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Les maladies du chien les plus fréquentes

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Maladies du chien

Fidèle compagnon de l’homme, le chien possède malheureusement une espérance de vie moins longue que celle de son maître. Selon « Le Mag du chien » du journal Ouest France, l’âge moyen de décès des chiens toutes races confondues se situe aux alentours de 10 à 15 ans. Cette longévité tend à s’allonger, grâce aux progrès de la médecine vétérinaire (meilleur traitement des maladies notamment) et à la prise de conscience des propriétaires de fournir une bonne alimentation et une excellente hygiène à leurs animaux. Voyons, à cet effet, les différentes maladies des chiens et comment les traiter…

Quels sont les symptômes qui peuvent faire penser à une maladie chez un chien ?

Si votre chien est malade, il peut présenter un changement de comportement et/ou les symptômes suivants :

Il boit et urine beaucoup

Ce symptôme est très important car généralement, le chien ne boit pas beaucoup, surtout s’il mange de la nourriture humide.
Normalement, il consomme au maximum 50 ml d’eau par kilo et par jour. S’il dépasse cette quantité, cela peut être le signe de plusieurs maladies, comme une insuffisance rénale ou hépatique, du diabète, une infection urinaire, une hypercalcémie, un hypercorticisme ou une métrite. Il est alors indispensable d’emmener le chien chez un vétérinaire.

Il vomit souvent et ses selles sont molles

Un chien qui vomit souvent et présente des selles molles, paraissant en forme et correctement vermifugé, peut souffrir d’une maldigestion (trouble de la digestion du à une maladie du foie, des voies biliaires, une gastrectomie ou une insuffisance pancréatique), liée à une allergie ou à une intolérance alimentaires.
S’il n’a pas des selles bien dures et bien moulées, moins de 1 à 2 vomissements par mois et peu de gaz malodorants, alors il faut revoir sa nourriture avec les conseils d’un vétérinaire.

Il a toujours faim

Après une stérilisation, un chien qui mange beaucoup peut avoir une maladie hormonale ou une maldigestion. Si un canidé a toujours faim et grossit, il peut souffrir de diabète sucré, d’hypothyroïdie ou d’hypercorticisme.
S’il a toujours faim et qu’il maigrit, il peut avoir une hyperthyroïdie, une maldigestion chronique ou un parasitisme digestif (ténia ou autre ver, nécessitant un vermifuge). Ceci demande une consultation chez un vétérinaire.

Il a très mauvaise haleine

La mauvaise haleine chez le chien n’est pas toujours facilement détectable. Elle peut être synonyme d’une infection dentaire ou gingivale, ou de pyorrhée alvéolaire avec une atteinte de l’os mandibulaire. Ceci se produit souvent chez les petits chiens dont les dents ne sont pas détartrées assez souvent. L’animal mange alors normalement, mais il avale sa nourriture.
Le seul moyen de prévention est de bien lui brosser les dents dès son plus jeune âge ; pensez également à consulter un vétérinaire si vous sentez une odeur anormale dans la bouche de votre compagnon.

Il maigrit, tout en étant en bonne forme

Si vous constatez que votre chien perd du poids et qu’il n’est pas au régime, alors consultez un vétérinaire au plus vite, afin de faire pratiquer un examen clinique complet et un bilan sanguin. Ceci peut être, en effet, signe d’une tumeur ou d’une insuffisance rénale ou hépatique.

Il tousse

La toux en journée chez le chien est généralement signe d’une maladie respiratoire (bronchite, trachéite, pneumonie). Une toux uniquement nocturne ou à l’effort (lors des promenades, des courses ou des jeux) peut être le signe d’une décompensation cardiaque. Il faudra bien préciser au vétérinaire si l’animal tousse en continu, en journée ou juste la nuit pour orienter ses recherches.

Il se lèche les pattes et se frotte le museau sur le tapis

Si votre chien se lèche souvent les pattes et se frotte le museau contre un tapis, c’est signe de prurit et donc d’allergie (aux acariens, aux pollens ou autres, ou alimentaire).
Ce problème peut être également du au stress. Si cela se produit fréquemment, voyez un vétérinaire car l’allergie pourrait s’aggraver, alors qu’elle peut être traitée par une désensibilisation ou un régime hypoallergénique.

Il ne saute plus comme avant

Si un chien a mal au dos, il ne va plus chercher à sauter. Ce souci arrive s’il s’est cogné à un meuble ou s’il a fait un faux mouvement en jouant ou en sautant.
Ce problème peut être aussi lié à son âge ; certains canidés âgés développant de l’arthrose vertébrale. Quelle que soit la cause, il existe de très bons traitements (anti-inflammatoires et autres) pour soulager le chien.

Il court comme un lapin

Un chiot qui court en ramenant ses deux pattes arrière en même temps, et qui s’allonge sur le ventre en étirant ses deux pattes arrière, porte le signe d’une maladie héréditaire fréquente chez les grandes races : la dysplasie de la hanche.
Même si l’animal ne boîte pas, un vétérinaire doit en être informé au plus vite car il existe des traitements très efficaces, notamment s’ils sont administrés précocement.

Les autres signes alarmants

Un chien malade pourra également présenter :

  • une constipation ou des diarrhées avec des traces de sang dans les selles ;
  • un manque ou une perte d’appétit de plus de 24 heures ;
  • un abattement ou une grande fatigue ;
  • des boiteries et difficultés à se mouvoir ;
  • des écoulements des yeux, du nez ou des oreilles ;
  • une température inférieure à 38°C ou supérieure à 39°C.

Les maladies les plus fréquentes chez le chien

Voici maintenant les maladies les plus fréquentes rencontrées chez les chiens.

La maladie de Carré

Décrite pour la première fois en 1905 par le vétérinaire Henri Carré à qui elle doit son nom, la maladie de Carré est une infection virale très contagieuse qui se rapproche de la rougeole pour les humains. Mortelle, elle affecte le système nerveux du chien et est souvent rencontrée chez les chiots et dans les élevages.

Symptômes

La maladie de Carré provoque des symptômes peu spécifiques chez le chien, ce qui rend son diagnostic difficile à établir. Ils peuvent être :

  • de la toux ;
  • des écoulements au niveau du nez et des yeux ;
  • un manque ou une perte d’appétit ;
  • des vomissements ;
  • de la diarrhée ;
  • de la fièvre.

Causes

La maladie de Carré chez le chien est due à un virus, proche de celui de la rougeole humaine. Il se transmet principalement de chien à chien par contact d’une truffe à l’autre (via des secrétions ou excrétions contenant le virus), ou par contact de la truffe avec un objet contaminé.

Traitement et prévention

Il n’existe pas de traitement spécifique contre la maladie de Carré ; toutefois, des perfusions et plusieurs médicaments permettent de soulager le chien. La guérison sans séquelle est rare et la mort est malheureusement l’issue la plus fréquente.

Heureusement, il existe un vaccin efficace en prévention, qui s’administre dès l’âge de 8 semaines.

La maladie de Cushing

La maladie de Cushing (ou syndrome de Cushing), appelée également hypercorticisme ou hyperadrénocorticisme, est une affection endocrinienne, secondaire à une activité anormalement élevée des glandes surrénales (situées au-dessus des reins) du chien. Celles-ci produisent alors du cortisol (hormone) en trop grande quantité, ce qui va perturber le métabolisme du canidé (équilibre des protéines et des lipides, et régulation de la glycémie notamment) et endommager ses organes et ses muscles.

Trois formes de la maladie existent :

  • La forme hypophysaire, rencontrée dans 85 % des cas.
  • La forme surrénalienne, plus rare avec 15 % de cas.
  • La forme iatrogène, faisant suite à une administration prolongée de médicaments corticoïdes.

Il faut savoir que cette pathologie touche souvent les chiens de plus de 10 ans. De plus, pour la forme hypophysaire (la plus fréquente), les petites races sont les plus prédisposées (Caniche, Teckel, Yorkshire terrier, Lhassa Apso, Jack Russel, etc.). Quant à la forme surrénalienne, ce sont les chiens de grande race qui en sont les plus affectés, comme le Boxer.

Symptômes

Les symptômes de la maladie de Cushing varient beaucoup d’un chien à un autre, car ils dépendent de la quantité de cortisol présente dans le corps de l’animal et de la durée depuis laquelle cette hormone est plus élevée que la normale.
Toutefois, on observe souvent un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • une augmentation de la soif et un besoin fréquent d’uriner ;
  • une faim accrue ;
  • un ventre volumineux et distendu ;
  • une fatigue musculaire ;
  • une surcharge pondérale, voire une obésité ;
  • une léthargie ;
  • une augmentation de la fréquence respiratoire (halètements) ;
  • des modifications de la peau (pigmentation foncée, pelage fin et terne, perte de poils, peau fine et fragile) et des infections cutanées ;
  • une absence de chaleurs chez la femelle et des testicules de petite taille chez le mâle ;
  • des troubles neurologiques (crises convulsives, perte de la vision…).

