 semaines après l’infection, où il présente une forte fièvre, un abattement, de l’anorexie (refus de manger) et une perte de poids importante.
  • Une phase asymptomatique, 12 semaines après l’infection, où il n’a plus aucun signe clinique car le système immunitaire du chat réussit à faire baisser la charge virale, mais sans parvenir à la supprimer entièrement.
  • Une phase terminale, de quelques mois à plusieurs années après l’infection, où le système immunitaire du félin ne parvient plus à combattre le virus ; l’organisme de l’animal ne réussit plus à lutter contre tous les types d’infections (il est immunodéprimé).

Traitement et prévention

Aucun traitement ne permet d’éradiquer le virus responsable du SIDA du chat et il n’existe aucun vaccin. Seules les infections et maladies qui en découlent (à cause de la faiblesse du système immunitaire) sont traitées. Il faut toutefois empêcher l’animal atteint d’entrer en contact avec d’autres félins car c’est une maladie très contagieuse. Sachez qu’un chat peut vivre de nombreuses années avec le virus, mais le SIDA du chat entraîne obligatoirement la mort de l’animal.

La leucose féline

La leucose féline, appelée également FeLV (Feline Leukemia Virus) est une maladie virale très contagieuse et mortelle, qui présente des similitudes avec le SIDA du chat et s’apparente à une leucémie. Elle provoque une immunodéficience (affaiblissement du système immunitaire) et le chat peut en être porteur sans présenter de symptômes ou déclarer la maladie. Avec un temps d’incubation qui peut atteindre 2 ans, elle peut être détectée par un test chez un vétérinaire et elle possède un vaccin très efficace à faire tous les ans.

Causes

La leucose féline est due à un virus appelé virus leucémogène félin ou FeLV, qui se transmet facilement entre chats au contact de la salive, du sang, mais également lors des rapports sexuels et au cours de l’allaitement des chatons par la mère atteinte. L’animal peut être également contaminé par les virus, bactéries et autres parasites présents dans son environnement.

Symptômes

Les symptômes de la leucose féline ne sont parfois visibles que plusieurs années après la contamination. Suivant la manière dont le chat l’a attrapée, elle provoque des symptômes très variés, tels que :

  • une forte fièvre ;
  • une diarrhée chronique ;
  • des vomissements ;
  • un gonflement des ganglions ;
  • une perte d’appétit avec un amaigrissement ;
  • une importante faiblesse ;
  • des troubles respiratoires ;
  • des tumeurs.

Traitement et prévention

Il n’existe pas de traitement curatif de la leucose féline et cette maladie est mortelle. Un remède antiviral peut toutefois être administré pour diminuer la présence du virus dans l’organisme du chat, mais celui-ci est très onéreux et pas toujours efficace. Des médicaments symptomatiques (antibiotiques, perfusions, antivomitifs…) peuvent également diminuer les signes cliniques de la maladie.

Cependant, il existe un vaccin très efficace pour prévenir la leucose féline, pouvant être réalisé chez les chats dès l’âge de 2 mois, avec des rappels la première année, puis tous les ans.

Le typhus félin

Appelé panleucopénie féline ou maladie de Carré, le typhus félin est une maladie infectieuse virale très grave, qui se révèle très contagieuse et qui peut être mortelle. Assez rare de nos jours grâce à la vaccination, elle touche essentiellement les chats errants et ceux qui vivent en communauté ; les chatons et les chats les plus fragiles peuvent en décéder très rapidement (en quelques heures à peine).

Causes

Le typhus félin est causé par un parvovirus (virus pathogène) qui se développe dans la moelle osseuse et dans l’intestin du chat, entrainant une gastro-entérite infectieuse. Il touche principalement les chats sauvages, abandonnés et non vaccinés, qui se contaminent au moyen d’objets souillés par un animal malade. À noter qu’une chatte gestante peut transmettre la maladie à son fœtus, par l’intermédiaire du placenta.

Symptômes

Les principaux symptômes observés du typhus félin, apparaissant entre 2 à 5 jours après la contamination, sont :

  • une forte fièvre ;
  • des nausées et des vomissements ;
  • une perte d’appétit, voire une anorexie, et une perte de poids ;
  • des diarrhées hémorragiques ;
  • une grande fatigue et une léthargie ;
  • des douleurs abdominales ;
  • une déshydratation ;
  • et dans les cas les plus graves, des troubles neurologiques.

