Ce qu’il faut savoir sur le diabète chez le chat
Le diabète ne touche pas uniquement les humains, ce problème de santé peut également atteindre les animaux de compagnie, dont les chiens et les chats.
La définition du diabète du chat
Le diabète félin est une maladie chronique liée au dérèglement de la sécrétion d’insuline et à sa mauvaise assimilation par l’organisme. L’insuline est une hormone fabriquée par le pancréas via les cellules endocrines bêta des îlots Langerhans. Son rôle est de réguler le taux sucre (glucose) dans le sang et d’alimenter toutes les cellules du corps, en particulier celles des muscles et du cerveau.
Sans cette hormone, l’organisme est incapable d’assimiler le glucose consommé par l’animal et donc de l’utiliser. Ce sucre, présent en excès ou éliminé à outrance par l’organisme, augmente les risques de troubles et de maladies graves chez le chat.
Quels sont les différents types de diabète félin ?
On généralise souvent en parlant de diabète sucré pour désigner cette maladie. Derrière cette expression se cache en réalité trois types de diabète. Le type I est insulinodépendant, les diabètes de types II et III sont non-insulinodépendants.
Diabète de type I (ou juvénile)
Il se caractérise par une absence totale de sécrétion d’insuline dès la naissance du chaton. Très rares, les cas sont majoritairement dus à une malformation du pancréas, notamment lorsque cet organe ne dispose pas d’îlots Langerhans.
Diabète de type II (ou gras)
Les chats qui en sont atteints ont un taux d’insuline trop élevé dans le sang. Cela indique que le pancréas surproduit cette hormone ou que son action est nulle (un défaut dans la composition des cellules peut être une cause de ce phénomène). Représentant 80 % des cas, le diabète de type II est le plus répandu chez le chat.
Diabète de type III (ou maigre)
Dans ce cas-là, la présence d’insuline dans le sang est insuffisante. L’organisme ne parvient pas à produire suffisamment de cette hormone pour traiter le glucose. Ce dérèglement peut être lié à un facteur interne (les îlots Langerhans ne produisent plus d’insuline) ou à un facteur externe (nourriture trop chargée en glucose par rapport aux capacités d’assimilation du corps).
Ce diabète est souvent une conséquence d’un diabète de type II non traité.
Quelles sont les races de chats les plus touchées ?
Toutes les races peuvent être touchées par le diabète. Cependant, des prédispositions génétiques augmentent le risque chez certains chats. Voici les races les plus fréquemment atteintes.
- L’Abyssin
- Le Burmese
- Le Bleu russe
- Le Norvégien
- L’European Shorthair
- Le Sacré de Birmanie
Les mâles stérilisés sont plus touchés par le diabète que les femelles, toutes races confondues. En outre, les chats d’élevage développent moins de diabète que les animaux sans pedigree. En effet, les éleveurs évitent la reproduction entre les chats diabétiques afin de limiter les risques d’une transmission héréditaire.
Les maladies prédisposantes
Certaines pathologies peuvent présenter un environnement plus propice au développement du diabète sucré. C’est le cas de :
- certaines infections pulmonaires, urinaires et bucco-dentaires ;
- la cataracte, toutefois plus rare chez le chat ;
- un dysfonctionnement du métabolisme graisseux avec une augmentation des triglycérides et du cholestérol dans le sang ;
- certains troubles de la mobilité liés à l’altération des nerfs périphériques.
Quelle est l’espérance de vie d’un chat diabétique ?
L’espérance de vie d’un chat atteint par cette maladie féline dépend de nombreux facteurs. Sa race, son sexe et son cadre de vie ont une incidence non négligeable sur la longévité de l’animal.
Si le diabète est pris en charge très tôt, le traitement n’affectera pas la durée de vie du chat.
Le cas du chat sans traitement
La maladie, lorsqu’elle est traitée comme il le faut, n’est pas nécessairement une fatalité pour le chat.
Il est en effet possible de maintenir une espérance de vie tout à fait correcte, sans avoir à réduire sa qualité de vie. Sans traitement, toutefois, l’animal peut faire l’expérience d’une dégradation rapide de son état de santé, à commencer par l’affaiblissement de sa mobilité, des troubles neurologiques, des difficultés à s’alimenter, une acidocétose, avant de mener fatalement à la mort précoce.