On peut remarquer dans l’ensemble un vieillissement prématuré du chien. D’autres troubles de la santé peuvent également apparaître, en raison de la maladie, comme du diabète (chez 20 % des chiens malades), une insuffisance rénale, une hypertension artérielle, des troubles cardiaques ou une inflammation du pancréas. Il est donc primordial de diagnostiquer précocement la maladie pour éviter toutes ces complications.

Causes

La cause principale de la maladie de Cushing est soit une tumeur hypophysaire (située à la base du cerveau, elle accroit la production de l’hormone ACTH), soit une tumeur des glandes surrénales (au niveau des reins), qui augmentent toutes deux la production de cortisol.
La 3ème forme de la maladie (iatrogène) est provoquée par une prise prolongée de médicaments corticoïdes anti-inflammatoires (comme la Prednisolone), qui ont des effets sur le corps semblables au cortisol endogène et affectent alors plusieurs organes (peau, articulations, système immunitaire).

Traitement et prévention

Il existe deux types de traitements pour la maladie de Cushing :

  • Un traitement médicamenteux, le plus utilisé : il consiste en l’administration journalière (et à vie) de Trilostane qui va diminuer la quantité de cortisol produite par les glandes. Le chien est alors régulièrement contrôlé, au moyen d’une prise de sang, pour ajuster le dosage du médicament.
  • Un traitement chirurgical : il est possible d’ôter une tumeur surrénalienne, mais l’opération est complexe et comporte des risques. Celle-ci nécessite, en plus, de s’assurer que la tumeur n’est pas trop invasive et qu’il n’y a pas de métastases (cellules cancéreuses).

En cas de syndrome iatrogène, le traitement consiste à réduire la quantité des médicaments corticoïdes administrés.

– Notez que ces deux formes de traitements sont efficaces et provoquent une amélioration rapide de l’état de santé du chien ; sa longévité sera prolongée et il aura une bonne qualité de vie. Par contre, si la tumeur hypophysaire ou surrénalienne comporte des métastases, malheureusement, le pronostic est plutôt sombre et la durée de vie du chien sera réduite.
Il n’existe aucun vaccin contre cette maladie.

L’hépatite canine

hépatite canine

L’hépatite canine est une inflammation du foie (organe vital agissant sur le métabolisme, la détoxification, la digestion, la synthèse des protéines, la régulation hormonale, etc.). Son diagnostic nécessite des examens complémentaires, à savoir une prise de sang, une échographie, une analyse urinaire, éventuellement une biopsie et autres.
Elle survient chez les chiens de tous âges, mais certains facteurs (comme une prédisposition génétique, une mauvaise alimentation, l’exposition à des agents infectieux ou d’autres problèmes de santé) peuvent contribuer à son développement.

Symptômes

Les symptômes de l’hépatite canine varient en fonction de la gravité de la maladie et de son stade.
Ils comprennent :

  • une grande fatigue et une faiblesse ;
  • des vomissements, avec parfois la présence de bile ;
  • une perte d’appétit ou le refus total de manger ;
  • des diarrhées (selles molles ou liquides) avec des traces de sang éventuelles ;
  • une augmentation de la soif et de la miction ;
  • des douleurs abdominales ;
  • une jaunisse (au niveau des muqueuses, de la peau et du blanc des yeux).

Causes

L’hépatite du chien peut être causée par plusieurs facteurs :

  • Des virus, comme l’adénovirus canin de type 1 (CAV-1) responsable de l’hépatite de Rubarth qui touche généralement les jeunes chiots non vaccinés.
  • Une réaction auto-immune : le système immunitaire de l’animal fonctionne mal et attaque ses propres cellules du foie.
  • Une intoxication : l’ingestion de substances toxiques (comme des médicaments, certaines plantes, des produits chimiques ou de grandes quantités d’alcool) peut endommager le foie.
  • Des troubles génétiques : certains chiens sont prédisposés génétiquement à des troubles hépatiques, menant à une hépatite.
  • Des maladies parasitaires : certains parasites peuvent infecter le foie et provoquer une inflammation, à l’image des vers du foie.
  • Des maladies inflammatoires chroniques : une inflammation de la vésicule biliaire (appelée cholangiohépatite), par exemple, peut engendrer une inflammation du foie à long terme.
  • Une insuffisance cardiaque congestive : cette maladie chronique peut produire un amas de liquide dans l’abdomen du chien, ainsi qu’une accumulation de sang dans son foie, entraînant alors une inflammation de ce dernier.
  • Des bactéries : moins fréquentes que les infections virales, les infections bactériennes peuvent déclencher une hépatite.

Il faut savoir que lorsqu’elle est provoquée par des virus, l’hépatite canine est contagieuse et se transmet aux autres chiens. Le virus se transmet alors par contact avec un chien atteint ou au moyen d’urines ou de matières fécales contaminées ; la période d’incubation étant de 3 à 9 jours.

Traitement et prévention

Le traitement de l’hépatite chez le chien dépend de sa cause et de la gravité des symptômes :

  • Par médicaments (anti-inflammatoires, antibiotiques, antiviraux, améliorateurs de la circulation sanguine dans le foie et autres médicaments spécifiques) : ils sont prescrits pour traiter la cause, soulager les symptômes et soutenir la fonction hépatique. Dans les cas les plus graves, une hospitalisation peut être nécessaire pour que le chien puisse recevoir des soins intensifs (fluidothérapie contre la déshydratation, médicaments pour gérer les soucis gastro-intestinaux et soins de soutien).
  • Par un régime alimentaire spécifique : une nourriture particulière et des compléments alimentaires peuvent être recommandés pour soulager la charge sur le foie. Les aliments prescrits seront ainsi faciles à digérer et adaptés aux besoins nutritionnels du canidé.

Sachez qu’un suivi régulier chez un vétérinaire est indispensable pour surveiller la progression de la maladie, ajuster si besoin le traitement et évaluer la réponse aux médicaments. Des bilans sanguins seront également prescrits pour suivre l’évolution des critères hépatiques.

Il faut savoir également que certaines formes d’hépatites, comme l’hépatite de Rubarth, peuvent être graves et potentiellement mortelles.
D’autres (troubles auto-immuns et réactions toxiques notamment) peuvent avoir un impact significatif sur la santé du chien. Le pronostic peut alors être réservé lorsque la maladie est diagnostiquée à un stade avancé ou lorsque des complications ont surgi.
Cependant, de nombreux chiens répondent très favorablement aux traitements, surtout s’ils sont administrés tôt.

Il est possible de prévenir tout problème de foie chez le chien en respectant son calendrier vaccinal (c’est-à-dire qu’il soit à jour de ses vaccinations, notamment en ce qui concerne l’hépatite de Rubarth), en lui offrant une alimentation de qualité et équilibrée (adaptée à son âge, à son activité, à sa race et à sa taille), en le protégeant des parasites internes et externes (au moyen de traitements préventifs), en le gardant à l’écart de toutes substances toxiques (produits de nettoyage, plantes toxiques, médicaments humains…) et en consultant régulièrement un vétérinaire pour des bilans de santé complets.

La rage

La rage est une maladie virale, contagieuse et mortelle qui a sévi durant des siècles en Europe et qui est toujours présente dans certains pays (notamment en Asie et en Afrique) où des centaines de personnes et d’animaux meurent de la rage chaque année.
Cette pathologie a disparu du territoire français, grâce à la vaccination, mais elle reste une menace avec l’augmentation du nombre d’animaux qui voyagent dans les pays à risque. Lorsque le virus de la rage atteint le cerveau, il provoque une encéphalomyélite, à l’origine de symptômes variés ; la mort est alors inéluctable.

Symptômes

Les symptômes de la rage chez le chien sont principalement nerveux :

  • Une salivation excessive, avec des problèmes de déglutition.
  • Beaucoup d’agressivité : le chien mord tout ce qui l’entoure et présente des excès de colère.
  • Des troubles respiratoires.
  • Des démangeaisons extrêmes.
  • Une désorientation.
  • Une tendance à se cacher ou à fuguer.

Puis, la maladie évolue avec :

  • des hallucinations, suivies de crises de panique et donc de hurlements ;
  • une respiration de plus en plus difficile, signe que le système nerveux est totalement atteint ;
  • à terme, une paralysie des mâchoires et du train arrière, qui va se généraliser à tout le corps.

Sachez que l’ensemble de ces symptômes est toujours précédé d’une phase d’incubation, durant laquelle le chien peut se montrer prostré et taciturne. On compte ensuite entre 4 et 5 jours entre le début des symptômes et le décès de l’animal.
Il existe une forme paralytique de la rage, qui correspond à une paralysie immédiate, sans passer par tous les symptômes de « folie » décrits précédemment. Elle est moins violente à observer et la mort survient par asphyxie dans les 3 jours.