Traitement et prévention

Le typhus félin ne se soigne pas et dans 90 % des cas, les chats affectés en meurent. Le vétérinaire ne peut que tenter d’en alléger les symptômes avec des antibiotiques, des antidiarrhéiques et des antivomitifs.

Le seul remède reste la prévention qui est la vaccination, efficace à 100 %. Généralement ce vaccin est donné en même temps que celui du coryza, dès l’âge de 2 mois, avec deux rappels la première année, puis un rappel chaque année.
Il faut noter que même les chats d’intérieur doivent être vaccinés, car le virus responsable de la maladie peut être présent partout (sur les vêtements, sous les chaussures, sur des objets souillés qu’on a touchés, etc.).

La toxoplasmose

La toxoplasmose est une maladie infectieuse fréquente, assez courante en France. Dans la plupart des cas, elle est sans conséquence pour les chats en bonne santé ; seuls les félins affaiblis par une pathologie lourde (cancer, leucose…) peuvent voir la maladie évoluer et leur santé décliner.
Transmissible à l’homme, les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables car la toxoplasmose peut atteindre le fœtus et causer d’importantes anomalies congénitales.
Sachez que cette maladie est détectable en faisant un examen sanguin à l’animal (en recherchant la présence de leucoses et d’anticorps).

Causes

La toxoplasmose du chat est due à un parasite appelé Toxoplasma Gondii ou Toxoplasme. Des kystes contenant des milliers de toxoplasmes se développent dans le cerveau et les muscles des petits animaux (oiseaux, souris, mulots, rats…) que le chat va ingérer et il va ainsi se contaminer.
Ces toxoplasmes vont alors se multiplier dans ses intestins, être éliminés par les selles, puis contaminer d’autres animaux. Il faut savoir que même si le chat est souvent infesté par des toxoplasmes, il ne développe que rarement la maladie.

Symptômes

Il faut savoir qu’un chat atteint de toxoplasmose peut contaminer son entourage durant trois semaines maximum ; passé ce délai, il est immunisé contre le parasite.

Les symptômes de la maladie peuvent totalement passer inaperçus et être :

  • de la fièvre ;
  • des ganglions gonflés ;
  • une fatigue passagère ;
  • une baisse d’appétit temporaire ;
  • des diarrhées ;
  • une inflammation des yeux (signe caractéristique).

Traitement et prévention

Il existe des traitements pour soigner la toxoplasmose : le vétérinaire peut prescrire des antibiotiques et de l’acide folique. Toutefois, ces médicaments peuvent avoir des effets irréversibles non désirés sur les chats immunodéprimés.

Concernant la prévention, il n’existe pas de vaccin contre la toxoplasmose, mais le vétérinaire vous donnera certains conseils comme :

  • ne pas laisser sortir les chatons ou les jeunes chats ;
  • offrir une nourriture adaptée au félin (en évitant la viande congelée ou crue, susceptible d’être contaminée).

Notez que si un chat a l’habitude de sortir se promener, il est impossible de l’empêcher de rencontrer des petits animaux infectés ou de manger de l’herbe contaminée.

La maladies des griffes

Contrairement à ce qu’indique son nom, la maladie des griffes du chat (également appelée bartonellose ou lymphoréticulose bénigne d’inoculation) n’atteint pas les griffes de l’animal, mais elle se transmet à l’homme par l’intermédiaire des griffes du chat ou par une morsure ou la salive de l’animal.
Pour le chat, il s’agit en fait d’une bactérie qu’il porte et qu’il transmet, au moyen des puces ; les chats errants et les chatons de moins d’un an en sont considérés comme les principaux réservoirs. Il est possible d’effectuer un test sanguin au félin pour savoir s’il est porteur de la bactérie responsable de la maladie.

Causes

La maladie des griffes du chat est provoquée par la bactérie Bartonella henselae qui se loge dans les globules rouges de l’animal et dont le temps d’incubation est de 7 à 60 jours. La bactérie Bartonella clarridgeiae peut également être à l’origine de cette maladie.
La contamination du félin provient d’une piqûre de puce, de poux ou de tique et le chat peut rester porteur asymptomatique durant plusieurs mois.

Symptômes

Le chat porteur de cette bactérie, à l’origine de la maladie, ne présente absolument aucun symptôme. Il est ainsi un porteur sain. En revanche, un humain atteint de la maladie des griffes du chat va présenter plusieurs signes cliniques spécifiques.

Traitement et prévention

Un traitement antibiotique du chat contaminant existe, mais il élimine rarement la bactérie ; sa concentration diminue pendant le traitement et remonte ensuite.