Les conséquences d’un manque d’insuline pendant une semaine
L’importance de l’insuline est telle que le félin ne peut s’en passer, ne serait-ce que pendant une semaine. Auquel cas, son taux de sucre dans le sang peut augmenter de manière préoccupante.
La dégradation rapide des graisses comme des muscles peut donner lieu à l’acidocétose, avant de se manifester sous forme de diarrhée, de vomissements chroniques, puis de déshydratation irréversible.
En cas de coma, il n’y aura alors plus lieu de sauver l’animal.
L’espérance de vie en cas d’absence de traitement
Il peut être compliqué d’établir des données précises, car cela dépendra de nombreux facteurs. Toutefois, la maladie peut évoluer très rapidement, notamment une fois que les organes commencent à se dégrader.
Il n’est alors pas rare que le chat succombe à sa condition en quelques semaines, voire en quelques jours seulement, après avoir démontré des signes de stabilité pendant plusieurs semaines et même plusieurs mois.
Les signes qui ne trompent pas
Les diabètes de type II et III se développent progressivement. Surveiller son animal dans ses habitudes permet de détecter rapidement les premiers signes de la maladie. Attention cependant, de nombreuses pathologies se repèrent grâce à des symptômes similaires à ceux du diabète. Ainsi, seul un vétérinaire saura déterminer si le chat souffre de cette maladie ou d’une autre.
Voici les indices qui doivent vous alerter sur un potentiel diabète.
Des troubles de l’appétit
Un chat qui mange plus que d’habitude ou, au contraire, qui ne veut plus s’alimenter, souffre certainement de problèmes hormonaux de type diabète. En effet, de tels troubles de l’appétit peuvent laisser penser que l’organisme du chat ne sait plus puiser le glucose dans sa nourriture ou s’en servir.
Des troubles de la soif
Un chat qui réclame de l’eau en permanence ou qui ne boit plus sa ration quotidienne peut être atteint de diabète. Ce changement de comportement démontre souvent que le corps cherche à compenser un problème hormonal. En buvant à outrance, le chat parvient à éliminer par les urines le glucose en surplus. En limitant sa consommation d’eau, son organisme cherche, au contraire, à limiter les rejets de nutriments.
Des troubles du poids
Conséquence des troubles de l’appétit et de la soif, un chat atteint de diabète souffre généralement de problèmes de poids. Un animal qui grossit rapidement alors que son régime alimentaire n’a pas changé peut être atteint d’un diabète de type II. Un chat qui perd brutalement du poids malgré la consommation de sa ration alimentaire quotidienne est susceptible de souffrir d’un diabète de type III, surtout s’il a précédemment vécu une phase de prise de poids.
Des troubles urinaires
Autre répercussion courante des troubles de l’appétit et de la soif, un chat diabétique urine beaucoup. Si vous devez changer la litière de votre animal plus fréquemment qu’avant, c’est peut-être qu’il est atteint de cette maladie. Le corps traite les excès de sucre à travers les reins.
Ainsi, une augmentation des pipis indique une mauvaise gestion de l’insuline. Une urine à la texture poisseuse (chargée de sucre) est un indice supplémentaire d’un risque de diabète.
Un grossissement du foie et une inflammation du pancréas
Que ces problèmes soient associés ou pas, ils indiquent tous les deux que le chat a des difficultés à produire (rôle du pancréas) et à réguler (rôle du foie) sa glycémie. Ces phénomènes se repèrent en palpant l’animal. Si votre chat se plaint quand vous le touchez ou que vous sentez une grosseur au niveau de son abdomen, il peut s’agir d’un signe avant-coureur du diabète.
Maladie évolutive, il est difficile de diagnostiquer un diabète félin sans l’aide d’un vétérinaire. Consultez ce dernier dès que vous constatez que votre chat a changé de comportement depuis quelques semaines. L’augmentation de la soif, ou de l’appétit, peut être due à d’autres facteurs et rester passagère.
De fait, les situations stressantes et les variations de température peuvent jouer sur le comportement de votre animal de compagnie, par exemple.
Si plusieurs symptômes apparaissent en même temps et provoquent un comportement incohérent, comme un chat qui mange beaucoup trop et qui maigrit, il faut impérativement consulter un vétérinaire.
L’état de santé de l’animal peut vite se dégrader.