Causes

La rage est une maladie neurologique d’origine virale causée par le Lyssavirus, présent partout dans le monde (sauf sur le continent océanique). En France, elle reste rare, mais le risque existe toujours.

Ce virus est concentré dans la salive des animaux porteurs et la transmission se fait par morsure, même avant que l’animal atteint ne présente les symptômes de la maladie. C’est pourquoi toute morsure de chien doit être prise au sérieux, même s’il paraît sain.

Traitement et prévention

Il n’existe aucun traitement curatif de la rage, mais si vous suspectez votre compagnon domestique d’en être atteint, prenez contact avec son vétérinaire qui pourra envisager un vaccin antirabique d’urgence et nettoyer la plaie s’il a été mordu.
De même, si vous (ou un autre membre du foyer) avez été exposé, rendez-vous immédiatement à l’hôpital.

Notez qu’une fois les symptômes déclarés chez l’animal, le vétérinaire va procéder à son euthanasie pour lui éviter les souffrances provoquées par la maladie et protéger son entourage contre le risque de contagion.

Heureusement, il existe un vaccin très efficace en prévention de la rage. Non obligatoire sur le territoire français (sauf pour les chiens de catégories 1 et 2), il est cependant fortement conseillé, et parfois même obligatoire, en cas de voyage du chien à l’étranger ; il doit d’ailleurs être présenté à l’entrée de tous les pays de l’Union Européenne.
Sachez qu’il peut être pratiqué sur votre animal à partir de l’âge de 3 mois révolus et coûte environ 45 euros. Il est à injection unique, sans rappel lors de la primo-vaccination, puis il doit être renouvelé chaque année.

La maladie d’Aujeszky

Découverte au cours du 20ème siècle, la maladie d’Aujeszky, appelée également pseudo-rage, est une maladie infectieuse d’origine porcine, qui affecte principalement les porcs et les sangliers.
Touchant également les chiens et notamment ceux de chasse, il s’agit d’une forme d’herpès qui entraîne de vives douleurs et d’importantes démangeaisons chez le canidé.
L’animal va même se mordre jusqu’au sang pour calmer sa douleur, puis la maladie va attaquer le système nerveux, entraînant alors une paralysie, pour aboutir à la mort.

Symptômes

Les symptômes de la maladie d’Aujeszky chez le chien sont parfois confondus avec ceux de la rage, à cause des changements de comportement de l’animal. Un chien affecté par cette maladie va ainsi présenter :

  • une salivation intense ;
  • des troubles respiratoires ;
  • un prurit important (démangeaisons) ;
  • de la nervosité et de l’inquiétude ;
  • une grande fatigue et un abattement ;
  • une paralysie partielle puis totale.

Il faut noter que, contrairement à la rage, le chien ne va pas forcément devenir agressif, car il garde pleinement sa conscience. De plus, l’incubation de cette pathologie est de 2 à 6 jours et une fois déclarée, la mort survient en moins de 48 heures.

Causes

La maladie d’Aujeszky est d’origine porcine et concerne aussi bien les porcs d’élevages que les sangliers sauvages. Tous peuvent être porteurs sains et transmettre la maladie par contact sanguin. Le chien peut également être infecté en mangeant des abats de porc crus ou de la viande crue d’un animal malade.

Traitement et prévention

Il n’existe aucun traitement ni vaccin contre la maladie d’Aujeszky. Le chien atteint va malheureusement mourir dans la majorité des cas. L’euthanasie est donc vivement recommandée chez le chien atteint, pour lui épargner des souffrances inutiles.

Il est toutefois possible de prévenir cette pathologie en :

  • limitant tout contact du canidé avec des porcs ou des sangliers ;
  • proscrivant la viande crue de l’alimentation de l’animal ;
  • ne donnant pas d’abats ou de viande d’origine douteuse au chien ;
  • en ne laissant pas un chien de chasse mordre une carcasse de sanglier.

La maladie d’Addison

Également appelée insuffisance surrénalienne ou hypoadrénocorticisme, la maladie d’Addison chez le chien est une affection endocrinienne grave, due à un manque d’hormones corticosurrénaliennes (dans les reins), entraînant un déficit en corticoïdes naturels (glucocorticoïdes et/ou minéralocorticoïdes) dans le corps de l’animal. Ces corticoïdes étant impliqués dans de nombreuses fonctions organiques, cette maladie met en jeu le pronostic vital de l’animal en crise aiguë. Il faut savoir que le diagnostic de cette maladie est souvent difficile, à cause de symptômes peu spécifiques.

Symptômes

Les symptômes de la maladie d’Addison chez le chien sont :

  • une faiblesse ;
  • une apathie (incapacité de réagir) ;
  • des vomissements ;
  • de la diarrhée ;
  • un manque d’appétit ;
  • une perte de poids.

Il existe une forme aiguë de la maladie, appelée crise d’Addison, au cours de laquelle la vie du chien est menacée. Il présente alors :

  • un état de choc ;
  • une forte déshydratation ;
  • des douleurs abdominales ;
  • des troubles du rythme cardiaque.

Causes

La maladie d’Addison est due majoritairement à une déficience immunitaire (le système immunitaire du chien attaque ses propres cellules des glandes surrénales) et n’apparaît cliniquement que lorsque 90 % de ces cellules sont détruites.
Certaines races de chiens en sont affectées de manière héréditaire, comme les Caniches, les Colleys, les Dogues allemands, les Rottweilers et les Leonbergers.
Une forme iatrogène de la maladie est attribuée à l’administration de certains médicaments ; des tumeurs ou des saignements peuvent également être à l’origine de cette pathologie.

Traitement et prévention

Le traitement de cet hypocorticisme se prend à vie et fait appel à l’utilisation de glucocorticoïdes et/ou de minéralocorticoïdes de synthèse, en remplacement des corticoïdes naturels manquants.
Si le chien est en crise addisonienne, il nécessitera une réhydratation à l’aide de perfusions et une correction des désordres électrolytiques, pour traiter le choc. Comme tout traitement d’hypo-pathologie, le vétérinaire devra procéder à des ajustements en fonction des résultats des bilans sanguins réguliers pratiqués sur l’animal. Notez qu’il n’est pas possible de prévenir cette maladie.

Le tétanos

Le tétanos est une maladie très grave et douloureuse, due à une bactérie qui entre dans le corps du chien et qui s’attaque à son système nerveux, pouvant entraîner sa mort. Heureusement assez rare, cette affection neuro-musculaire se caractérise par une contraction soutenue des muscles de l’organisme.

Symptômes

Les symptômes du tétanos chez le chien n’apparaissent généralement qu’entre 3 et 20 jours après l’infection, voire après plusieurs semaines :

  • Dans les cas les moins graves, ils se déclarent sous forme localisée. Vous pouvez voir se contracter un muscle (ou un ensemble de muscles) sur le membre où la plaie est infectée (en général, au niveau des pattes).
  • Dans les cas intermédiaires, l’affection est très douloureuse pour le chien. Il présente une rigidité des muscles et des difficultés à se mouvoir, laissant penser à une paralysie. Ses oreilles sont alors dressées sur sa tête et ses yeux peuvent être rentrés dans leurs orbites ; son front est plissé, avec un faciès caractéristique.
  • Dans les cas les plus graves, des dysfonctionnements importants apparaissent, comme la mâchoire bloquée, une salivation excessive, une contraction des muscles respiratoires et de l’œsophage, des troubles nerveux (convulsions, hyper-réactivité), une augmentation du rythme cardiaque et de la fièvre jusqu’à 42°C. À ce stade, la mort du chien peut survenir rapidement.

Causes

Le tétanos est causé par le bacille tétanique, un germe qui sait résister dans tous les milieux extérieurs et qui produit la bactérie tétanoplasmine. Celle-ci pénètre alors dans l’organisme du chien en traversant la barrière cutanée, à la suite d’une morsure, d’une piqûre ou d’une blessure, surtout si elles sont mal désinfectées.

Traitement et prévention

Le tétanos nécessite une consultation en urgence chez un vétérinaire qui déterminera le traitement adéquat en fonction de l’avancée de la maladie. Les premiers soins consistent à administrer un sérum antitétanique et à donner des antibiotiques à l’animal, associés à une prise en charge médicale (nettoyage de la plaie, alimentation assistée, décontractants musculaires, etc.) ; ceci peut permettre d’améliorer les symptômes au bout d’une semaine et de parvenir à une guérison complète du chien au bout d’un mois. Près de 90 % des chiens atteints de tétanos sous forme localisée guérissent, contre 50 % chez les canidés touchés par la forme généralisée.

