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Les aliments toxiques et dangereux pour les chats

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Aliments toxiques chat

Parmi les causes de mortalité enregistrées chez les chats, la toxicité alimentaire fait partie des plus courantes. En tant que maître, vous devez donc, non seulement, lui offrir les nourritures favorables à sa bonne santé. Mais en plus, il faut également écarter celles qui lui sont toxiques, voire mortelles. 

Quels sont les aliments interdits aux chats ?

De nombreux aliments – que l’homme considère souvent comme inoffensifs – peuvent être dangereux pour la santé de votre chat. Certains conduiront à des troubles digestifs, tandis que d’autres provoqueront des difficultés respiratoires. Dans les pires des cas, certaines nourritures peuvent entraîner la mort immédiate du minou. En voici une liste non exhaustive. 

Evitez de lui proposer certaines boissons humaines

On ne vous le dit jamais assez : les chats ne sont pas comme les êtres humains. Arrêtons de penser que notre animal de compagnie fonctionne comme nous. Il ne tolère pas forcément ce que nous buvons ou mangeons.

L’alcool : un produit mortel pour le matou

Donner de l’alcool à un chat ou à un chien peut paraître anodin. Pourtant, c’est l’un des ennemis de l’organisme du félin. Cela pourrait arriver par accident ou, peut-être, par curiosité – certains veulent essayer pour voir l’effet. Sachez que c’est une boisson mortelle pour le chat, ne serait-ce qu’en petite quantité. Elle cause une lésion cérébrale et peut mettre l’animal dans le coma.  

Le café, le thé et le cacao : un taux élevé en caféine et en théine

On trouve dans ces boissons une forte teneur en alcaloïde (caféine et théine) qui stimule le système nerveux. Ce composant provoque une arythmie chez le chat. L’intolérance à l’alcaloïde se manifeste, également, par un trouble gastro-intestinal ou des convulsions.

Attention ! Le chocolat noir est, lui aussi, strictement interdit aux chiens et aux chats. Ces produits contiennent de la théobromine qui provoque des troubles musculaires et digestifs.

Le lait et ses dérivés : des aliments difficilement digestibles par les animaux

Vous pensez que les chats adorent le lait et que c’est excellent pour leur santé ? Détrompez-vous ! Après le sevrage, le système digestif ne produit plus l’enzyme responsable de l’assimilation du lactose. La consommation de produits de lait de vache entraîne, dès lors, une conséquence néfaste sur l’appareil digestif.    

Ecartez de son régime certains fruits et légumes !

On a tendance à penser que les ingrédients naturels sont toujours bons pour notre animal. Ce n’est pas toujours le cas, puisque le chat n’assimile pas automatiquement toutes les nourritures. Les fruits et légumes suivants sont à donc à éviter :

La pomme de terre, le chou, le navet, le champignon, les tomates, aubergines

La pomme de terre, ainsi que ces autres légumes incluant les choux, les aubergines ou les tomates, produisent une substance appelée la solanine. La solanine agit en défense naturelle de ces légumes afin de dissuader tous les insectes d’y entrer. Il faut savoir que c’est un neurotransmetteur et un inhibiteur.
Ainsi, la solanine peut causer une réduction de la fonction nerveuse, mais aussi organique comme au niveau des poumons, du cerveau, du cœur et plus essentiellement du foie.

L’avocat

Les félins sont des carnivores stricts qui sont pourvus d’un système digestif qui diffère entièrement du nôtre. Le problème de l’avocat est qu’il contient de la persine, un élément toxique aussi bien pour les canidés que pour les chats. S’il en ingère, même par accident, il est susceptible de vomir, d’être victime de diarrhées ou encore de développer une pancréatite en raison de sa teneur bien trop élevée en matières grasses.

Les noix 

Les noix peuvent être particulièrement à risques, et notamment les noix de Macadamia. Sachez qu’elles sont d’ailleurs également toxiques chez les chiens. Elles peuvent être à l’origine de dépression, d’hyperthermie, de léthargie ou de vomissements en raison de leur teneur phosphorique excessive. En cas d’ingestion, il sera nécessaire de se rendre directement chez le vétérinaire.