Les possibles complications de la pathologie
La principale complication est l’acidocétose. La maladie est désignée comme étant acidocétosique lorsque les symptômes courants évoluent de manière sévère. Plus précisément, elle est le résultat d’une carence extrême en insuline qui entraîne l’accumulation de cétones, des molécules issues de la dégradation des graisses.
L’acidocétose diabétique
Celle-ci est susceptible de se présenter sous trois formes possibles. Si l’état de santé général de l’animal est décent, elle se traite sans hospitalisation. En cas de signes cliniques plus importants, le chat peut être hospitalisé, mais sans soins intensifs. En cas d’acidose métabolique notable, des soins intensifs de plusieurs jours seront envisagés.
Les principaux signes cliniques incluent une position couchée à l’horizontale, des vomissements, l’anorexie, la jaunisse féline (ictère), une haleine à l’odeur d’acétone, l’effondrement ou encore le coma.
Les traitements de base s’articuleront autour de fluidothérapie, autrement dit du rétablissement des fluides contribuant aussi bien à l’équilibre électrolytique qu’à la correction de la déshydratation. Le but étant de stabiliser durablement la glycémie après les repas. Le propriétaire a néanmoins son rôle à jouer dans le prolongement du traitement avec l’établissement d’une alimentation qui limite les désordres électrolytiques et acido-basiques.
La neuropathie diabétique
Le trouble toucherait environ 10 % des félins diagnostiqués et surtout les félins qui ne sont pas traités. Quelques mois seulement après le diagnostic, le nerf fémoral, pourtant indispensable à la mobilité chez le chat, commence à démontrer les premiers signes d’une dégradation progressive.
Une fois le diabète installé, la neuropathie est susceptible de s’aggraver avec non seulement une plus grande faiblesse des membres postérieurs, mais aussi avec une tendance du chat à ne plus marcher que sur ses plantes de pattes et non sur ses doigts. Il peut s’agir d’un détail important à connaître avant la mise en place d’un traitement adapté, y compris dans le cadre des apports nutritionnels.
Comment savoir si mon chat est diabétique ?
Plusieurs étapes et examens sont nécessaires pour diagnostiquer un diabète félin.
- Observation du comportement de l’animal : un maître attentif verra son chat changer progressivement ses habitudes et pourra alors soupçonner qu’il développe un diabète. Les signes n’apparaissent pas du jour au lendemain, ce sont les petites évolutions et le cumul de certains phénomènes qui doivent vous alerter.
- Analyse sanguine : cet examen permet au vétérinaire de connaître le taux de glucose présent dans le sang. Chez un chat à jeun, ce taux doit se situer entre 0,6 et 1,1 g/L. S’il est en dessous, l’animal est en hypoglycémie. Au-delà de 2,2 g/L de glucose, le chat est en hyperglycémie.
- Analyse urinaire : cet autre examen indique au vétérinaire quelle quantité de sucre le chat rejette. Si le taux est très faible ou très élevé, cela peut être lié au diabète. Cette analyse vient souvent en complément du prélèvement sanguin, notamment lorsque le chat fait une hyperglycémie.
- Échographie ou radio abdominale : le diabète pouvant se détecter par un gonflement du foie ou une inflammation du pancréas, une échographie, ou une radio, peut permettre de détecter un diabète félin. Cette maladie est parfois à l’origine de troubles sur ces organes, mais elle peut aussi découler d’autres problèmes de santé. Par exemple, une pancréatique débouche couramment sur un diabète.
Un vétérinaire a besoin de refaire les mêmes examens à quelques jours d’intervalle pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un diabète félin et non d’une autre pathologie. En effet, le stress engendre naturellement une augmentation du taux de glycémie chez le chat, faussant partiellement les analyses sanguines. Il est donc primordial de multiplier les analyses et de les répéter pour établir un diagnostic viable.
En cas d’hospitalisation
La nature et les dosages du traitement dépendront du diagnostic posé, d’où son importance. Il est d’ailleurs possible que le chat nécessite une hospitalisation lors de ce diagnostic. Celle-ci ne devrait durer que quelques jours, l’idée étant de reprendre rapidement le contrôle du taux de glucose.