Le seul remède à la maladie des griffes du chat est la prévention :

  • Il faut traiter le chat contre les puces et les tiques, puisque ce sont les vecteurs de la bactérie d’un animal à un autre.
  • Un traitement de l’environnement de l’animal contre les puces peut également être nécessaire pour empêcher la présence de parasites dans la maison.
  • Il faut combler les besoins du chat (alimentaires, affectifs, en terme de sécurité, au niveau des dépenses mentales et physiques…) pour le garder en bonne santé et éviter de le rendre agressif (afin qu’il n’ait pas envie de griffer ou de mordre).
  • Une ablation des griffes du chat pourrait sembler être une mesure efficace, mais cette pratique est strictement interdite, car elle est considérée comme handicapante pour le félin et surtout excessive.

Les autres maladies du chat

Nous venons d’aborder les maladies les plus fréquentes chez le chat, voyons maintenant d’autres pathologies rencontrées chez ces animaux. Notez bien que cette liste n’est pas exhaustive.

Le fibrosarcome félin

Le fibrosarcome félin est un cancer de la peau, qui se présente sous forme de tumeurs cutanées, dont l’origine serait des traumatismes à répétition. La présence de la maladie est détectée par ponction ou par biopsie réalisée par le vétérinaire. Un traitement, une radiothérapie et une chirurgie seront mis en place pour soigner l’animal. Plus la maladie est détectée tôt, plus les chances de guérison sont élevées, mais cela dépend évidemment des lésions et de leurs étendues.

Le SUF : Syndrome Urologique Félin

Le Syndrome Urologique Félin est une affection des voies urinaires de l’animal qui nécessite une consultation en urgence car son pronostic est mauvais si la prise en charge n’est pas rapide. Il est provoqué par la formation de cristaux dans la vessie et l’urètre. Le chat présente alors des difficultés à uriner avec des douleurs au moment de la miction, du sang dans ses urines et a une attitude anormale lorsqu’il est dans son bac à litière.

Le vétérinaire va alors lui administrer des antispasmodiques et des anti-inflammatoires, avant de pratiquer des examens plus approfondis (échographie, radiographie, analyse d’urine, etc.) et prescrire d’autres remèdes appropriés. Une chirurgie pourra s’avérer nécessaire pour évacuer les cristaux urinaires et une alimentation spécifique sera recommandée.

L’insuffisance rénale

Un chat peut souffrir d’insuffisance rénale (dysfonctionnement des reins) de manière aiguë ou chronique ; une prise de sang est nécessaire pour en confirmer le diagnostic et d’autres examens peuvent être réalisés. Les symptômes de cette maladie ne sont pas caractéristiques : vomissements, diarrhées, difficultés à uriner, augmentation de la soif, léthargie, etc.

En plus de la mise en place d’un traitement, une alimentation adaptée (avec moins de protéines et de phosphore) sera surtout préconisée et un contrôle régulier de l’évolution de la maladie sera nécessaire. Notez que certaines races de chats y sont plus sensibles, comme le Maine Coon, le Bleu Russe, l’Abyssinien, le Birman et le Siamois.

Le diabète

Les chats (notamment ceux en surpoids) peuvent être atteints de diabète, provoquant une réduction de la production d’insuline par le pancréas et une augmentation du taux de glycémie dans le sang, et donc un affaiblissement du système immunitaire du chat. S’il n’est pas traité, le diabète peut entraîner la mort de l’animal.

Les symptômes du diabète sont généralement un amaigrissement de l’animal malgré un bon appétit, une augmentation de la soif et une grande fatigue. Après confirmation du diagnostic par un vétérinaire, un traitement efficace (médicaments pour régler le taux d’insuline par exemple) sera mis en place et le chat pourra vivre longtemps. Un changement de régime alimentaire sera particulièrement recommandé.

La borréliose ou maladie de Lyme

La maladie de Lyme, appelée borréliose, se transmet par les piqûres de tiques, infestées par la bactérie responsable de cette pathologie. Elle ne doit pas être négligée car elle peut gagner le cœur ou les reins de l’animal, ou lui entraîner des paralysies. Les premiers symptômes de la maladie de Lyme surviennent généralement 2 à 3 mois après la morsure : le chat est fatigué, a de la fièvre et perd l’appétit. Cette pathologie se soigne très bien à l’aide d’un traitement antibiotique.