Les agrumes

Qu’il s’agisse de citrons, citrons verts, de mandarines, d’oranges ou de pamplemousses, le chat les déteste tout simplement tous. Comme chez le chien, les agrumes peuvent même être utilisés en qualité de répulsifs naturels et punition douce pour mauvais comportement. Il faut dire que le linalol ou encore le limonène sont très piquants et peuvent facilement irriter les muqueuses félines. Pour cette raison, il faudra également prêter attention aux saveurs de vos produits ménagers ou encore aux diffuseurs d’huiles essentielles. Evitez a tout prix les agrumes pour ne pas provoquer de douleurs gastro-intestinales ou encore d’irritation cutanée.

Le raisin 

Il est à proscrire de l’alimentation de votre compagnon, pour éviter une éventuelle intoxication.
Les raisins secs sont tout aussi dangereux chez les chats comme chez les chiens. Pourtant, ils demeurent encore assez inconnus à ce jour auprès des propriétaires. Les raisins et tous les affiliés à la même famille alimentaire peuvent causer de graves dommages au foie et doivent ainsi être évités à tout prix.

La viande crue : une charge bactérienne plus élevée

La consommation de viandes crues peut être fatale pour ces animaux. De préférence, privilégiez une alimentation cuite afin d’éliminer les bactéries ou les parasites. Bien qu’il soit riche en protéines, le poisson cru entraîne, par exemple, un déficit en vitamine B, de par sa composition.

Limitez leur consommation des nourritures transformées

Les thons en boîte, la mortadelle de volaille, les diverses charcuteries contiennent trop de sel et d’huile. Ils sont, certes, très alléchants, mais peuvent être nocifs pour le chat. Ils provoquent, notamment, une inflammation du pancréas. 
Dans le cas du thon en boîte, la consommation régulière peut provoquer une malnutrition dans la mesure où le poisson n’inclut pas ici l’ensemble des nutriments nécessaires à une bonne santé. Mais une dose de thon transformée excessive peut aussi causer un empoisonnement au mercure. Le mieux est de lui offrir du thon le plus naturel possible et de qualité humaine de temps en temps.

Les plantes liliacées : des sources d’anémie chez le félin

tulipes comme plantes liliacées

Ail, oignon, ciboule, échalote, poireau : ces plantes sont classées parmi les aliments dangereux pour la santé des chats et des chiens. Quelles que soient leurs formes (crues, cuites ou séchées), celles-ci possèdent toujours une forte teneur en soufre. Or, cette composition empêche le bon développement des globules rouges. Ce qui provoque une anémie chez les chats

La nourriture pour chiens

Même si vous remarquez que votre chat tourne autour de la nourriture de votre chien ou que la qualité de celle-ci n’est plus à remettre en question, ne le laissez pas s’en nourrir. La taille de la croquette, tout d’abord, est loin d’être adaptée tout comme les morceaux de viande dans les produits qui en contiennent.
Plus important encore, les besoins nutritionnels ne sont pas les mêmes. Les chats ont besoin de plus de viande et de graisses ainsi qu’un apport en taurine conséquent. Consommer de la nourriture pour chien pourrait causer des troubles gastro-intestinaux.

Le foie

S’il y a bien une viande qui est à éviter, c’est le foie. Bien qu’il renferme de bons éléments, il contient surtout une trop grande quantité de vitamine A. Un excès de vitamine A peut causer une hyperesthésie, des douleurs musculaires ainsi que des troubles osseux et squelettiques.
Pour la même raison, il sera bon d’éloigner le chat de l’huile de foie de morue. La spécificité de la toxicité de la vitamine A est qu’elle intervient sur un laps de temps et qu’elle n’est pas nécessairement visible de manière immédiate.

Les morceaux de charcuterie

Théoriquement, cela peut vous paraître logique de nourrir un chat 100 % carnivore de manière sauvage en lui offrant de la charcuterie bien charnue. Pourtant, celle-ci est particulièrement défendue en raison de sa teneur en graisses élevée. Ne troquez ainsi pas sa tranche de dinde ou d’agneau pour une charcuterie, même s’il semble intéressé. Un tel écueil peut se solder par de la diarrhée, des vomissements ou encore des épisodes de pancréatite sévère.

Le xylitol

Les édulcorants de manière générale sont à proscrire. Parmi eux, on trouve le xylitol qui constitue l’un des éléments les plus dangereux, aussi bien pour le chien que pour le chat. Il s’agit d’un substitut au sucre classique et surtout un alcool chimique que l’on retrouve dans certains aliments humains : les bonbons, les articles de boulangerie, les médicaments, etc. En cas de consommation chez le chat, il est susceptible de causer une hypoglycémie et une insuffisance hépatique.

