Qu’est-ce qu’un chat allergique ?
Comme les humains, les chats allergiques développent une réaction immunitaire excessive en présence de substances a priori inoffensives. Certains animaux naissent avec une prédisposition génétique.
D’autres développent des réactions sans raison apparente. Les symptômes surviennent souvent après une exposition prolongée aux allergènes. Le diagnostic peut être posé à tout moment dans la vie du chat.
Ce qui peut aggraver la santé du chat allergique
Les symptômes d’une allergie ne sont pas forcément graves. Mais certains éléments contribuent à faire empirer l’état de santé du chat, tels que :
- un poids faible pouvant induire des difficultés à maintenir la masse musculaire ;
- une exposition répétée à l’allergène, pouvant aggraver la réaction ;
- une infection survenant à cause des démangeaisons, si la peau saigne;
- un stress lié à l’environnement ou à un changement du mode de vie ;
- une alimentation de basse qualité ou inadaptée ;
- une absence de traitement ou le suivi d’un traitement inadéquat ;
- une introduction de nouveaux allergènes ;
- un lieu de vie humide, poussiéreux, infecté ou sale ;
- une maladie auto-immune déjà présente ;
- un déséquilibre des hormones.
Pourquoi est-ce primordial d’identifier les allergies du chat ?
Sans prise en charge adaptée, votre animal de compagnie favori va perdre en qualité de vie. Réagissez au plus vite si vous avez un doute sur des réactions saisonnières ou récurrentes. Le diagnostic est posé par le vétérinaire. Le traitement améliore la qualité de vie de votre félin. Cela permet aussi de prévenir d’éventuelles complications comme le choc anaphylactique.
Les allergies non traitées affectent la santé globale du chat. Il peut changer de comportement, avoir du mal à se nourrir ou à côtoyer ses semblables. Agissez pour son bien-être en consultant un professionnel capable de vous proposer des solutions adaptées.
Les signes qui ne trompent pas
Observez attentivement votre animal de compagnie au cours de la journée. Tout comportement inhabituel devrait vous interpeler. Plus précisément, cherchez à identifier les signes caractéristiques de l’allergie.
Prurit/démangeaisons intenses
C’est souvent ce qui transparait le plus chez les chats allergiques. Les démangeaisons récurrentes de la peau, dues à l’inflammation, se manifestent par des signes concrets. Le chat se gratte avec ses griffes. Il se lèche constamment et frénétiquement d’une façon très différente du toilettage. Il peut aussi se mordre jusqu’à s’ouvrir la peau, ou se frotter contre du mobilier.
Alopécie/perte de poils
Des zones chauves apparaissent aux endroits où le félin se lèche et se gratte. L’alopécie concerne surtout la tête, le cou, les pattes et la base de la queue. Vous retrouvez aussi des touffes de poils arrachées par le grattage dans la maison.
Irritation de la peau
Des plaques rouges apparaissent sur la peau de votre animal ? Par endroit, la peau semble gonflée ou présenter des renflements ? Ces symptômes de l’irritation sont typiques des allergies saisonnières ou alimentaires. Si le chat continue à se gratte, une infection cutanée peut se déclarer.
Toux, éternuements et respiration sifflante
L’allergie respiratoire se manifeste par des troubles ORL. Votre chat peine à respirer correctement. Il éternue souvent ou semble tousser sans raison apparente. Un léger sifflement se produit parfois lors de l’inspiration.
Écoulements au niveau des yeux et du nez
Associé à d’autres signes, un écoulement clair nasal constitue une preuve marquante d’allergie. Les yeux sont alors larmoyants, et le chat éternue fréquemment.
Troubles digestifs
À eux seuls, les troubles digestifs ne sont pas une caractéristique formelle d’allergie. Cependant, si votre chat vomit plus que la normale, perd l’appétit ou présente une diarrhée, cherchez d’autres symptômes qui confirment le diagnostic.
Comportement inhabituel
Là aussi, le changement de comportement ne suffit pas à déterminer qu’un félin souffre d’allergie. Mais un chat soudainement léthargique, nerveux ou moins enclin au contact témoigne d’un inconfort. Celui-ci est sans doute du à une réaction allergique si d’autres symptômes vont dans ce sens.
Les quatre formes d’allergies chez le chat
L’allergie du félin prend différentes formes. Les 4 types recensés ci-dessous correspondent à des réactions immunitaires variées.