Toutefois, en cas de crise sévère (acidocétose) lors de la découverte de la maladie, le séjour en clinique peut se prolonger jusqu’à ce que les soins intensifs lui permettent de retrouver un certain bien-être. Les causes du diabète du chat => compléter toutes les infos manquantes / supprimer les phrases inutiles. ☑️ Le traitement => compléter toutes les infos manquantes / supprimer les phrases inutiles. REFAIRE INTRO EN REMPLACANT PAR :
Il faut tout d’abord savoir que le diabète se gère au quotidien, et ce, à vie. Le bon traitement dépend autant d’une vigilance accrue du propriétaire qu’une implication à tout instant du vétérinaire, notamment concernant l’évolution de la pathologie.
Le traitement consiste essentiellement en une médicamentation à base d’insuline, s’accompagnant d’une nutrition adaptée et d’une activité physique adéquate. Il aura comme objectifs principaux :
- la normalisation des taux de glucose dans le sang ;
- le rétablissement d’un appétit et d’un poids normaux ;
- la diminution ou l’élimination des symptômes cliniques de la miction et de la soif hors de contrôle ;
- la réduction des risques d’hypoglycémie.
Bien sûr, si le chat enregistre d’autres maladies simultanément à son diabète sucré, le vétérinaire sera susceptible d’ajuster la prise en charge en fonction de son cas individuel. Il pourra aussi faire évoluer son profil de médicamentation ou alimentaire au cours de son traitement.
Les causes du diabète du chat
Elles sont multiples et peuvent se cumuler. En outre, le diabète est une maladie qui peut apparaître comme effet secondaire d’une pathologie, rendant difficile son diagnostic.
L’obésité
Un chat en surpoids a du mal à réguler sa glycémie car sa masse graisseuse demande une production très élevée d’insuline, ce qui épuise son organisme. Un animal obèse sur quatre est atteint de diabète.
Un manque d’activité physique
L’organisme d’un chat est naturellement programmé pour fabriquer une certaine dose d’insuline par jour. Cependant, un animal actif consomme plus de calories qu’un chat sédentaire, entraînant un décalage entre la production et l’utilisation des hormones. Une mauvaise régulation de l’insuline peut favoriser l’obésité et provoquer l’apparition d’un diabète.
Des dérèglements hormonaux
Un dysfonctionnement du pancréas ou de la thyroïde peut déboucher sur un diabète. En effet, le dérèglement d’une hormone impacte l’assimilation des autres, que l’insuline soit à l’origine du trouble ou que le problème provienne d’une autre hormone.
Un âge avancé
Le diabète apparaît chez les chats âgés de 5 à 10 ans. Les symptômes sont ainsi généralement liés à l’âge, accompagnant la dégénérescence naturelle de l’organisme. Pour les races à grande longévité, les probabilités d’apparition du diabète sont faibles après le cap des 10 ans.
Une nourriture de mauvaise qualité
Un animal dont la gamelle est toujours pleine sera plus sujet à l’obésité et au diabète qu’un chat dont l’accès à la nourriture est restreint.
Les croquettes contenant beaucoup de céréales (et donc de glucose) et peu de protéines constituent une autre cause courante de l’apparition du diabète chez le chat. Son organisme ne sait pas gérer l’hyperglycémie venant des céréales, imposant au pancréas de surproduire de l’insuline pour réguler le taux de glucose dans le sang.
Un excès de stress
Le cerveau du chat sécrète en abondance de l’insuline lorsque l’animal a peur. L’organisme cherche à assimiler un maximum d’énergie pour fuir ou se défendre. Les angoisses à répétition peuvent ainsi devenir un facteur de dérèglements hormonaux et d’épuisement du pancréas.
Des prédispositions héréditaires
Un chaton ayant des parents diabétiques a des risques accrus d’être atteint de cette maladie, surtout s’il est issu d’une race à forte prédisposition génétique.
Le traitement
Il faut tout d’abord savoir que le diabète se gère au quotidien, et ce, à vie. Le bon traitement dépend autant d’une vigilance accrue du propriétaire qu’une implication à tout instant du vétérinaire, notamment concernant l’évolution de la pathologie.
Le traitement consiste essentiellement en une médicamentation à base d’insuline, s’accompagnant d’une nutrition adaptée et d’une activité physique adéquate. Il aura comme objectifs principaux :
- la normalisation des taux de glucose dans le sang ;
- le rétablissement d’un appétit et d’un poids normaux ;
- la diminution ou l’élimination des symptômes cliniques de la miction et de la soif hors de contrôle ;
- la réduction des risques d’hypoglycémie.