Les plantes du jardin

Faites attention aux végétaux présents aussi bien chez vous que dans votre jardin. Un nombre impressionnant de plantes d’intérieur et d’extérieur sont toxiques pour le félidé. Une fois que vous avez identifié vos plantes d’intérieur, il devrait être assez simple de le maintenir à distance des éléments dangereux. Seulement, la tâche peut s’avérer plus ardue lorsqu’il s’amuse dehors. Parmi les plantes intérieures qui représentent un certain danger, nous avons les exemples suivants :

  • Aloès
  • Amaryllis
  • Chlorophytum
  • Croton
  • Euphorbe
  • Ficus
  • Gui
  • Mimosa du Japon
  • Philodendron
  • Pommier d’amour
  • Yucca

Parmi les plantes extérieures, on trouve :

  • Piment d’ornement
  • Persil
  • Oignon
  • Muguet
  • Lys
  • Laurier
  • Jonquille
  • Iris
  • Hortensia
  • Ginkgo biloba
  • Genévrier
  • Fougère
  • Eucalyptus
  • Colchique
  • Ciboulette
  • Azalée
  • Amandier
  • Ail

Les produits ménagers

Eloignez autant que possible les produits ménagers comme les détergents, les raticides ou les pesticides. Ils peuvent entraîner une mort immédiate. L’ingestion de toute substance contenant de la soude, toute sorte de décapant, de lessive pour le linge ou encore du produit vaisselle sera considéré comme une urgence vétérinaire. En effet, l’ingestion pourra être responsable de lésions œsophagiennes avec risque de striction qui entrave le bon passage des aliments même en cas de pronostic vital écarté.

Les restes de votre table

Comme chez le chien, les restes de table sont susceptibles de provoquer des intoxications alimentaires en raison d’une allergie à certains aliments. Bon nombre d’ingrédients sont, en effet, bénéfiques pour l’Homme, mais résolument toxiques pour le félidé. Il peut aussi être victime de problèmes digestifs, de ballonnements, de douleurs intestinales, de diarrhées ou de vomissements. Les restes comme les os de poulet ou les arêtes peuvent provoquer un étouffement ou un risque de perforation du système digestif.

Les conséquences d’une ingestion d’un mauvais produit

Les symptômes et conséquences de l’ingestion d’un aliment incompatible avec sa nature pourront varier selon l’aliment concerné.

Une intoxication alimentaire

Les intoxications alimentaires désignent l’ingestion involontaire de parasites, de toxines, de virus ou de bactéries après avoir bu ou mangé un élément contaminé.
Elle a pu être contaminée soit durant la récolte, la culture, le stockage, les étapes du traitement, mais surtout durant la préparation du produit fini. Bien que la plupart des intoxications soient sans grande conséquence, il arrive que certaines d’entre elles engagent le pronostic vital. Une surveillance au plus près permet toutefois de les éviter au mieux.

Provocation de maladies graves

L’alimentation, lorsqu’elle n’est pas conforme est le premier facteur à risques de maladies graves sur le long terme. Si elle permet au chaton de le protéger très tôt contre toutes les formes d’aléas de santé, elle peut également en être responsable lorsque le régime alimentaire est déséquilibré ou carencé.
Des taux excessifs ou inadaptés peuvent avoir des répercussions dramatiques sur sa santé dont de multiples formes de malnutrition, des cardiopathies, le diabète, des accidents vasculaires cérébraux entre autres.

Les cas spécifiques

Le cas du chocolat

Les premiers symptômes pourront se manifester environ 5 h suivant l’ingestion et jusqu’à environ une demi-journée après les faits sous la forme de divers symptômes :

  • Digestifs : des ballonnements, de la diarrhée, des vomissements, des spasmes digestifs.
  • Cardio-respiratoires : un ralentissement ou une accélération du rythme cardiaque.
  • Nerveux : de l’anxiété, de l’hypersensibilité, de la prostration, de l’agitation, tremblements et convulsions, des troubles locomoteurs.
  • Métaboliques : augmentation du volume d’urine ou de la température corporelle.