L’allergie de type 1 : l’hypersensibilité immédiate
C’est la plus rapide des réactions. Elle se produit dans les secondes ou minutes qui suivent l’exposition du chat à l’allergène. Le type 1 est le plus courant chez les félins.
En présence de l’allergène, des anticorps IgE sont libérés presque immédiatement. L’histamine augmente dans l’organisme et entraine les symptômes.
L’allergie de type 2 : l’hypersensibilité cytotoxique
Dans cette forme d’allergie, les cellules immunitaires attaquent par erreur d’autres cellules de l’organisme du chat. Les symptômes apparaissent quelques heures après l’exposition à l’allergène.
Les allergies de type 2 découlent surtout des médicaments, des vaccins, des maladies auto-immunes ou des infections. Elles ne sont pas déclenchées par la nourriture ou l’environnement.
L’allergie de type 3 : l’hypersensibilité à complexes immuns
Quelques heures après le contact avec l’allergène, le système immunitaire réalise des complexes immuns. En d’autres termes, il lie entre eux des antigènes et des anticorps. Cela forme des paquets qui viennent se loger sous la peau, dans les articulations ou dans les reins du chat. Les symptômes sont très spécifiques.
L’allergie de type 3 provoque l’apparition de zones enflées, rouges et douloureuses. Elle découle de maladies chroniques, d’inflammation, de maladie auto-immune, de médicaments ou de vaccination.
L’allergie de type 4 : l’HSR, hypersensibilité retardée
L’on parle d’hypersensibilité retardée si les symptômes se déclarent plus de 6 heures après le contact avec l’allergène. Le délai atteint parfois plusieurs jours ce qui rend le diagnostic complexe. Dans ce type d’allergie, ce ne sont pas les anticorps de type IgE qui réagissent. Les cellules immunitaires transportent l’antigène jusqu’aux lymphocytes T. Ces derniers doivent ensuite se reproduire puis migrer vers la substance jugée indésirable. C’est ce qui explique ce délai plus important.
L’allergie de type 4 se manifeste en cas de greffe, mais aussi après un vaccin, lors de contacts avec des métaux ou après la prise d’un médicament.
Quelles sont les différentes allergies chez un chat ?
La notion d’allergie chez le félin regroupe plusieurs cas. Apprenez à identifier les différentes allergies possibles chez un chat. Vous distinguerez plus facilement les signes relatifs à chaque situation.
Les allergies alimentaires
Remplir la gamelle de croquettes ou donner une pâtée est un geste banal pour tout propriétaire d’un félin. Imaginez-vous parfois que ces soins du chat puissent être la cause d’un inconfort ? L’allergie alimentaire témoigne de la réaction du système immunitaire à une molécule présente dans la nourriture consommée. La coupable est souvent une protéine. Celle-ci peut être ingérée des années sans problème avant de donner lieu à une allergie. Les sources de protéines les plus concernées sont :
- le boeuf ;
- le poulet ;
- les poissons ;
- le lait de vache ;
- les oeufs.
Parmi les symptômes liés à l’allergie alimentaire du chat, recherchez en particulier des démangeaisons et rougeurs de la peau, une chute de poils, ainsi que des troubles gastro-intestinaux.
La pose du diagnostic d’allergie alimentaire implique l’éviction totale de toutes les protéines. Le chat suit un régime spécial durant plusieurs semaines, avec une seule source de protéine. Si les symptômes semblent régresser, la protéine est identifiée comme non allergisante. Une autre protéine peut alors être ajoutée jusqu’à trouver celle qui pose un problème.
Son éviction définitive et totale de la nourriture consommée est ensuite prescrite. Faites attention à tout ce que vous donnez à votre chat le cas échéant. Les friandises, les compléments, et même certains médicaments peuvent contenir la protéine allergisante.
Allergie versus intolérance alimentaire du chat : comment les différencier ?
L’intolérance alimentaire produit les mêmes troubles digestifs que l’allergie. Le chat concerné peut vomir après les repas. Il présente des diarrhées ou a du mal à aller à la selle.
En revanche, les signes cutanés sont absents. Ce sont ces derniers qui doivent faire pencher le diagnostic vers l’allergie alimentaire.
Les allergies aux piqûres de puces
Un chat qui se gratte fréquemment est probablement infesté par des puces. Mais tous les animaux ne sont pas sensibles de la même façon à ces parasites. Ceux qui présentent des symptômes plus marqués sont atteints de dermatite allergique aux piqûres de puces, ou DAPP. En fait, ce sont des protéines issues de la salive des parasites qui provoquent la réaction immunitaire et l’inflammation.