Bien sûr, si le chat enregistre d’autres maladies simultanément à son diabète sucré, le vétérinaire sera susceptible d’ajuster la prise en charge en fonction de son cas individuel. Il pourra aussi faire évoluer son profil de médicamentation ou alimentaire au cours de son traitement.
Une nouvelle alimentation
Les protéines sont la base alimentaire du chat. Des croquettes et de la pâtée spécialement destinées à des félins diabétiques sont de rigueur pour rétablir l’équilibre nutritionnel de votre animal.
Vous devez aussi respecter les doses quotidiennes prescrites par le vétérinaire afin de contrôler la perte ou la prise de poids du chat.
L’ajout de compléments alimentaires
À base de plantes et de graines, ils aident votre chat à réguler naturellement son taux d’insuline. En effet, il existe des aliments qui stimulent la production d’insuline ou qui, au contraire, capturent les molécules de cette hormone.
Ces compléments se présentent sous la forme d’un liquide ou de petits comprimés à mélanger à la nourriture du chat.
Des injections d’insuline
Le vétérinaire calcule le taux de glycémie dans le sang et détermine ainsi quelle dose d’insuline le chat doit recevoir pour compenser la production naturelle de son organisme. En général, elle se situe entre 0,25 et 0,5 Ul/kg. Le maître doit alors injecter l’insuline deux fois par jour à l’animal, pendant le repas du matin et celui du soir.
Des médicaments oraux
Alternatives aux injections, il existe désormais des comprimés d’insuline à donner au chat par voie orale, durant les repas. Le médicament peut être administré directement dans la gueule de l’animal ou mélangé à sa nourriture.
Traiter le diabète du chat exige beaucoup d’investissement de la part du maître. Les soins médicamenteux à prodiguer sont quotidiens et il faut que l’animal suive un régime difficile à accepter. La fermeté est cependant de rigueur pour que le chat se sente mieux et ne développe pas d’effets secondaires.
La prévention
Elle reste la meilleure solution pour limiter les frais de vétérinaire et les traumatismes liés au traitement du diabète. Vous devez observer une certaine discipline pour aider votre chat à rester en bonne santé.
Surveiller l’évolution du comportement du chat
Le diabète n’est pas un virus, les symptômes apparaissent progressivement. Connaître les habitudes de son chat, déceler les petits changements au fil des jours permet bien souvent de détecter un problème à temps.
Surveiller l’alimentation du chat
Portion de nourriture non consommée, demande incessante de repas ou troubles de la soif sont les petits signaux d’un dérèglement. La perte et la prise rapide de poids sont également les indices d’un problème de santé.
Rendre visite au vétérinaire
Une visite de contrôle une fois par an vous assure que votre animal se porte bien. En cas de suspicion de diabète, le vétérinaire effectuera les examens appropriés.
L’alimentation d’un chat diabétique
La nutrition a une importance primordiale dans l’efficacité de l’insulinothérapie et l’assimilation du glucose. C’est pourquoi il est essentiel de savoir vers quelle routine se tourner. L’objectif est ici de réduire les besoins en insuline chez les chats atteints.
En cas de problèmes de poids, l’alimentation du chat diabétique devra aussi offrir une solution stabilisante grâce à des nutriments sélectionnés.
Enfin, des ingrédients de qualité supérieure seront privilégiés afin d’encourager la rémission et d’augmenter l’appétence.
Les croquettes adaptées
Même sèches, les croquettes restent une bonne option chez certains chats diabétiques. En effet, elles sont généralement concentrées en nutriments essentiels et contiennent une dose importante de protéines animales riches en aminés pour l’entretien musculaire. De plus, leur charge en graisses est généralement décente, ce qui est idéal pour les félins en surpoids. En résumé, elles doivent néanmoins afficher :
- une faible teneur en amidon pour aider à réduire les variations de glycémie ;
- des teneurs accrues en vitamine E pour diminuer le stress oxydatif ;
- des niveaux élevés d’arginine pour aider à stimuler la libération d’insuline ;
- des légumes riches en antioxydants ;
- des superaliments et des compléments ;
- des cendres brutes pour la gestion électrolytique.