En prévention, il suffit d’administrer régulièrement des solutions anti-tiques et antipuces à l’animal et de surveiller sa fourrure après chaque promenade (en veillant à retirer les tiques au plus vite à l’aide d’un tire-tique).

La PIF : Péritonite Infectieuse Féline

La péritonite infectieuse féline est une pathologie très grave et incurable, due à un coronavirus. Elle touche généralement les jeunes chats vivant en collectivité, mais certaines races y sont plus prédisposées, comme les Birmans, les Abyssins et les Ragdolls. Il s’agit d’une inflammation du péritoine, la membrane qui recouvre les organes abdominaux. Les chats affectés présentent alors de la fièvre, des vomissements, des diarrhées, une perte d’appétit, un amaigrissement et une dégradation de leur état général.

Pour soulager l’animal malade, le vétérinaire lui prescrira des antivomitifs, des anti-inflammatoires et des antibiotiques pour éliminer les symptômes. Malheureusement, il n’existe aucun vaccin contre cette maladie mortelle.

La chlamydiose féline

La chlamydiose féline est une maladie provoquée par la présence de la bactérie chlamydophila felis ; elle touche plus particulièrement les chats vivant en communauté. Se transmettant par contact avec des secrétions nasales et oculaires, elle provoque une conjonctivite (avec un gonflement ou une rougeur des paupières), des éternuements, de la toux et des écoulements nasaux.

Il faut savoir que cette pathologie survient fréquemment suite à un coryza non pris en charge ou mal traité et qu’elle peut s’étendre aux poumons et entraîner des complications graves. Un traitement à base d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires et de collyres sera administré, mais la vaccination reste la solution la plus efficace.

L’acné du chat

Un chat atteint d’acné présente des signes au niveau de la lèvre inférieure et du menton, à cause d’une inflammation des glandes sébacées : il s’agit de petites croutes et de points noirs, qui se transforment en œdèmes, en boutons et en fistules plus ou moins graves. L’origine de cette pathologie viendrait d’un contact avec le plastique, c’est pourquoi les vétérinaires recommandent toujours des gamelles en inox ou en céramique pour les chats. Par ailleurs, elle peut toucher tous les chats : des chatons au séniors.

Sachez que l’acné du chat se soigne très bien, tout d’abord en tondant le menton de l’animal, puis en appliquant régulièrement sur la zone un soin antiseptique (spray ou shampooing) pendant 3 à 6 semaines. Il faut savoir, toutefois, que le chat qui a été touché par de l’acné peut développer la maladie plusieurs fois au cours de sa vie.

La pancréatite féline

La pancréatite féline (aiguë ou chronique) touche le pancréas de l’animal et provoque une perte d’appétit, un amaigrissement, des douleurs abdominales, des vomissements, et parfois une jaunisse. Touchant tous les chats (mâles, femelles, jeunes, vieux), son origine est inconnue, mais il semblerait qu’elle soit transmise par plusieurs virus et bactéries ou qu’elle fasse suite à un traitement. En tout cas, il est impératif d’agir rapidement car la maladie progresse très vite.

Il faut noter que le diagnostic de la pancréatite féline est difficile car les symptômes s’apparentent à de nombreuses pathologies. Le traitement va consister en un changement d’alimentation associé à des compléments alimentaires. Des médicaments seront aussi donnés pour soulager les douleurs violentes. À noter que le chat devra vivre tout le reste de sa vie avec cette maladie.

La RVF : rhinotrachéite virale féline

La rhinotrachéite virale féline (RVF) est une maladie grave très contagieuse qui déclenche, chez le chat, de la toux, de la fièvre, des éternuements, une perte d’appétit et donc une perte de poids, une déshydratation, une rhinite et une conjonctivite. Causée par l’herpès virus félin (FeHV-1) également responsable du coryza, elle se transmet par les sécrétions lacrymales et salivaires, et peut s’avérer mortelle. Elle provoque également des avortements chez les chattes gestantes.

Notez qu’il n’existe aucun traitement spécifique permettant d’enrayer la maladie, mais le vétérinaire va en traiter les symptômes grâce à des collyres, des solutions permettant de réduire les sécrétions nasales ou des corticoïdes en cas d’inflammation oculaire. Heureusement, cette maladie peut être prévenue par une vaccination annuelle.

La rage

La rage est un virus qui touche de nombreux mammifères. Éradiquée en France depuis plusieurs années, le risque de la contracter existe toujours, notamment au cours d’un voyage. Il est impératif de faire vacciner votre chat contre la rage car c’est une maladie mortelle.