Les symptômes sont principalement cutanés. Ils incluent des grattages réguliers, des mordillements et des léchages appliqués sur certaines zones. Le cou, la tête, le dos, les flancs et le ventre sont davantage touchés. Observez ces parties du corps et vous remarquerez une perte de poils localisée chez le chat allergique. La DAPP entraine aussi l’apparition de papules (communément appelés des boutons) sur les membres et les oreilles de l’animal.
Une seule piqûre de puce peut provoquer une réaction intense en cas d’allergie. Il n’est donc pas nécessaire que votre maison soit envahie de parasites. Les puces sont contractées au contact des autres animaux, à l’extérieur ou lors de la visite de personnes porteuses d’œufs sur leurs habits. Le diagnostic se base donc sur un descriptif détaillé des conditions de vie du chat. En plus du traitement antiparasitaire, il est possible de réaliser un test sanguin ou cutané pour confirmer la DAPP.
La prévention est essentielle dans le cadre d’une allergie aux puces. Pour éviter la réinfestation, nettoyez consciencieusement le logement. Appliquez régulièrement le produit antipuces prescrit, surtout durant l’automne. Les puces apprécient la chaleur et l’humidité de cette saison.
Les allergies à des éléments de l’environnement
Comme les humains, les chats sont sensibles à certains allergènes présents dans l’environnement. Les symptômes s’avèrent semblables à ceux d’une allergie alimentaire. Ils incluent parfois des problèmes respiratoires ou des écoulements au niveau des yeux et du nez. Les substances responsables de dermatite chez les animaux comprennent :
- le pollen des plantes ;
- les acariens présents dans la poussière ;
- les moisissures dans les milieux humides ;
- les spores libérées par les champignons ;
- la fumée de cigarette ;
- certains parfums d’ambiance.
Les signes de l’allergie environnementale ne sont pas spécifiques. Le diagnostic est donc difficile. L’apparition de réactions saisonnières ou liées à des conditions précises doit alerter. Le vétérinaire peut aussi effectuer des tests biologiques pour repérer les allergènes responsables.
Le CGEF, complexe granulome éosinophilique félin
La cause du CGEF est inconnue chez les chats. Toutefois, certains éléments tels qu’une infestation par des parasites agissent comme déclencheurs. Du fait des réactions inflammatoires excessives, des nodules apparaissent au niveau des muqueuses. Observez l’intérieur de la bouche de votre chat pour les repérer. La tête, l’intérieur des cuisses sont également des zones touchées par le développement de ces petites lésions. Elles s’avèrent très douloureuses pour l’animal et impactent fortement son bien-être.
Les allergies respiratoires
Vous avez l’impression que votre chat a de l’asthme ? Il souffre peut-être d’allergie respiratoire. Celle-ci survient après l’exposition à un allergène qui se propage dans l’air. Elle se caractérise essentiellement par de la toux, des éternuements et des difficultés à respirer.
Les allergies de contact
C’est une forme plus rare d’allergie chez le chat. Elle va surtout se manifester après l’application d’un produit de toilettage ou d’une pommade sur la peau. Certains revêtements en tissu ou en plastique causent aussi une dermatite de contact.
Comment savoir si mon chat est allergique ?
Seul le vétérinaire est apte à poser un diagnostic. Emmenez votre chat consulter si vous repérez certains symptômes évocateurs. L’examen du félin débute généralement par une anamnèse. C’est un récapitulatif des antécédents de votre animal de compagnie. Mentionnez tous les points qui vous semblent pertinents, dont :
- les maladies ou affections déjà répertoriées ;
- la présence ou non d’autres animaux chez vous ;
- les éventuels déménagements et changements de routine qui ont eu lieu ;
- le type d’alimentation donné ;
- les traitements appliqués chaque saison comme les antiparasitaires.
L’examen spécialisé pour identifier les causes de l’allergie
Après l’incontournable examen clinique global, le vétérinaire va axer sa recherche sur les causes de l’allergie. La pratique la plus courante est l’éviction. Le chat adopte un régime spécifique excluant certaines protéines. Ou bien, dans le cas d’une allergie respiratoire, vous cessez d’utiliser un produit ménager. Si les symptômes s’atténuent après quelques semaines, le résultat est concluant. Lors de la réintroduction de l’allergène, le diagnostic est confirmé si la gêne revient chez l’animal.