Ultra Premium Direct – Croquettes Sans Céréales pour Chat Adulte Stérilisé ou d’intérieur
Pour répondre aux exigences de la maladie, les boulettes Ultra Premium Direct se composent de 70 % de sources animales, dont des protéines à haute valeur biologique.
Sans céréales, elles sont réduites en amidon avec un taux tout juste suffisant pour garantir la structure solide de la croquette. Elles se trouvent également réduites en lipides afin d’éviter les déséquilibres pondéraux.
Globalement, il s’agit d’un choix adéquat en vue de la bonne régulation des sucres, tout en favorisant un muscle sain.
Prix
Le produit est commercialisé à 6,56/kg.
Avis
Comme à son habitude, la marque suggère ici un bon produit qui convient à de nombreux chats. Les protéines sont rassasiantes, faciles à absorber pour le pancréas et la composition des croquettes ne porte pas atteinte aux éventuelles sensibilités urinaires ou encore immunitaires.
La pâtée adaptée
Riche en eau, la pâtée est idéale pour l’hydratation. Surtout, l’alimentation humide pour chat diabétique est excellente pour réduire l’apport glucosique, tout en profitant de protéines. Elle se montre également plus appétente que les croquettes, ce qui garantit une prise alimentaire complète à des heures régulières. La pâtée pour dédiée au chat diabétique doit comprendre, pour sa part :
- très peu de sucres ;
- des protéines légères, principalement animales ;
- de la taurine et de l’arginine à des taux notables ;
- des légumes riches en antioxydants et en eau ;
- un taux d’hydratation supérieur à 80 % ;
- des superaliments et des compléments ;
- des taux de graisses saturées réduits, mais davantage d’oméga 3 ;
- de lutéine et de la zéaxanthine pour la santé oculaire ;
- de la L-carnitine en cas de surpoids ;
- des cendres brutes pour la gestion électrolytique.
Ziggy – Pâtée Chat Adulte Diabète Porc
Spécialiste de la nourriture féline et référence en matière d’alimentation humide, Ziggy s’impose une nouvelle fois comme la marque incontournable chez le chat malade.
Sa pâtée pour sujets diabétiques est riche en protéines animales et ajustée en apports lipidiques. En revanche, elle ne contient que 2 % de glucides, ce qui en fait un des aliments les plus faibles en sucres. Notez que cette pâtée peut également se montrer idéale dans le cadre de la bi-nutrition.
Prix
La pâtée est commercialisée à 14,50 €/kg.
Avis
Ziggy est l’une des rares marques du marché agroalimentaire félin à proposer une formule diététique spécialement dédiée à la pathologie. Il s’agit ainsi d’un produit complet qui apporte une réponse précise aux besoins nutritionnels et de santé du chat diabétique, notamment en termes de réduction glycémique et de priorité protéique.
La ration ménagère
Fraîche et hydratante, la ration ménagère présente les avantages de la pâtée industrielle, avec les bienfaits de la nourriture sur-mesure.
Grâce à sa personnalisation, le chat peut bénéficier de repas qui répondent exactement à ses besoins en fonction de sa race, de son âge, de son état de santé global ou encore de ses préférences. Un bon traiteur permettra également de faire évoluer les repas en fonction de la progression de la pathologie. Il proposera également :
- des ingrédients ultra-frais, locaux et faciles à digérer ;
- très peu de sucres et d’amidon ;
- des viandes à haute valeur biologique ;
- des fruits et des légumes riches en antioxydants, en vitamines et en eau ;
- des prébiotiques naturels ;
- un taux d’hydratation élevé ;
- des superaliments et des compléments ;
- de l’oméga 3 et de l’acide linolénique contre le stress oxydatif ;
- un CMV contre les risques de maladies secondaires ;
- des substances minérales pour l’équilibre électrolytique.
Pepette
Ses menus sont des plats aussi frais, savoureux et sains que ceux d’un restaurant gastronomique. Il s’agit d’ailleurs d’une spécificité propre à la marque.
Pepette ne souhaite pas uniquement rassasier l’animal, mais l’inciter à bien s’alimenter afin de favoriser la rémission. Les taux de sucres sont très bas, les cendres brutes également, ce qui pourrait être un obstacle à l’équilibre des électrocytes. Toutefois, la marque compense avec son taux d’hydratation très élevé.
Enfin, on retrouve des sources de protéines très riches en aminés, notamment en raison de leur qualité supérieure.