Sachez qu’il existe 2 formes de rages chez le chat :

  • La rage furieuse, la plus connue, provoque des symptômes très visibles car l’animal change de comportement : il devient très agité, fou, nerveux et très agressif. Le virus contamine le cerveau, les nerfs puis s’étend dans les tissus et les glandes salivaires, d’où une hypersalivation de l’animal. D’autres symptômes apparaissent, comme des miaulements intenses et plaintifs, un animal toujours en alerte et qui se repose peu, beaucoup d’irritabilité même lors des caresses et l’animal a du mal à mâcher, à déglutir et à se déplacer. La mort brutale de l’animal survient entre 3 à 6 jours après les premiers signes.
  • La rage muette, moins connue, est moins visible que la première forme. Le chat va se retrouver progressivement paralysé, en commençant par la bouche ; il aura alors la langue qui pend, une hypersalivation, avec une paralysie de la mâchoire et de la face. Il ne pourra ainsi plus manger ni déglutir, puis il aura des soucis de locomotion et nerveux (contractions, tremblements, convulsions…). Son système respiratoire et tous les membres vont se paralyser, allant jusqu’à l’arrêt respiratoire au bout de 4 à 8 jours après les premiers signes.

Malheureusement, il n’existe aucun traitement pour soigner la rage. Toutefois, pour des raisons de santé publique, un animal enragé doit être pris en charge, isolé et placé sous surveillance. Le vétérinaire pratiquera une euthanasie au bout de 15 jours après la déclaration des symptômes. Aussi, pour éviter de telles souffrances à l’animal, pensez à faire vacciner votre chat.

Quelles sont les maladies transmissibles aux autres chats, aux chiens et à l’homme ?

Parmi les maladies du chat que nous venons de voir, certaines sont transmissibles aux autres chats, aux chiens et à l’homme. Voyons ceci plus en détails.

Les maladies transmissibles aux autres chats

Un chat peut transmettre les maladies suivantes aux autres chats :

  • Le coryza, par contact direct, des éternuements ou un souffle.
  • Le SIDA, par morsure ou lors des rapports sexuels.
  • La leucose féline, par contact direct, lors de morsures ou de léchages, ou à cause d’un partage de gamelle.
  • Le typhus félin, en reniflant des matières fécales du chat infecté.
  • La toxoplasmose, par contact direct.
  • La PIF (péritonite infectieuse féline), par voie orale ou nasale lors d’un contact avec des matières fécales infectées.
  • La chlamydiose féline, soit par contact direct avec des écoulements oculaires contaminés, soit par contact indirect avec des sécrétions de l’appareil respiratoire d’un chat infecté.
  • La RVF (rhinotrachéite virale féline), par des gouttelettes excrétées par la toux ou l’éternuement d’un chat infecté.
  • La rage, par morsure, griffure ou léchage d’un chat enragé.

Les maladies transmissibles aux chiens

Un chat peut transmettre les maladies suivantes aux chiens :

  • La toxoplasmose, par contact avec des excréments de chat contaminés.
  • La chlamydiose féline, par contact direct.
  • La rage, par morsure ou griffure du chat enragé.

Les maladies transmissibles à l’homme

Un chat peut transmettre les maladies suivantes à l’homme, elles sont alors appelées zoonoses :

  • Le typhus félin, en contractant les poux du chat contaminé et en se grattant.
  • La toxoplasmose, par contact direct avec l’animal ou avec sa litière.
  • La maladie des griffes, par griffure ou morsure de l’animal.
  • La chlamydiose féline, par contact indirect avec des sécrétions de l’appareil respiratoire du chat infecté (gouttelettes).
  • La rage, par morsure, griffure ou léchage de l’animal enragé.

Récapitulatif des maladies du chat et de leurs transmissions

Maladies du chat
Transmissible aux autre chats
Transmissible aux chiens
Transmissible à l’homme
Coryza
oui
non
non
Sida
oui
non
non
Leucose
oui
non
non
Typhus
oui
non
oui
Toxoplasmose
oui
oui
oui
Maladie des griffes
non
non
oui
Fibrosarcome
non
non
non
SUF
(syndrome urologique félin)
non
non
non
Insuffisance rénale
non
non
non
Diabète
non
non
non
Maladie de Lyme
non
non
non
PIF (péritonite infectieuse féline)
oui
non
non
Chlamydiose
oui
oui
oui
Acné
non
non
non
Pancréatite
non
non
non
RVF
(rhinotrachéite virale féline)
oui
non
non
Rage
oui
oui
oui