Un vaccin contre le tétanos existe pour l’homme et le cheval, mais il est peu pratiqué chez les chiens et les chats, moins sensibles à la contamination. Si vous estimez que votre compagnon domestique est fort exposé à ce risque (s’il vit à proximité de sols fertilisés, en zone rurale, dans une région chaude et humide, et s’il se promène souvent seul en extérieur par exemple), vous pouvez demander à ce qu’il soit vacciné. L’injection se réalise à partir des 4 mois du chien, avec un rappel 1 mois après, puis le premier rappel est à faire 1 an après et les autres rappels tous les 3 ans.

Mais encore, à chaque retour de promenade, il est conseillé d’inspecter son animal et de rechercher toute coupure ou blessure, afin de les désinfecter avec de la Bétadine ou de l’eau oxygénée. En cas de plaie profonde, il est impératif de l’emmener chez un vétérinaire.

La piroplasmose

La piroplasmose, appelée également babésiose du chien, est une maladie fréquente et extrêmement grave, causée par la morsure d’une tique. Le parasite qu’elle transmet à l’animal s’attaque à ses globules rouges et provoque une anémie, ainsi qu’une intoxication des reins et du foie (à cause des déchets provenant des globules rouges détruits).

Symptômes

– Les symptômes de la piroplasmose les plus rencontrés sont :

  • un abattement brutal et très intense du chien ;
  • une forte fièvre ;
  • une perte totale de l’appétit ;
  • une coloration anormale des urines (en rouge, orange ou marron foncé).

D’autres symptômes peuvent être remarqués, car la maladie peut présenter des formes atypiques. Il s’agit :

  • d’un appétit diminué mais toujours présent, avec une très forte fièvre ou pas de fièvre du tout ;
  • d’hémorragies rétiniennes et des nécroses cutanées ;
  • d’une paralysie partielle.

Causes

Une morsure de tique est responsable de la piroplasmose. En effet, celle-ci transmet au chien le parasite responsable de la maladie (le Babesia Canis), qui une fois dans le sang de l’animal, pénètre dans les globules rouges, s’y multiplie et les fait éclater. Certains vont alors se déformer et obstruer les capillaires sanguins, ce qui prive les tissus de l’oxygène nécessaire pour leur bon fonctionnement. Différents organes peuvent aussi être touchés, comme le cœur, les yeux, les reins, le foie et les poumons. Il faut savoir que la période d’incubation de la piroplasmose varie de 7 à 21 jours.

Traitement et prévention

– Le traitement de la piroplasmose chez le chien passe par l’administration d’un piroplasmicide, capable de tuer les parasites. Cette intervention, effectuée par un vétérinaire, nécessite plusieurs injections. En complément, des soins de soutien peuvent s’avérer indispensables si le chien est touché sévèrement par la maladie ; il s’agit de perfusions pour réhydrater l’animal et des transfusions sanguines pour corriger l’anémie (suite à la perte d’appétit). Une hospitalisation peut aussi être nécessaire pour assurer une surveillance du canidé et des soins intensifs. Rappelons que plus le traitement est mis en place rapidement, plus le chien aura des chances de survie.

En prévention, il existe un vaccin contre la piroplasmose ; il n’est efficace qu’à 80 % car il existe plusieurs espèces du parasite Babesia et plusieurs variants peuvent se combiner. Dans tous les cas, ce vaccin limite la gravité des signes cliniques. La primo-vaccination se pratique dès les 5 mois du chien avec 2 injections à 3 ou 4 semaines d’intervalle ; un rappel est ensuite fait 1 à 2 fois par an, selon le mode de vie du chien.

La lutte contre la maladie passe aussi par l’utilisation de traitements antiparasitaires contre les puces et les tiques, en plus du vaccin.

La leptospirose

La leptospirose est une maladie bactérienne grave et contagieuse, très rencontrée chez le chien, mais aussi chez de nombreuses autres espèces dont l’homme. Elle se caractérise par la formation de lésions organiques et peut entraîner la mort de l’animal au système immunitaire fragile. Nécessitant des soins immédiats, elle peut laisser des séquelles à vie au chien.

Symptômes

Le chien atteint de leptospirose présente des symptômes parfaitement identifiables et d’autres non spécifiques, parmi lesquels :

  • des vomissements sanglants et des selles noires et sanglantes (gastro-entérite hémorragique) ;
  • une insuffisance rénale aiguë avec peu ou pas de mictions ;
  • des muqueuses jaunies à cause de l’atteinte du foie ;
  • un fort abattement avec faiblesse ;
  • de la fièvre ;
  • une déshydratation.

Causes

La leptospirose est provoquée par la bactérie Leptospira, présente dans les étendues d’eau stagnante contaminées (étangs, mares, flaques d’eau, plantes…) et dans les urines des animaux sauvages porteurs d’agents pathogènes (notamment les rongeurs, comme les rats). Le chien se contamine en buvant l’eau souillée ou en se baignant dans l’étendue d’eau infectée.

Traitement et prévention

Le chien atteint de leptospirose est généralement hospitalisé pour recevoir un traitement anti-infectieux (antibiotiques par voie veineuse en perfusion) le plus rapidement possible. Une dialyse peut être nécessaire si l’insuffisance rénale est aiguë. Notez que l’antibiothérapie peut être longue, en fonction des dégâts dans le corps du chien occasionnés par la maladie. De plus, l’animal peut conserver des séquelles graves, nécessitant de surveiller son foie et ses reins, et à adapter des mesures d’hygiène en supplément des traitements (prise d’aliments et de compléments alimentaires permettant de soutenir les deux organes).

Il existe un vaccin en prévention de la leptospirose. Il demande une primo-vaccination en 2 injections à 3 ou 4 semaines d’intervalle, puis nécessite un rappel tous les ans (ou tous les 6 mois chez les chiens exposés, à l’image des chiens de chasse). La prévention passe également par la chasse aux rongeurs et le nettoyage des poubelles et composts, pour protéger aussi bien les chiens que les humains.

La dysplasie de la hanche

dysplasie hanche chien

La dysplasie de la hanche est une maladie articulaire génétique (malformation) fréquente chez certaines races de chiens, qui altère considérablement leur confort de vie. Parmi les races prédisposées, on retrouve le labrador et le golden retrievers, le berger et le dogue allemands, le rottweiler, le saint Bernard et le bouvier bernois ou des Flandres. Notez, toutefois, qu’elle peut toucher toutes les races de chiens, y compris les petits et les croisés.

Symptômes

Voici quelques signes évocateurs d’une dysplasie de la hanche chez le chien :

  • Une boiterie intermittente ou persistante.
  • Une raideur de l’arrière-train.
  • Une difficulté à se lever après une période de repos prolongée.
  • Des problèmes pour se déplacer (peine à monter les escaliers, à marcher de manière fluide ou à sauter).
  • Une réticence à faire de l’exercice (jeux ou activités physiques).
  • Des signes de douleur, comme des gémissements, un léchage excessif de l’articulation de la hanche ou des réactions négatives quand on touche cette zone.

Causes

La dysplasie de la hanche canine est généralement due à des facteurs génétiques (prédisposition). Mais d’autres éléments peuvent la provoquer, comme :

  • une croissance trop rapide du chiot, ce qui exerce une pression sur ses articulations et peut mener à la maladie ;
  • un excès de poids de l’animal, ce qui exerce une pression supplémentaire sur ses articulations et peut donc accélérer la progression de la maladie ou l’aggraver ;
  • une alimentation inappropriée ou déséquilibrée pendant la phase de croissance du chiot, ce qui va affecter le développement articulaire et osseux de l’animal, augmentant alors fortement le risque de développer une dysplasie de la hanche ;
  • des exercices inadéquats, notamment sur des surfaces dures, peuvent aggraver la pathologie en mettant une pression excessive sur les articulations de la hanche ;
  • des facteurs environnementaux (traumatismes, conditions climatiques difficiles, mauvaise posture) peuvent favoriser le développement d’une dysplasie de la hanche chez le chien.

Traitement et prévention

Plusieurs traitements sont envisageables pour une dysplasie de la hanche chez le chien :

  • Une prise de médicaments (anti-inflammatoires, analgésiques, anticorps monoclonaux) : ils sont chargés de soulager la douleur, réduire l’inflammation de l’articulation et améliorer la mobilité de l’animal. Ils ne sont pas curatifs malheureusement.
  • Une alimentation équilibrée de haute qualité, associée à des compléments alimentaires, pour maintenir ou diminuer le poids de l’animal et réduire la pression sur ses articulations de la hanche.
  • Des exercices physiques de basse intensité (natation, marche contrôlée), avec du renforcement musculaire, peuvent améliorer la mobilité et mieux soutenir l’articulation de la hanche.
  • Un acte chirurgical avec plusieurs techniques envisageables selon l’âge du chien et en fonction de la gravité de la maladie : une symphysiodèse, une triple ostéotomie du bassin, la prothèse totale de hanche ou l’exérèse de la tête du fémur.
  • Des thérapies alternatives (acupuncture, ostéopathie, hydrothérapie, chiropraxie) peuvent soulager la douleur et améliorer la mobilité, tout en favorisant le bien-être général du chien.