Toutes les allergies ne peuvent pas être décelées de la sorte. Le vétérinaire réalise si nécessaire des tests plus poussés. Il effectue un test sérique en prélevant du sang. Il peut aussi mener un test intradermique par voie cutanée.
Sollicitez des conseils de la part de votre vétérinaire. Il pourra vous aiguiller pour améliorer une dermatite le temps que l’éviction porte ses fruits. Il vous recommandera sans doute une marque alimentaire, ou un antipuce qui a fait ses preuves.
Les causes
Pourquoi les chats développent-ils des allergies ?
La réaction immunologique des chats allergiques
C’est lors d’une première exposition à l’allergène que le système immunitaire le classifie comme une menace. Il déclenche la production d’anticorps spécifiques. Quand une nouvelle exposition se produit, les anticorps reconnaissent instantanément la substance. Ils s’y accrochent et activent les cellules de défense du félin. Ces cellules immunitaire libèrent différents éléments chimiques dont l’histamine. Vous connaissez sans doute le nom de cette substance irritante pour l’organisme humain. De la même façon, elle provoque des symptômes d’allergie chez le chat, principalement respiratoire et cutanés.
L’influence de la race et de la génétique
Tous les chats domestiques sont susceptibles de développer une allergie. Mais certaines races semblent prédisposées. Par exemple, les Abyssins et les Siamois seraient davantage impactés par les allergies environnementales ou saisonnières.
La génétique joue aussi un rôle majeur. Une prédisposition dans l’ADN induit une hypersensibilité du système immunitaire. Celui-ci réagira plus facilement en excès que celui d’un chat sans prédisposition particulière. L’anamnèse est d’autant plus importante pour déterminer si les géniteurs du félin ont connu des allergies.
Le poids de l’environnement
Le développement des allergies du chat est fortement influencé par l’environnement. Parmi les facteurs qui augmentent le risque d’allergie, l’on retrouve :
- la présence d’allergènes dans l’air ou dans le logement ;
- les conditions de vie difficiles ;
- la pauvreté ou l’inadéquation du régime alimentaire.
Les traitements
Le traitement d’une allergie du chat dépend du type contracté. Lors des crises sévères, le vétérinaire prescrit un médicament antiallergique. Il s’agit souvent de comprimés ou de gélules de cortisone. Les médicaments ne sont pas toujours indiqués car il existe d’autres solutions naturelles. Pensez aussi à appliquer tous les conseils donnés par le vétérinaire.
Allergie alimentaire : les traitements habituels
Dans les cas d’allergies alimentaires, la première étape est d’isoler l’allergène afin de le retirer de l’alimentation. Pour ce faire, on se tourne vers la nourriture la plus « simple » possible avant d’intégrer à nouveau un par un d’autres ingrédients. Ainsi, il est facile de trouver lequel provoque une réaction !
Des régimes spécialement conçus pour séparer les différents types de protéines existent afin de trouver facilement le coupable, si celui-ci n’est pas dans les céréales ou dans les ingrédients superflus comme les colorants.
En attendant, bien sûr, la prise en charge des symptômes est une partie importante du traitement ! Que les allergies se manifestent par des problèmes intestinaux ou cutanés, il est possible de soulager votre animal jusqu’à ce qu’il soit à nouveau en parfaite santé.
Quelles croquettes anti-allergie ?
Il existe de nombreuses croquettes conçues pour limiter les risques d’allergie chez le chat, généralement formulées sans céréales et avec des protéines peu transformées pour se rapprocher de l’alimentation naturelle du félin de compagnie. En utilisant des protéines très classiques et faciles à assimiler comme le poulet ou la dinde, ou au contraire des viandes plus exotiques, le risque d’allergie est largement diminué, et tous les besoins énergétiques sont comblés ! Voici une petite sélection parmi les meilleurs choix actuellement sur le marché, avec notre choix favori !
Notre choix : Ultra Premium Direct – Chats sensibles Sans Céréales
Ultra Premium Direct propose sa propre gamme de produits pour animaux spécialisés, de la nourriture au shampooing en passant par de délicieuses friandises. Évidemment, il était impossible pour la marque de ne pas offrir une référence de croquettes sans céréales !