Prix
L’abonnement pour chat débute à 35 €/mois en moyenne.
Avis
Comme Ziggy l’est dans son secteur, Pepette est un traiteur qui se prête parfaitement aux besoins des chats malades. Cela est dû à sa provision de macronutriments essentiels à la santé musculaire, osseuse ou encore énergétique.
Mais elle fournit également un service de personnalisation hors norme qui permet au chat de voir chacune de ses routines alimentaires révisée en cas d’évolution de sa pathologie dans les moindres détails.
Comment faire prendre du poids à un chat diabétique ?
Pour faire reprendre du poids à un chat légèrement trop maigre, plusieurs points à observer. Premièrement, il est essentiel que les protéines soient de bonne qualité et légères. Elles seront ainsi faciles à gérer par le pancréas et contribueront à métaboliser les glucides et à développer une masse musculaire solide.
Les protéines et les graisses saines seront également importantes afin de maintenir un niveau d’appétence élevé, la clé pour que le chat s’alimente comme il le faut, tout en réduisant la déperdition nutritionnelle.
Enfin, la diminution des taux de sucres sera bénéfique pour le pancréas, soulagé de sa tâche et dès lors capable de produire de l’insuline à des quantités adaptées pour une meilleure production d’énergie secondaire.
La fin de vie du chat diabétique
Le suivi de la maladie sous-entend également d’être en mesure de reconnaître quand il sera malheureusement temps de dire au revoir à votre félin.
Pourquoi la gestion de la maladie peut être difficile ?
S’occuper d’un félin atteint de diabète sucré peut être un défi, notamment pour les propriétaires peu expérimentés. Le premier défi est psychologique avec la difficulté de voir son chat souffrir sans avoir le contrôle intégral sur l’évolution de la pathologie. C’est là que les experts interviennent, et notamment le vétérinaire attitré, pour soutenir le propriétaire dans cette épreuve, tout autant que l’animal.
Le deuxième défi est plus tangible, puisque la prise en charge du trouble a un coût. Elle implique une prise d’insuline quotidienne et l’établissement d’une nutrition spécifique qui peuvent s’avérer coûteuses. Mais l’investissement est également chronophage, car le suivi doit être permanent.
Comment le chat diabétique peut arriver en fin de vie précoce ?
Trois situations principales peuvent expliquer une fin malheureuse en raison de la pathologie, parmi elles :
- l’hyperglycémie avec un niveau de sucre excessif dans le sang qui peut entraîner une acidose métabolique, une déshydratation ou encore un état d’inconscience ;
- l’hypoglycémie qui, toujours aussi sévère, peut causer la léthargie, l’effondrement, des convulsions avant de finalement succomber ;
- les complications éventuelles, dont les maladies cardiaques et rénales ou encore certaines infections.
Reconnaître un chat diabétique en fin de vie
Certains signes peuvent vous permettre de comprendre que le chat est en fin de signe, notamment s’il :
- le changement de comportement : plus distant, excessivement affectif, des habitudes qui changent de l’ordinaire ;
- un petit appétit et de grandes difficultés à prendre du poids ;
- le sommeil perturbé ;
- une mobilité de plus en plus difficile.
Chaque chat étant différent, les symptômes peuvent toutefois différer selon les cas.
Notre avis et nos recommandations
Le diabète est une pathologie qui demande une grande attention, étant donnée son évolution parfois imprévisible. C’est pourquoi son suivi s’avère aussi important que le traitement lui-même.
Ne pas négliger la phase d’imprégnation
Juste après le diagnostic de la maladie, il existe ce que l’on appelle la phase d’imprégnation. Elle se définit comme étant la période de suivi intense qui vise à évaluer si oui ou non le traitement établi est en adéquation avec les nouveaux besoins du chat.
Une fois la maladie stabilisée, le traitement peut avoir lieu sans autant de visites de précaution chez le vétérinaire. Toutefois, le suivi au quotidien doit continuer afin de rester attentif au moindre changement. Il sera notamment question de veiller au poids et à la prise d’eau.
Une rémission possible
Dans 20 % à la moitié des cas, on peut aussi observer une rémission qui entraîne l’arrêt complet du traitement. Auquel cas, il s’agira d’une décision prise par le vétérinaire en fonction de l’évolution de l’état de santé de l’animal et également basée sur les informations fournies par le propriétaire.