Il n’est pas vraiment possible de prévenir la dysplasie de la hanche chez le chien en raison des facteurs génétiques et car il n’existe pas de vaccin, mais certaines mesures peuvent atténuer le risque de développement de la maladie :

  • La sélection rigoureuse des éleveurs : ils vous renseigneront sur les antécédents des parents du chien. Choisissez un éleveur responsable qui pratique des tests de dépistage pour vous procurer votre animal.
  • Le contrôle du poids du canidé : vérifiez le poids de votre chien et maintenez-lui un poids idéal au moyen d’une excellente alimentation adaptée et équilibrée ; ceci évitera une pression sur les articulations de ses hanches.
  • Des exercices modérés : évitez à votre canidé toutes les activités à impact élevé et empêchez votre chiot de monter ou descendre des escaliers.
  • Pensez aux radiographies de dépistage de la maladie avant les 4 mois du chien.

La maladie de Lyme

La maladie de Lyme, appelée également borréliose, est une infection bactérienne transmise par une morsure de tique. Elle touche de nombreux mammifères, dont le chien et l’homme. Créant une atteinte rénale (néphrite) et une boiterie (causée par des douleurs aux articulations), elle doit son nom à l’épidémie qu’elle a causée dans la ville de Lyme (Massachussetts).

Symptômes

Les symptômes de la maladie de Lyme varient énormément d’un chien à un autre et sont similaires à ceux d’autres maladies. De plus, ils peuvent se déclarer très tardivement (au bout de 2 à 5 mois après la morsure). Ils peuvent être :

  • des troubles de la coordination ;
  • de la fièvre avec un gonflement des ganglions lymphatiques ;
  • une boiterie provoquée par des articulations gonflées et douloureuses (arthrite) ;
  • des vomissements et/ou des diarrhées ;
  • une perte d’appétit, engendrant une anémie ;
  • une grande fatigue et des faiblesses ;
  • des troubles de la respiration ;
  • des problèmes cardiaques ;
  • une insuffisance rénale, avec peu ou pas de mictions.

Causes

La maladie de Lyme est causée par la bactérie Borrelia Burgdorferi, transmise par une morsure de tique directement sur l’animal.

Traitement et prévention

Le traitement de la maladie de Lyme consiste à prendre des antibiotiques pendant 4 semaines. En parallèle, le vétérinaire peut prescrire des anti-inflammatoires au chien, afin de soulager ses douleurs articulaires et faire baisser sa fièvre.

Le pronostic de la maladie de Lyme chez le chien dépend de la gravité de son infection et de la rapidité de sa prise en charge. S’il est diagnostiqué et traité rapidement, il va guérir et n’aura pas de séquelles. S’il a une infection grave ou qui a été diagnostiquée tardivement, des complications (telles que des lésions articulaires et une insuffisance cardiaque ou rénale) peuvent survenir et entraîner des séquelles permanentes.

En prévention, il existe un vaccin qui limite les symptômes mais qui n’empêche pas l’infection. Il est donc important de protéger le chien contre les tiques, en utilisant des antiparasitaires externes (sous forme de collier, de pipettes ou de spray). Il est recommandé aussi d’éviter les promenades dans les zones à haut risque (prairies, bois et marais) et d’inspecter régulièrement son chien pour lui retirer une tique éventuelle dans son pelage (à l’aide d’un tire-tique).

La teigne

La teigne est une mycose de la peau du chien, liée à la présence de champignons microscopiques qui se nourrissent de la kératine de son pelage. L’animal perd alors ses poils qui tombent par touffes et présente des lésions cutanées. Il faut savoir que certaines races de chiens, comme le Yorkshire ou le Jack Russell, y sont plus sensibles.

Symptômes

Les symptômes de la teigne du chien sont caractéristiques de la maladie :

  • des lésions cutanées de forme circulaire au niveau de la tête, des oreilles et parfois sur le flanc ou le ventre ;
  • des squames (petites lamelles de peaux mortes) ;
  • des croûtes ;
  • des poils cassés ou cassants, avec des zones ayant perdu des poils ;
  • un pelage sec et terne ;
  • une peau à l’aspect gras.

Notez qu’il est possible qu’un chien soit porteur de la teigne et qu’il ne présente aucun symptôme.

Causes

La teigne est causée par des champignons microscopiques présents dans l’environnement : le microsporum canis (le plus répandu), le trichophyton mentagrophyte (présent dans le milieu extérieur) et le microsporum gypseum (présent dans le sol et notamment dans la terre des jardins).

– Elle peut s’attraper de différentes façons :

  • par contact direct avec un autre animal contaminé (chat, chien ou rongeur) ;
  • de manière indirecte, à travers des surfaces contaminées (sols notamment), car les spores du champignon peuvent survivre jusqu’à 18 mois en milieu extérieur.

Traitement et prévention

– Il existe différents traitements canins contre la teigne :

  • Par voie orale : le vétérinaire prescrit des comprimés ou une solution buvable à prendre pendant 3 à 6 semaines.
  • Par voie topique : en appliquant une lotion sur l’animal, un jour sur deux et pendant 3 semaines.
  • Par l’application d’un shampooing antifongique (posé au moins 10 minutes sur le chien avant rinçage).
  • Par la tonte du chien : elle va rendre le traitement plus efficace et éliminer les poils porteurs de spores de champignons ; ils repousseront ainsi de manière plus saine.

Notez qu’en plus de l’animal contaminé, il faudra traiter son environnement et tous les animaux du foyer avec un antifongique. Sachez qu’il existe aussi des traitements naturels contre la teigne du chien, à base d’huiles essentielles (arbre à thé, de Neem, pépins de pamplemousse…), d’ail ou de vinaigre salé.

Il n’existe malheureusement pas de vaccin, ni de traitements préventifs contre la maladie de la teigne chez le chien. La seule façon de le protéger de cette maladie est de lui maintenir une bonne hygiène de vie et d’observer régulièrement son pelage.

La gale

La gale est une maladie provoquée par un parasite, qui peut prendre plusieurs formes selon le type d’acarien responsable. Celui-ci se loge sous la peau du chien et va lui créer des irritations douloureuses. Elle peut être localisée (oreilles ou truffe par exemple) ou concerner plusieurs régions ou tout le corps de l’animal.

Symptômes

Les symptômes de la gale chez le chien sont les suivants :

  • S’il s’agit de la gale des oreilles, la production de cérumen va augmenter et il va devenir noir, en créant des lésions auriculaires et des otites. Le chien se gratte alors énormément les oreilles et se secoue la tête fréquemment.
  • S’il s’agit de la gale sarcoptique, le chien présente des plaques rouges, recouvertes de boutons, sur tout le ventre, les coudes et autour des yeux. Il perd ses poils et se gratte énormément ; il peut aussi connaître des troubles du sommeil et une perte d’appétit.
  • S’il s’agit de la gale démodécique, le chien peut présenter des boutons au niveau des membres antérieurs (affection localisée) ou des pustules blanches et violacées sur au moins 6 régions de son corps (forme généralisée). Dans ce dernier cas, il dégage une forte odeur et peut aller jusqu’à développer une anorexie ou une septicémie.
  • S’il s’agit de la gale cheylétiellose (majoritairement chez les chiots), des pellicules seront présentes sur le pelage de l’animal et il peut avoir des démangeaisons (non systématiques).
  • S’il s’agit de la gale pneumonyssoides (située dans le nez), le chien va éternuer régulièrement et avoir des secrétions ou des hémorragies nasales.

Causes

La gale est causée par des acariens qui pénètrent sous la peau du chien, mais plus précisément :

  • la gale des oreilles est provoquée par l’acarien Octodectes cynotis et touche généralement les chiens qui vivent en collectivité (chenils, refuges, élevages et pensions) ; elle se transmet par contact direct entre deux animaux ;
  • la gale sarcoptique est due à l’acarien Sarcoptes scabiei qui creuse des galeries dans la peau du chien et y pond ses œufs ; la transmission se fait par contact avec un autre chien porteur ou un renard infesté ;
  • la gale démodécique est causée par l’acarien Demodex canis et touche principalement les chiots âgés de 3 mois à 1 an ; présent dans les follicules pileux de la mère, il est transmis aux chiots dès leurs premiers jours de vie.

Traitement et prévention

Le traitement de la gale du chien varie en fonction du type de la maladie :

  • Pour la gale des oreilles, le vétérinaire va prescrire une pommade particulière (ou des pipettes) à appliquer et un nettoyage des oreilles, avec un produit adapté, 2 à 3 fois par semaine.
  • Pour la gale sarcoptique, le traitement se fait sous forme de pipettes ou de comprimés.
  • Pour la gale démodécique, il s’agira d’une pommade ou d’un shampooing acaricide à appliquer sur le chien. Un contrôle hebdomadaire sera effectué par le vétérinaire pour suivre l’évolution de la maladie.