Tableau récapitulatif complet des maladies du chat

Maladies du chat
Causes
Symptômes
Traitement et Prévention
Transmission
Coryza
2 virus : l’herpès et le calicivirus
ou 2 bactéries : Chlamydophila felis et Bordetella bronchiseptica
Écoulements nasaux et des yeux
Conjonctivite
Toux chronique
Difficultés à respirer
Éternuements
Forte fièvre (de plus de 40°C)
Perte d’appétit et d’odorat
Petites plaies dans la bouche
Mauvaise haleine
Absence d’absorption d’eau
État de fort épuisement
Antibiotiques
Anti-inflammatoires
Collyres antibiotiques ou pommades oculaires
Antiviraux (cas complexes ou récidive)
Hospitalisation de l’animal
Aérosolthérapie pour les chats très calmes et coopératifs.

En prévention, il existe un vaccin
Aux autres chats
Sida
Un rétrovirus proche de celui du SIDA humain
Phase 1 :
Forte fièvre Abattement
Anorexie
Perte de poids importante
Phase 2 :
Aucun symptôme
Phase 3 :
Chat immunodéprimé, qui ne parvient plus à combattre le virus
Aucun remède, seules les infections qui découlent de l’immunodéficience sont traitées
Aucune prévention n’est possible, il n’existe aucun vaccin
Aux autres chats
Leucose
Le virus leucémogène félin (FeLV)
Forte fièvre
Diarrhée chronique
Vomissements
Gonflement des ganglions
Perte d’appétit
Amaigrissement
Importante faiblesse
Troubles respiratoires
Tumeurs
Médicaments symptomatiques (antibiotiques, perfusions, antivomitifs…)
En prévention, il existe un vaccin
Aux autres chats
Typhus
Un parvovirus (virus pathogène)
Forte fièvre
Nausées
Vomissements
Perte d’appétit, voire une anorexie, et une perte de poids
Diarrhées hémorragiques
Grande fatigue
Léthargie
Douleurs abdominales
Déshydratation
Troubles neurologiques (dans les cas les plus graves)
Médicaments symptomatiques (antibiotiques, antidiarrhéiques et antivomitifs)
En prévention, il existe un vaccin
Aux autres chats et à l’homme
Toxoplasmose
Un parasite, appelé Toxoplasma Gondii ou Toxoplasme
Fièvre
Ganglions gonflés
Fatigue passagère
Baisse d’appétit temporaire
Diarrhées
Inflammation des yeux (caractéristique de la maladie)
Antibiotiques
Acide folique
En prévention, il n’existe pas de vaccin.
Il est recommandé de ne pas laisser sortir les chatons ou les jeunes chats, et d’offrir une nourriture adaptée à l’animal (pas de viande congelée ou crue)
Aux autres animaux et à l’homme
Maladie des griffes
La bactérie Bartonella henselae
Aucun symptôme chez le chat, uniquement chez l’homme
Remède inutile car le chat n’est pas malade
En prévention :
Il faut traiter le chat contre les puces et les tiques, puisque ce sont les vecteurs de la bactérie d’un animal à un autre.
Un traitement de l’environnement de l’animal contre les puces peut également être nécessaire pour empêcher la présence de parasites dans la maison.
Il faut combler les besoins du chat (alimentaires, affectifs, en termes de sécurité, au niveau des dépenses mentales et physiques…) pour le garder en bonne santé et éviter de le rendre agressif (afin qu’il n’ait pas envie de griffer ou de mordre).
À l’homme
Fibrosarcome félin
Incertaines : des traumatismes à répétition
Tumeurs cutanées
Soins spécifiques
Radiothérapie
Chirurgie
Il n’existe aucun vaccin et aucune prévention possible
Aucune
SUF (syndrome urologique)
La formation de cristaux dans la vessie et l’urètre
Difficultés à uriner
Douleurs au moment de la miction
Présence de sang dans ses urines
Attitude anormale lorsque le chat est dans son bac à litière
Antispasmodiques
Anti-inflammatoires