Le produit
Ici, pas de sanglier ou de viande d’ours polaire chassée à la lance ! On revient au basique avec du poulet, du porc, de l’huile de saumon, de la chondroïtine pour les articulations, avec un peu de fécule de pomme de terre pour lier le tout. Sans céréales, cette recette enrichie en vitamines et oligo-éléments est adaptée aux individus adultes non stérilisés ayant une activité moyenne ; elle peut donc, au besoin, être complémentée pour s’adapter plus totalement aux besoins de l’animal.
Prix
Environ 10€ le kilo, pouvant descendre à moins de 6€/kilo pour un achat en lot.
Notre avis
Des croquettes simples mais efficaces, qui peuvent aisément s’adapter à n’importe quel animal adulte. Le poulet est une protéine rarement refusée par les chats, ce qui rend ces croquettes intéressantes pour les animaux ayant tendance à être un peu difficiles !
DAPP : les traitements habituels
Appliquez un antipuce efficace et systématique à votre chat s’il est sensible à la salive des puces. Conservez un environnement propre et traitez si besoin l’intérieur du logement. Pensez notamment à laver toutes les literies et à aspirer le sol. Les oeufs de puce se logent volontiers entre les lattes des parquets.
L’application d’un shampoing anti-inflammatoire favorise le confort du chat dérangé par les démangeaisons. Si les symptômes sont trop sévères, le vétérinaire prescrira un corticostéroïde ou de la chlorphéniramine (antihistaminique) afin de limiter l’inconfort.
Allergie à l’environnement : les traitements habituels
Le traitement d’une allergie à l’environnement est rarement l’éviction, complexe à mettre en oeuvre. La prise en charge du chat allergique induit plutôt un traitement médicamenteux. Les stéroïdes et les immunomodulateurs réduisent l’inflammation. Offrez un bain thérapeutique à votre chat pour le soulager de ses démangeaisons.
La désensibilisation est parfois proposée. Cette immunothérapie spécifique consiste à administrer des doses d’allergène au chat. Les doses sont progressivement augmentées pour que le système immunitaire s’y habitue.
D’autres options naturelles pour soulager les allergies chez le chat
L’acupuncture, pratiquée sur les chats allergiques, soulage la douleur et l’inflammation. Certains ingrédients comme l’aloe vera, la camomille infusée ou l’huile de coco contribuent à l’apaisement de la peau. Enfin, l’apport équilibré par la nourriture aide à soutenir le système immunitaire.
Notre avis sur les allergies des chats
Même si les symptômes sont relativement bénins, ne laissez pas s’installer une allergie chez votre chat. C’est d’abord très inconfortable pour votre animal domestique. La maladie peut également empirer avec le temps. Elle fragilise les défenses immunitaires de l’animal et l’expose à d’autres infections secondaires.
Lisez bien tous les conseils donnés dans cet article. Vous dépisterez plus rapidement les symptômes d’une allergie et réagirez à temps. Une allergie bien traitée n’occasionne que peu d’inconvénients sur la santé du chat.
FAQ
Comment reconnaître une allergie chez un chat ?
Les signes les plus évidents de l’allergie chez le chat domestique sont les démangeaisons. Des difficultés respiratoires, des changements de comportements, des troubles de la digestion vont de pair avec ce symptôme. La condition du chat allergique s’améliore nettement lors de l’éviction de l’allergène, quand cela est possible.
Comment soigner un chat qui fait des allergies ?
Seul le vétérinaire peut poser le bon diagnostic pour les allergies de votre chat. Suivez les conseils qu’il vous donne :
- administrer un traitement ou un médicament ;
- réaliser un régime d’éviction ;
- agir sur la cause de l’allergie (puces, humidité, plantes du jardin, etc.) ;
- améliorer le bien-être du chat, par exemple avec des produits apaisants.
Un chat peut-il être allergique au pollen ?
Oui, le chat peut développer une allergie au pollen. Les symptômes apparaissent pendant la saison correspondante et régressent le reste de l’année.
Comment éviter qu’un chat allergique se gratte ?
Les shampoings antiseptiques ou les cataplasmes à l’argile soulagent les démangeaisons du chat. Parlez-en avec votre vétérinaire pour qu’il vous explique comment procéder. Il peut aussi se charger de couper les griffes de l’animal pour éviter les plaies trop profondes lors du grattage.
Il existe des vêtements de protection à faire porter à votre chat, s’il les tolère, en attendant la disparition des symptômes.