Plus le suivi sera rigoureux, plus les changes de rémission seront susceptibles d’augmenter. Outre une activité physique régulière et la prise de médicaments, l’alimentation adaptée sera ici centrale dans l’amélioration espérée de la santé du félin.
FAQ
Quelle est la durée de vie d’un chat diabétique sans traitement ?
Tout dépend de l’état d’avancement de la maladie et de l’hygiène de vie de l’animal au moment du diagnostic. Une nourriture de meilleure qualité et des compléments alimentaires peuvent prolonger naturellement l’espérance de vie d’un chat non traité pour son diabète.
Sans aucun traitement ni changement de mode de vie, un chat qui présente les symptômes d’un diabète de type II vivra plusieurs mois. Lorsqu’un chat souffre d’un diabète de type III, son espérance de vie se réduit à quelques semaines, dans les meilleurs cas.
Comment vient le diabète chez le chat ?
Cette maladie chronique apparaît quand l’organisme du chat n’utilise pas correctement l’insuline produite par le pancréas. Ce dérèglement hormonal est souvent la conséquence d’une mauvaise alimentation et d’un manque d’exercice. Le diabète peut aussi avoir une origine génétique ou être le symptôme d’une autre pathologie.
Comment éviter le diabète chez le chat ?
La meilleure façon de réduire les risques est de donner à son chat une nourriture de qualité. En effet, l’alimentation fournit les apports nutritifs dont l’animal a besoin pour fabriquer des hormones et pour les utiliser convenablement. Une alimentation déséquilibrée perturbe la sécrétion et l’action de l’insuline.
Quelle est l’espérance de vie d’un chat diabétique ?
Un diabète bien traité ne réduit pas l’espérance de vie de l’animal. Environ 25 % des chats présentent même des signes de rémission de la maladie, après une période de traitement. Pour espérer de tels résultats, les maîtres doivent être très investis. En effet, un suivi drastique des consignes du vétérinaire est indispensable. De plus, un chat à tendance diabétique devra observer un régime alimentaire strict tout au long de sa vie pour éviter une rechute.
Comment meurt un chat diabétique ?
Le diabète de type II dégénère souvent en diabète de type III lorsque le chat ne reçoit pas de traitement. Son organisme n’assimile alors plus du tout le glucose. La chute du taux de sucre dans le sang engendre des tremblements, des vomissements, des convulsions, une faiblesse généralisée ainsi qu’un état de famine. Les muscles et les organes ne recevant plus les nutriments nécessaires pour leur fonctionnement, le chat dépérit petit à petit.
Un chat traité ne meurt pas du diabète. En revanche, cette maladie rend l’animal plus sensible au glaucome et, entre autres, à la cystite. Il retarde la cicatrisation des plaies et aggrave d’autres pathologies.
Comment dois-je injecter l’insuline à mon chat ?
Le plus simple est de piquer entre les omoplates ou sur la partie latérale du thorax de l’animal, là où il y a un surplus de peau. Saisissez un peu d’épiderme pour créer une sorte de tente et insérez l’aiguille (à 30° si vous piquez les omoplates, à 40° si vous piquez le thorax). Vous pouvez alors appuyer sur le piston pour injecter le contenu de la seringue. Cette manipulation n’est pas douloureuse pour le chat mais elle doit être effectuée rapidement et calmement. Vous devez varier les zones de piqûres afin d’éviter le développement d’une hypersensibilité cutanée.
Que faire en cas d’oubli de l’injection d’insuline ?
Les injections se font généralement le matin et le soir, pendant les repas, afin que l’insuline arrive dans l’organisme en même temps que les autres nutriments. Si votre chat vient juste de finir de manger, l’injection reste possible.
Ne donnez pas d’insuline en dehors des repas. La concentration du produit pourrait déclencher une crise d’hypoglycémie, état grave chez un chat. N’administrez pas non plus deux doses au prochain repas. Cela mettrait l’animal en état d’overdose.
En cas de retard important par rapport à l’heure du repas, demandez conseil à votre vétérinaire. En fonction du taux d’insuline présent dans chaque dose, il pourra vous suggérer d’injecter la moitié d’une dose lors du prochain encas du chat ou de simplement attendre le repas suivant pour lui injecter une dose normale.