Le cas du raisin

Quelle que soit sa forme, le raisin reste un aliment toxique pour le chat. Il est déconseillé de lui donner sous peine d’entraîner une insuffisance rénale sévère, autrement dit l’incapacité totale des reins à filtrer convenablement le sang.

Le cas des féculents

Les féculents ne doivent pas être proposés au chat car l’amidon, présent dans certains aliments, comme les pommes de terre, peut être très mal digéré et insuffisamment assimilé chez le chat, strictement carnivore à la base. Son ingestion peut entraîner des fermentations excessives, produisant des gaz importants, ainsi que des diarrhées.

Les féculents apparaissent quasi nécessairement dans les croquettes étant donné qu’il est impossible d’élaborer une croquette sans amidon pour sa structure solide. Le problème est que l’amidon présent dans un certain nombre d’ingrédients comme le riz ou la pomme de terre peut être mal assimilée par le félin en raison de sa nature carnivore. La fermentation inadaptée produit alors des gaz, mais aussi des diarrhées.

Le cas de certains légumes

L’organisme du chat aura plus ou moins la même réaction (diarrhée et gaz) en cas de consommation excessive de poireaux, de pois chiches, d’oignons cuits, de lentilles, de petits pois, de poivrons à l’instar des céréales, par exemple. En cas de consommation légère, certains sujets peuvent ressentir quelques douleurs gastriques, sans grande conséquence sur le moyen terme.

Le cas du lait

Le lait est souvent un sujet à controverse, car nombreux sont les parents de félins qui pensent que tous les chats aiment laper le lait jusqu’à un âge adulte. En réalité, seulement certains d’entre eux peuvent se le permettre. Le reste des chats y seront devenus intolérants après le sevrage en raison du lactose. Quelle conséquence ? Le chat peut alors être victime de diarrhées dans une grande majorité des cas.

Le cas du pain

Le pain frais, notamment, est connu pour provoquer le système immunitaire. Il est notamment l’un des plus grands responsables du retournement d’estomac. Il génère souvent la formation de gaz. Il est relativement rare que sa consommation soit marquée par d’autres symptômes.

Le type de croquettes à éviter

Pour éviter les accidents et les intoxications, la première étape est d’éviter un certain type de croquettes. Généralement, il s’agira surtout des croquettes d’entrée de gamme qui cumulent les ingrédients douteux ou à risques.
On les trouve essentiellement en grandes surfaces, mais aussi dans certaines animaleries. Les croquettes à éviter peuvent être reconnues à certains de leurs attributs :

  • font partie des premiers prix du marché
  • majoritairement vendues en magasins non spécialisés
  • contiennent des sucres ajoutés
  • contiennent des additifs comme les conservateurs, les exhausteurs de goût et de textures
  • sont cuites rapidement et à haute température

Que faut-il faire en cas d’ingestion d’aliments toxiques ?

Lorsque votre chat ingère accidentellement un aliment toxique, une réponse prompte peut être cruciale pour préserver sa santé. Les signes cliniques évocateurs constituent des indices significatifs de l’urgence de la situation.

Les signaux d’alarme

Observez attentivement votre chaton pour repérer tout changement soudain dans son comportement et son état physique. Des indicateurs alarmants comprennent des vomissements répétés, une diarrhée intense, une léthargie manifeste, une perte d’appétit notable, des tremblements corporels, des convulsions, une hypersalivation ou encore une altération de la coordination. De tels signes ne doivent pas être négligés et appellent à une réaction immédiate.

Les mesures initiales à entreprendre

En cas d’ingestion suspecte, contactez sans délai votre vétérinaire ou une clinique vétérinaire d’urgence pour obtenir des directives professionnelles. Soyez prêt à fournir des informations détaillées, telles que la quantité et la nature de l’aliment ingéré, ainsi qu’une estimation de l’heure de l’incident.
Évitez de tenter de traiter vous-même le chaton à domicile, car cela pourrait aggraver la situation.

Éviter la provocation du vomissement

Contrairement aux chiens, il n’est généralement pas recommandé de provoquer artificiellement le vomissement chez les chats à domicile, car cela pourrait engendrer des complications supplémentaires. Respectez les conseils du vétérinaire quant aux mesures à prendre en fonction de l’aliment consommé.