– Pour lutter contre l’apparition de la gale chez le chien, il n’existe pas de vaccin ou de traitement préventif. Il est donc indispensable de mettre en place de bonnes pratiques, comme un brossage régulier du pelage de l’animal, une bonne alimentation et des visites régulières chez un vétérinaire pour vérifier son état de santé.

L’eczéma

L’eczéma du bouledogue français

L’eczéma du chien est une maladie de la peau qui déclenche généralement des rougeurs et des inflammations, provoquant de fortes démangeaisons à l’animal. Elle est toujours la conséquence d’un problème déjà existant chez le chien (malnutrition ou allergie alimentaire par exemple) ; pour en déterminer le traitement, il faudra donc en identifier la cause.

Symptômes

Les symptômes de l’eczéma chez le chien sont facilement visibles, quelle qu’en soit la cause. Ils sont ainsi :

  • une tendance à se gratter, à se lécher et/ou à se mordiller très fortement sur les zones concernées ;
  • la présence de nombreuses pellicules sur ses poils et sa peau, ainsi que sur son tapis ou dans son panier ;
  • une perte de poils dans certaines zones ;
  • des plaies suintantes à la surface de la peau, signe que le chien s’est trop gratté ;
  • une peau sèche et plus épaisse (due aux démangeaisons), avec l’apparition de rougeurs ;
  • dans certains cas, des couinements du chien (à cause de la douleur provoquée par les zones irritées) et des pustules.

Causes

Les causes de l’eczéma du chien sont variées :

  • Une attaque de parasites, comme les puces, les tiques et les acariens.
  • Une alimentation de mauvaise qualité, donnée durant une trop longue période.
  • Une allergie alimentaire.
  • Une prédisposition génétique, notamment chez les shar peis, les boxers ou les bouledogues.
  • Un gros stress.

Traitement et prévention

Le traitement de l’eczéma chez le chien dépend de sa cause. Un antiparasitaire soignera une attaque de parasites, tandis qu’un changement d’alimentation réglera le problème de la malnutrition ou de l’allergie alimentaire. Des shampooings spécifiques seront également prescrits et l’usage d’une collerette sera recommandée pour empêcher le chien de se gratter jusqu’au sang.
Dans les cas les plus graves, le vétérinaire prescrira des comprimés à base de cortisone pour soulager les démangeaisons.

Il n’existe ni vaccin, ni traitement préventif général contre l’eczéma, mais les antiparasitaires peuvent empêcher les piqûres ou morsures de certains parasites (puces et tiques). De plus, en offrant une alimentation équilibrée et de bonne qualité au canidé, l’eczéma d’origine alimentaire sera prévenu.
Pensez également à laver régulièrement l’animal, mais pas trop souvent, pour ne pas assécher sa peau (un shampooing tous les 2 mois est idéal).

L’ehrlichiose canine

Découverte en Algérie en 1935, l’ehrlichiose du chien, également appelée « typhus du chien » ou « fièvre hémorragique canine », est une maladie due à une bactérie (transmise par morsure de tique) qui va se loger en premier dans les ganglions et dans les cellules du foie et de la rate de l’animal. Elle provoque alors des lésions dans les vaisseaux sanguins qui s’étendent à tout le corps de l’animal.

Symptômes

L’ehrlichiose canine connaît trois phases : une aiguë, une subclinique et une phase chronique.
Les symptômes de la phase aiguë sont communs à de nombreuses autres maladies et peuvent même passer totalement inaperçus chez certains chiens. Il s’agit de :

  • une fatigue soudaine ;
  • une très forte fièvre ;
  • des vomissements ;
  • une perte d’appétit (voire un refus total de manger) avec un amaigrissement ;
  • un écoulement de mucus purulent par les narines ;
  • une boiterie ;
  • des douleurs articulaires.

Puis vient la phase subclinique : une période de latence qui peut durer de 40 à 120 jours, durant laquelle le chien ne présente aucun symptôme. Elle est ensuite suivie par la phase chronique la plus grave, qui entraîne des hémorragies de tous ordres et d’autres symptômes, comme :

  • des écoulements hémorragiques par les narines ;
  • des hémorragies oculaires ;
  • du sang dans les urines ;
  • des taches rouges ou violacées sous la peau ;
  • des vomissement et des diarrhées ;
  • une perte de poids ;
  • une anémie ;
  • le gonflement des articulations avec une boiterie et des douleurs ;
  • un dos voussé.

Notez que cette maladie nécessite une consultation en urgence chez le vétérinaire car elle peut être mortelle.

Causes

L’ehrlichiose chez le chien est transmise par la morsure d’un tique porteuse de la bactérie Ehrlichia canis.

Traitement et Prévention

– Le traitement de l’ehrlichiose canine est basé sur des antibiotiques sur une longue durée. Une transfusion de sang peut s’avérer nécessaire.

En prévention, il n’existe pas de vaccin contre l’ehrlichiose chez le chien. Toutefois, des mesures d’hygiène peuvent empêcher la survenue de la maladie, à savoir un brossage soigneux de l’animal après chaque promenade (en retirant tout tique éventuelle avec un tire-tique) et l’utilisation d’antiparasitaires externes contre ce genre de parasite.

Récapitulatif des maladies canines les plus fréquentes

Maladies
Symptômes
Causes
Traitement
Prévention
Maladie de Carré
(atteinte du système nerveux du chien)
Toux
Écoulements (nez et yeux)
Manque d’appétit
Vomissements
Diarrhée
Fièvre
Virus proche de celui de la rougeole humaine
Pas de traitement spécifique
Perfusions et médicaments peuvent soulager le chien
Vaccin
Maladie de Cushing
(activité anormalement élevée des glandes surrénales)
Soif et un besoin fréquent d’uriner
Faim accrue
Ventre volumineux et distendu
Fatigue musculaire
Surcharge pondérale
Léthargie
Augmentation de la fréquence respiratoire (halètements)
Modifications de la peau et infections cutanées
Absence de chaleurs chez la femelle et testicules de petite taille chez le mâle
Troubles neurologiques (crises convulsives, perte de la vision…)
Vieillissement prématuré du chien
Tumeur hypophysaire
Tumeur des glandes surrénales
Prise prolongée de médicaments corticoïdes anti-inflammatoires
Médicament à vie
ou
Chirurgie
Aucun vaccin,
ni traitement préventif
Hépatite canine
(inflammation du foie)
Grande fatigue et faiblesse
Vomissements, avec parfois présence de bile
Perte d’appétit ou refus total de manger
Diarrhées (selles molles ou liquides) avec des traces de sang éventuelles
Augmentation de la soif et de la miction
Douleurs abdominales
Jaunisse (au niveau des muqueuses, de la peau et du blanc des yeux)
Des virus
Une réaction auto-immune de l’organisme
Une intoxication par l’ingestion de substances toxiques
Des troubles génétiques (prédisposition)
Des maladies parasitaires
Des maladies inflammatoires chroniques
Une insuffisance cardiaque congestive
Des bactéries
Par médicaments (anti-inflammatoires, antibiotiques, antiviraux, améliorateurs de la circulation sanguine dans le foie et autres médicaments spécifiques)
et par un régime alimentaire spécifique
Pas de vaccin,
ni de traitement préventif
Application d’antiparasitaires externes et internes, ainsi que des mesures d’hygiène sont recommandées
Rage
(atteinte du système nerveux central)
Salivation excessive, avec problèmes de déglutition
Beaucoup d’agressivité
Troubles respiratoires
Démangeaisons extrêmes
Désorientation
Tendance à se cacher ou à fuguer
Puis
Hallucinations, suivies de crises de panique et donc de hurlements
Respiration de plus en plus difficile
Paralysie des mâchoires et du train arrière, qui va se généraliser à tout le corps
Virus Lyssavirus
Aucun traitement curatif
Euthanasie obligatoire
Vaccin
Maladie d’Aujeszky
(herpès cutané puis atteinte du système nerveux)
Salivation intense
Troubles respiratoires
Prurit important (démangeaisons)
Nervosité et inquiétude
Grande fatigue et abattement
Paralysie partielle puis totale
Contact avec un porc ou un sanglier malade
Aucun traitement
Euthanasie recommandée
Aucun vaccin,
ni traitement préventif
Mesures d’hygiène alimentaires recommandées
+
Eviter le contact avec des porcs et des sangliers
Maladie d’Addison
(activité anormalement faible des glandes surrénales)
Faiblesse
Apathie (incapacité de réagir)
Vomissements
Diarrhée
Manque d’appétit
Perte de poids
Pour la forme aiguë de la maladie :
État de choc
Forte déshydratation
Douleurs abdominales
Troubles du rythme cardiaque
Déficience immunitaire
Utilisation à vie de glucocorticoïdes et/ou de minéralocorticoïdes de synthèse
+
Réhydratation et correction des désordres électrolytiques
Aucun vaccin,
ni traitement préventif
Tétanos
(affection neuro-musculaire)
Dans les cas les moins graves, symptômes localisés : contraction d’un muscle (ou un ensemble de muscles) sur le membre où la plaie est infectée (en général, au niveau des pattes).
Dans les cas intermédiaires : rigidité des muscles et difficultés à se mouvoir. Les oreilles sont dressées sur la tête et les yeux peuvent être rentrés dans leurs orbites. Le front est plissé, avec un faciès caractéristique.
Dans les cas les plus graves, des dysfonctionnements importants apparaissent : mâchoire bloquée, salivation excessive, contraction des muscles respiratoires et de l’œsophage, troubles nerveux, augmentation du rythme cardiaque et fièvre jusqu’à 42°C. La mort du chien peut survenir rapidement.
Bactérie qui pénètre l’organisme du chien à la suite de piqûre, plaie ou morsure mal désinfectées
Sérum antitétanique et antibiotiques
+
Prise en charge médicale (nettoyage de la plaie, alimentation assistée, décontractants musculaires, etc.)
Vaccin possible
+
Surveillance de l’animal, avec désinfection de ses blessures éventuelles
Piroplasmose
(attaque des globules rouges sanguins et intoxication du foie et des reins)
Abattement brutal et très intense du chien
Forte fièvre
Perte totale de l’appétit
Coloration anormale des urines (en rouge, orange ou marron foncé)
Autres symptômes possibles :
Appétit diminué mais toujours présent, avec une très forte fièvre ou pas de fièvre du tout
Hémorragies rétiniennes et des nécroses cutanées
Paralysie partielle
Morsure d’une tique
Administration par un vétérinaire de plusieurs injections de piroplasmicide, capable de tuer les parasites
+
Eventuellement des perfusions (pour réhydrater) et des transfusions sanguines (pour corriger l’anémie)
Vaccin
+
Antiparasitaires (contre les puces et les tiques)
Leptospirose
(lésions des organes)
Vomissements sanglants et des selles noires et sanglantes (gastro-entérite hémorragique)
Insuffisance rénale aiguë avec peu ou pas de mictions
Muqueuses jaunies
Fort abattement avec faiblesse
Fièvre
Déshydratation
Ingestion de la bactérie Leptospira, après avoir bu de l’eau stagnante souillée ou s’être baigné dedans
Antibiotiques et parfois dialyse
+
Prise d’aliments et de compléments alimentaires permettant de soutenir le foie et les reins
Vaccin
+
Chasse aux rongeurs qui transmettent la maladie à travers leurs urines
Dysplasie de la hanche
(malformation de la hanche)
Boiterie intermittente ou persistante