Remèdes appropriés à la suite des résultats d’examens
Chirurgie possible
Alimentation adéquate
La seule prévention est de s’assurer que le chat boive suffisamment. Il n’existe pas de vaccin.
Aucune
Insuffisance rénale
Un dysfonctionnement des reins
Symptômes non spécifiques :
Vomissements
Diarrhées
Difficultés à uriner
Augmentation de la soif
Léthargie…
Remède spécifique
Alimentation adaptée (avec moins de protéines et de phosphore)
Contrôle régulier de l’évolution de la maladie
La prévention passe par une bonne alimentation et en s’assurant que le chat boive suffisamment. Il n’existe pas de vaccin.
Aucune
Diabète
Un surpoids de l’animal et/ou une mauvaise alimentation
Amaigrissement de l’animal malgré un bon appétit
Augmentation de la soif
Grande fatigue
Médicaments spécifiques (pour régler le taux d’insuline par exemple)
Changement de régime alimentaire
La prévention passe par une bonne alimentation, car il n’existe pas de vaccin
Aucune
Maladie de Lyme (borréliose)
Une ou plusieurs piqûres de tiques
Fatigue
Fièvre
Perte d’appétit
Antibiotique spécifique
En prévention, il faut appliquer des solutions anti-tiques et antipuces à l’animal et surveiller sa fourrure après chaque promenade. Il n’existe pas de vaccin
Aucune
PIF (péritonite)
Un coronavirus
Fièvre
Vomissements
Diarrhées
Perte d’appétit
Amaigrissement
Dégradation de l’état général
Antivomitifs
Anti-inflammatoires
Antibiotiques
Aucune prévention n’est possible, il n’existe pas de vaccin
Aux autres chats
Chlamydiose
La bactérie chlamydophila felis
Conjonctivite (avec un gonflement ou une rougeur des paupières)
Éternuements
Toux
Écoulements nasaux
Antibiotiques
Anti-inflammatoires
Collyres
En prévention, il existe un vaccin
Aux autres animaux et à l’homme
Acné
Une inflammation des glandes sébacées, à la suite d’un contact avec du plastique
Au niveau de la lèvre inférieure et du menton :
Petites croutes et points noirs, qui se transforment en œdèmes, en boutons et en fistules plus ou moins graves
Tonte du menton de l’animal
Application d’un soin antiseptique (spray ou shampooing)
La prévention consiste à choisir des gamelles en inox ou en céramique pour l’animal. Il n’existe aucun vaccin
Aucune
Pancréatite
Incertaines : maladie peut-être transmise par plusieurs virus et bactéries ou faisant suite à une prise de médicaments
Perte d’appétit
Amaigrissement
Douleurs abdominales
Vomissements
Jaunisse (parfois)
Changement d’alimentation associé à des compléments alimentaires
Médicaments pour soulager les douleurs violentes
Aucune prévention n’est possible, il n’existe aucun vaccin
Aucune
RVF (rhinotrachéite)
Le virus de l’herpès (FeHV-1)
Toux
Fièvre
Éternuements
Perte d’appétit
Perte de poids
Déshydratation
Rhinite
Conjonctivite
Traitement symptomatique (collyres, solutions permettant de réduire les sécrétions nasales ou corticoïdes en cas d’inflammation oculaire)
En prévention, il existe un vaccin
Aux autres chats
Rage
Un virus
En cas de rage furieuse :
Changement du comportement de l’animal (il devient très agité, fou, nerveux et très agressif)
Hypersalivation Miaulements intenses et plaintifs
Animal toujours en alerte et qui se repose peu Beaucoup d’irritabilité même lors des caresses
Difficultés à mâcher, à déglutir et à se déplacer.
En cas de rage muette :
Paralysie progressive, commençant par la bouche et la face
Hypersalivation
Troubles locomoteurs et nerveux (tremblements, convulsions…)
Aucun traitement possible
En prévention, il existe un vaccin
Aux autres animaux et à l’homme