Le rôle essentiel du vétérinaire

Le vétérinaire joue un rôle essentiel dans l’évaluation de la gravité de l’intoxication. Ils peuvent recommander des traitements spécifiques tels que l’administration de médicaments, la mise sous perfusion pour réhydrater le chaton et faciliter l’élimination des substances toxiques, voire réaliser des examens approfondis pour surveiller la fonction de ses organes vitaux.

Les gestes à adopter pour éviter l’accident

D’après les experts de la santé et du comportement félin, les accidents domestiques par négligence sont désormais aussi nombreux que les actes de malveillance. Cela souligne à quel point il est important de faire un peu plus attention à l’animal quand vous devez vous en occuper.
Parce que le chat est un animal perçu comme solitaire, on oublie parfois qu’il reste un sujet à surveiller ou, tout du moins, un animal sur lequel il faut veiller de son plus jeune âge à un stade plus avancé de sa vie :

  • Pensez à ranger tous vos produits d’entretien dans un lieu absolument inaccessible pour l’animal
  • Ne laissez aucune nourriture humaine, ni reste de table à la vue du chat
  • N’offrez pas de nourriture humaine sans vous assurer que vous pouvez lui en donner
  • Surveillez toujours un minimum votre chat
  • Même en cas d’ingestion involontaire, évitez le plus possible l’automédication si vous ne connaissez pas les produits, leur mode d’utilisation et conséquences

Les avis des nutritionnistes pour une bonne alimentation du chat 

Les nutritionnistes estiment qu’il est possible de nourrir son chat correctement sans grand risque pour sa santé si l’on suit certains gestes de sécurité.

Maîtriser la liste des ingrédients et des aliments à adopter

Outre le fait de bien refermer le placard à nourriture pour humains ou encore sceller celui des détergents, il suffira tout d’abord de bien connaître les aliments qui sont bénéfiques aux félins pour délimiter les zones de sécurité alimentaire pour le félin. Les vétérinaires et nutritionnistes préconiseront ainsi :

  • les bonnes viandes : le félidé peut consommer du poulet, du porc, du bœuf, du canard, du veau, du lapin, du veau. Il faudra éviter les assaisonnements et l’ajout de sel.
  • le poisson : il est excellent pour le chat à condition de retirer les arêtes.
  • le riz : le riz deux à trois fois plus cuit que pour l’Humain, non salé et en petites quantités. plus de 15 % de sa portion.
  • les légumes cuits : s’ils sont offerts en quantité maîtrisée, des légumes bien cuits comme les carottes, les courgettes et les petits pois peuvent être bénéfiques pour l’équilibre nutritionnel.

Notre avis et nos conseils

Il y a différentes manières de ne pas nourrir son chat correctement. Il peut s’agir d’une alimentation inadaptée, de quantités trop importantes ou, au contraire, menant à des carences. Mais, il y a également l’ingestion d’aliments qui sont considérés comme toxiques et dangereux pour les félins. Si l’ingestion d’un tel élément peut paraître anodine et l’affaire d’une fois, les conséquences peuvent être graves en fonction de l’aliment ou encore du niveau d’intolérance de l’animal.

L’importance de la détection

Pour certains parents de chats, l’ingestion d’un morceau de chocolat est l’équivalent d’un verre d’alcool fort non dilué. En réalité, cela peut être bien plus grave pour un animal tel que le chat. C’est la raison pour laquelle il sera essentiel de prêter attention à la symptomatologie. C’est en écoutant l’animal que vous saurez plus facilement et plus rapidement s’il a ingéré un aliment qui ne lui convient pas. Cela sous-entend qu’il peut ainsi s’agir d’une erreur, notamment s’il a pu s’emparer d’un reste de table, par exemple, échappant à votre surveillance. Plus vite vous détecterez les faits, mieux il pourra être traité et dans les meilleures conditions.

Le régime félin doit rester le régime félin

Afin d’éviter le plus possible les déconvenues toxiques, le mieux est de bien délimiter les alimentations. L’alimentation de l’Homme reste à l’Homme tandis que l’alimentation du félin reste au félin. Cette règle épargnera l’animal des ingestions d’aliments qu’il ne supporte pas.
Naturellement doté d’un comportement plus alerte et prudent que les chiens, par exemple, les félidés sont généralement protégés. Mais, lorsque la curiosité de l’inconnu l’emporte sur l’idée du risque, c’est là que le danger se présente. D’autant que leur petite corpulence fait en sorte qu’ils soient plus gravement touchés par un accident domestique comme l’intoxication.

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