Raideur de l’arrière-train


Difficulté à se lever après une période de repos prolongée


Problèmes pour se déplacer
Réticence à faire de l’exercice

Signes de douleur (gémissements, léchage excessif de l’articulation de la hanche ou réactions négatives quand on touche cette zone)
Prédisposition génétique le plus souvent
Croissance trop rapide du chiot
Excès de poids
Alimentation inappropriée
Exercices inadéquats
Facteurs environnementaux
Prise de médicaments (anti-inflammatoires, analgésiques, anticorps monoclonaux)
Alimentation équilibrée de haute qualité, associée à des compléments alimentaires
Exercices physiques de basse intensité, avec renforcement musculaire
Acte chirurgical avec plusieurs techniques possibles
Thérapies alternatives
Pas de vaccin,
ni de traitement préventif
Uniquement des radiographies de dépistage
Maladie de Lyme
(atteinte rénale et boiterie)
Troubles de la coordination
Fièvre avec gonflement des ganglions lymphatiques
Boiterie provoquée par des articulations gonflées et douloureuses (arthrite)
Vomissements et/ou diarrhées
Perte d’appétit, engendrant une anémie
Grande fatigue et faiblesses
Troubles de la respiration
Problèmes cardiaques
Insuffisance rénale, avec peu ou pas de mictions
Morsure de tique
Antibiotiques pendant 4 semaines
+
Anti-inflammatoires éventuellement
Vaccin
+
Antiparasitaires (contre les puces et les tiques)
Teigne
(mycose de la peau)
Lésions cutanées de forme circulaire au niveau de la tête, des oreilles et parfois sur le flanc ou le ventre
Squames (petites lamelles de peaux mortes)
Croûtes
Poils cassés ou cassants, avec des zones ayant perdu des poils
Pelage sec et terne
Peau à l’aspect gras
Le chien peut aussi ne présenter aucun symptôme !
Champignons microscopiques présents dans l’environnement
Comprimés ou solution buvable pendant 3 à 6 semaines
Lotion ou shampooing antifongique
+
Tonte du chien pour améliorer l’efficacité du traitement
Aucun vaccin,
ni traitement préventif
Gale
(irritations de la peau localisées, par zones ou sur tout le corps)
Cérumen noir, lésions auriculaires, otites, avec grattage des oreilles et secouement de la tête
Plaques rouges, recouvertes de boutons, sur tout le ventre, les coudes et autour des yeux, avec perte des poils et grattage intense
Boutons au niveau des membres antérieurs ou pustules blanches et violacées sur au moins 6 régions du corps
Pellicules présentes sur le pelage, avec ou sans démangeaisons
Eternuements et secrétions ou hémorragies nasales
Pénétration d’un ou plusieurs acariens sous la peau du chien
Pommade, pipettes, comprimés ou shampooing acaricides
+
Produit de nettoyage des oreilles éventuellement
Aucun vaccin,
ni traitement préventif
Mesures d’hygiène recommandées
Eczéma
(rougeurs et inflammations de la peau)
Tendance à se gratter, à se lécher et/ou à se mordiller très fortement sur les zones concernées
Présence de nombreuses pellicules sur ses poils et sa peau, ainsi que sur son tapis ou dans son panier
Perte de poils dans certaines zones
Plaies suintantes à la surface de la peau
Peau sèche et plus épaisse avec apparition de rougeurs
Dans certains cas : couinements et pustules
– Piqûre ou morsure de parasites

Mauvaise alimentation
Allergie alimentaire
Prédisposition génétique
Stress important
Antiparasitaire
Changement d’alimentation
Shampooing spécifique
+
Collerette
+
Comprimés à base de cortisone éventuellement
Aucun vaccin,
ni traitement général préventif
Antiparasitaires externes + Mesures d’hygiène recommandés
Ehrlichiose canine
(lésions dans les vaisseaux sanguins)
Fatigue soudaine
Très forte fièvre
Vomissements
Perte d’appétit avec un amaigrissement
Écoulement de mucus purulent par les narines
Boiterie
Douleurs articulaires

Puis :


Écoulements hémorragiques par les narines
Hémorragies oculaires
Sang dans les urines
Taches rouges ou violacées sous la peau
Vomissement et diarrhées
Perte de poids
Anémie
Gonflement des articulations avec boiterie et douleurs
Dos voussé
Morsure de tique
Antibiotiques sur une longue durée
+
Transfusion sanguine éventuellement
Pas de vaccin
ni de traitement préventif
Antiparasitaire contre les tiques + Mesures d’hygiène recommandés

Les autres affections du chien

D’autres maladies, plus ou moins fréquentes, peuvent affecter les chiens. Il est bon de les connaître pour savoir les détecter et réagir à temps.

L’insuffisance rénale

L’insuffisance rénale chez le chien est une maladie grave qui affecte le fonctionnement des reins. Due à un vieillissement naturel des reins, à un trouble génétique, à une maladie auto-immune ou à une malformation congénitale, elle peut être aiguë ou chronique. Certaines races y sont prédisposées, telles que le cocker spaniel anglais, les bouledogues anglais et français, le bichon frisé, le shih tzu, le samoyède, le lhassa apso et le bull terrier.

Les symptômes de cette maladie sont :

  • une soif excessive avec des mictions fréquentes ;
  • une perte d’appétit et un amaigrissement ;
  • une faiblesse générale ;
  • des vomissements et des diarrhées ;
  • une mauvaise haleine et des ulcères buccaux ;
  • une perte de masse musculaire ;
  • des convulsions ou des tremblements, dans le stade le plus avancé.

Le traitement de l’insuffisance rénale du chien consiste à la prise d’antibiotiques, avec parfois une perfusion en cas de déshydratation sévère. Des médicaments sont également prescrits pour gérer les symptômes associés (vomissements, diarrhées, etc.). L’animal peut aussi être hospitalisé afin de réaliser des dialyses ou de rééquilibrer ses déséquilibres électrolytes, et il va assurément bénéficier d’un régime alimentaire spécial.

Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement préventif spécifique à cette maladie. Il est recommandé, afin d’en réduire le risque, de veiller à ce que le chien ait toujours de l’eau propre pour boire, ainsi qu’une alimentation équilibrée de qualité, qu’il pratique régulièrement de l’exercice modéré et qu’il rende visite régulièrement à son vétérinaire, sans oublier de le tenir éloigné de toutes substances toxiques.