Comment fonctionnent les assurances santé animales et quelles sont les maladies du chat prises en charge ?

Pour les maladies du chat qui ne possèdent pas de traitement curatif, les soins vétérinaires sont généralement très onéreux.
Avoir une assurance santé animale permet alors de prendre en charge une partie ou la totalité des frais engagés, à savoir :

  • les consultations chez un vétérinaire ;
  • les médicaments prescrits par le professionnel de santé animale ;
  • les hospitalisations du chat ;
  • les analyses de laboratoire ;
  • les examens d’imagerie médicale (échographies, scanners, IRM…) ;
  • les anesthésies ;
  • les actes de chirurgie ;
  • les techniques de médecines douces, etc.

Les exclusions de l’assurance santé animale

Certains actes vétérinaires ne sont toutefois pas remboursés par l’assurance santé animale, mais parmi ceux-ci, il existe des cas particuliers où la prise en charge se révèle possible.

Sont ainsi exclus :

  • les maladies congénitales et héréditaires ;
  • l’antériorité : tous les soins déclarés avant la souscription du contrat ne sont pas pris en charge, ainsi que leurs suites et conséquences durant la vie du contrat ;
  • les délais de carence (créés pour s’assurer que l’animal n’ait pas d’antériorités) : ils débutent à la date d’effet du contrat et sont généralement de 48 heures pour les accidents, 45 jours pour les maladies et 6 mois pour une chirurgie ;
  • les maladies dont les vaccins ne sont pas à jour : une pathologie, qui peut être évitée par une protection existante, ne sera pas remboursée si le vaccin ou ses rappels n’ont pas été faits.

Récapitulatif des maladies du chat et de leur prise en charge par l’assurance

Maladies du chat
Prise en charge par l’assurance santé animale
(* si les vaccins sont à jour)
Coryza
Oui *
Sida
Oui
Leucose
Oui *
Typhus
Oui *
Toxoplasmose
Oui
Maladie des griffes
Oui
Fibrosarcome
Oui
SUF (syndrome urologique félin)
Oui
Insuffisance rénale
Oui
Diabète
Oui
Maladie de Lyme
Oui
PIF (péritonite infectieuse féline)
Oui
Chlamydiose
Oui *
Acné
Oui
Pancréatite
Oui
RVF (rhinotrachéite virale féline)
Oui *
Rage
Oui *

Notre avis sur les maladies du chat

Il existe de nombreuses maladies chez le chat, qui peuvent affecter son bien-être et sa qualité de vie. Certaines sont plus fréquentes et plus graves que d’autres, telles que :

  • le coryza : maladie virale très contagieuse, elle provoque des symptômes respiratoires, mais elle peut être combattue par la vaccination et se traite avec des antibiotiques et des anti-inflammatoires ;
  • la leucose : maladie virale qui se confirme par un dépistage spécifique et qui affecte le système immunitaire du chat, malheureusement sans traitement et souvent mortelle. Il existe heureusement un vaccin efficace ;
  • la PIF (péritonite infectieuse féline) : inflammation virale qui touche l’abdomen, mais qui peut s’étendre aux reins, au foie, aux poumons ou au cerveau du chat. Très difficile à diagnostiquer et à traiter, elle n’a pas de vaccin et est généralement mortelle.

Ces pathologies sont parmi les plus courantes et les plus dangereuses, mais il en existe d’autres, comme le typhus, le SIDA ou la RVF (rhinotrachéite virale).

Pour protéger le chat de ces maladies, il est très important de le faire vacciner, de le nourrir correctement, de le vermifuger, de le surveiller et de consulter un vétérinaire au moindre doute. Ainsi, vous pourrez lui assurer une vie longue et saine.

FAQ

Quelles sont les différences entre le SIDA du chat et le coryza ?

Bien que ces pathologies touchent les chats vivant en communauté, plusieurs différences sont remarquables entre les deux :

  • Le SIDA est du à un seul rétrovirus, tandis que le coryza est du à 2 virus et à des bactéries.
  • Le coryza est une sorte de grippe qui attaque le système respiratoire du chat, alors que le SIDA lui crée une immunodéficience et le rend sensible à de nombreuses infections.

 

Le SIDA du chat et la leucose féline, est-ce la même chose ?

Non, absolument pas, les deux maladies virales sont souvent confondues à tort :

  • La leucose s’apparente à une leucémie avec des symptômes variés et qui durent, comme un manque d’appétit, de la fièvre, des troubles respiratoires et digestifs. Elle entraîne également une immunodéficience.
  • Le SIDA est une immunodéficience qui rend le chat sensible à toutes les infections. Il présente alors une anorexie et un fort abattement, puis il n’a plus de symptômes, ensuite la maladie passe en phase terminale où le chat ne parvient plus à lutter.

Quelle est la maladie la plus fréquente chez les chats ?

Le coryza, appelé grippe du chat, est la maladie la plus fréquente chez les chats. Due à un virus très contagieux, elle nécessite une prise en charge rapide car son traitement est long. Il faut savoir qu’un chat atteint reste porteur du virus toute sa vie.

Quelles sont les maladies du chat transmissibles à l’homme ?

Un chat peut transmettre à l’homme 5 maladies importantes : le typhus, la toxoplasmose, la maladie des griffes, la chlamydiose et la rage.

Quelles sont les maladies graves du chat ?

Les maladies graves et mortelles chez le chat sont : le typhus, la PIF (péritonite infectieuse féline), la leucose et le SIDA

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