La parvovirose

La parvovirose est une gastro-entérite sévère et contagieuse, au cours de laquelle le chien présente des vomissements et des diarrhées importantes. La diarrhée peut même devenir hémorragique, c’est-à-dire que les selles liquides vont contenir du sang.
Le canidé (chiot ou jeune chien généralement) est alors très fatigué et ne veut plus ni bouger ni manger. Provoquée par le virus ParvoVirus (CPV-2), cette pathologie est extrêmement grave et nécessite des soins intensifs en urgence ; une hospitalisation est la plupart du temps indispensable pendant plusieurs jours.
– Contre la parvovirose canine, la meilleure protection est de vacciner son chien ; sachez que le vaccin est très efficace, à condition de bien respecter le protocole de vaccination. Notez que le rottweiler est particulièrement sensible à la parvovirose.

La torsion de l’estomac

La torsion de l’estomac chez le chien est une maladie grave et potentiellement mortelle. Il s’agit d’un gonflement et d’un retournement de l’estomac, ce qui va bloquer le flux sanguin vers l’estomac et les intestins. Affectant généralement les chiens de grande race, elle nécessite une consultation en urgence chez un vétérinaire pour une prise en charge immédiate.

Les causes de cette pathologie sont multiples :

  • Une anatomie génétique particulière (avec un estomac plus long et plus volumineux, et un diaphragme moins développé) qu’on retrouve chez certaines races, comme le berger ou le dogue allemands, le labrador, le boxer, le saint Bernard, le terre-neuve, le dobermann, le rottweiler, etc.
  • Un excès de poids de l’animal, engendrant un estomac plus volumineux et plus lourd, difficile à maintenir en place.
  • Des repas trop copieux : les chiens qui mangent beaucoup de nourriture en une seule fois sont plus sujets au problème de torsion de l’estomac.
  • Des exercices pratiqués juste après avoir mangé.
  • L’âge : les chiens âgés sont plus à risque de connaître une torsion de l’estomac.
  • Des maladies gastro-intestinales, telles que l’hernie hiatale ou une inflammation chronique, prédisposent les chiens à ce problème.

Les symptômes qui peuvent faire penser à une torsion de l’estomac chez le chien apparaissent souvent juste après un repas et sont :

  • des vomissements ou des tentatives de vomissements infructueuses ;
  • un gonflement de l’abdomen avec un ventre dur ;
  • une forte douleur abdominale ;
  • beaucoup d’agitation et de nervosité ;
  • le refus de manger et/ou de boire ;
  • des étourdissements ;
  • une respiration rapide ou difficile.

Puis les muqueuses deviennent pâles (babines et gencives), la fréquence cardiaque du chien augmente, ainsi que des signes d’insuffisance circulatoire (le chien présente un état de choc et devient immobile, sans réagir à ce qui l’entoure).

Le traitement de cette maladie est une intervention chirurgicale d’urgence. Divers médicaments sont d’abord administrés (antidouleurs et antibiotiques), ainsi que des perfusions, puis se déroule l’opération lourde et délicate, qui n’est pas sans risque.

Pour prévenir cette maladie, il est recommandé de :

  • fractionner la ration quotidienne du chien (offrir des petites portions plusieurs fois par jour) ;
  • lui donner une alimentation de qualité ;
  • limiter ses activités physiques après ses repas ;
  • surveiller son poids (le surpoids et l’obésité favorise la torsion de l’estomac) ;
  • utiliser une gamelle antiglouton (ce qui oblige le chien à manger moins vite) ;
  • laisser de l’eau propre à disposition du chien en permanence ;
  • surveiller son animal, connaissant les signes de la maladie, surtout s’il est de grande race.

La toux de chenil

La toux de chenil, appelée également trachéo-bronchite infectieuse, est une maladie respiratoire due à une bactérie. Extrêmement contagieuse, elle concerne généralement les chiots et les chiens vivant en communauté (refuges, élevages, pensions, cours d’éducation canine, etc.), mais les chiens domestiques peuvent l’attraper en croisant un chien infecté dans la rue.

– Les symptômes de cette pathologie sont une toux forte et sèche, de la fièvre, une baisse d’appétit, des écoulements nasaux et oculaires, et éventuellement des difficultés respiratoires. Il est possible de vacciner l’animal contre cette maladie qui se traite avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques sur une longue durée.

La colibacillose

La colibacillose est causée par des bactéries de type Coli et plus particulièrement par l’entérocoque ; le chien se contamine en mangeant ou en buvant de la nourriture ou de l’eau infectée.

– La colibacillose provoque alors une infection urinaire douloureuse avec des diarrhées et des vomissements, ainsi qu’une inflammation de l’utérus chez les femelles.

– Le traitement consiste à la prise d’antibiotiques et en fonction de la gravité des symptômes, des perfusions ou des analgésiques peuvent être nécessaires.

Pour protéger votre animal, surveillez les rappels de produits car il n’existe aucun vaccin contre la colibacillose ; sachez qu’il arrive régulièrement que des croquettes ou des pâtées soient retirées de la vente à cause d’une contamination bactérienne.

La salmonellose

La salmonellose chez le chien est une pathologie transmise par les volailles ; le chien se contamine au contact des fientes de volailles ou en mangeant de la viande de volaille crue.

– Les symptômes de cette maladie sont très variés, en fonction de la quantité de bactéries absorbées. Ils vont de la diarrhée légère à une gastro-entérite avec de la fièvre, associées parfois à du sang dans les selles et la formation d’abcès dans les organes internes (entrainant alors jaunisse, arthrite, pneumonie ou troubles du système nerveux). Le chien atteint de salmonellose souffre également d’apathie et de lenteur dans ses mouvements.

– Le traitement de cette maladie se déroule efficacement avec des antibiotiques. Si certains organes (foie, reins ou rate par exemple) sont touchés, d’autres médicaments seront prescrits. Il n’existe aucun vaccin préventif contre la salmonellose. Pour protéger votre animal de cette infection, il est recommandé de lui éviter tout contact avec des fientes de pigeon ou de canard et de ne pas le nourrir avec de la viande de volaille crue dont l’origine est inconnue.

La cystite

La cystite est une inflammation de la vessie du chien. Elle peut être aiguë (déclarée depuis quelques jours) ou chronique (apparue depuis plus de 2 ou 3 semaines).

– Les symptômes sont que le chien urine plus souvent et en petite quantité ; la miction peut être douloureuse et difficile. L’animal a aussi tendance à devenir malpropre et à uriner dans des endroits inhabituels. Il est possible que les urines renferment du sang ou du pus.

– Les causes de la cystite peuvent être un problème dans la vessie (présence de calculs urinaires, tumeur de la paroi de la vessie ou infection bactérienne) ou une affection génitale (de la prostate chez le mâle ou du vagin ou de l’utérus chez la femelle).

– Le traitement de la cystite chez le chien consiste en des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des antispasmodiques. La cause sera également traitée : par exemple, des calculs urinaires seront traités médicalement ou chirurgicalement.

L’essentiel sur la trisomie du chien

Caractéristiques, symptômes, maladies proches et conseils : voici ce que vous devez retenir sur la trisomie canine.

La trisomie et les animaux

Le syndrome de Down ou trisomie 21 n’affecte que les êtres humains. Par contre, les chiens et les autres animaux peuvent être touchés par une duplication chromosomique, mais cette affection reste rare. La trisomie des chromosomes sexuels et la trisomie 16 figurent parmi les maladies constatées chez l’espèce animale.

Les manifestations de la trisomie

Divers signes alertent sur la possible existence d’une trisomie chez le chien. Un retard de croissance, des problèmes de mobilité ou des anomalies faciales constituent de premiers avertissements. Lorsqu’ils sont accompagnés de troubles comportementaux (faible cognition, attitude compulsive, intolérance environnementale), la probabilité de la présence d’une trisomie est très forte.

Le vétérinaire, une nécessité

Certaines maladies génèrent des symptômes semblables à ceux de la trisomie. Une visite chez le vétérinaire est donc indispensable pour définir précisément le trouble dont souffre votre chien. Seule une analyse des chromosomes certifie l’existence d’une trisomie. Une fois la maladie confirmée, un suivi médical et des soins animaux personnalisés sont impératifs.

Un trouble canin particulier

Le chien trisomique est un compagnon tout aussi extraordinaire que ses congénères. Touché par une maladie à la fois délicate et touchante, il a juste besoin, un peu plus que les autres chiens, d’une grande affection, de compréhension et de patience. Malgré ses inconvénients, la trisomie canine présente un avantage précieux : créer un lien unique, profond et authentique entre vous et votre fidèle ami

Quelles sont les maladies du chien transmissibles aux autres chiens et à l’homme ?

Les maladies que le chien peut transmettre aux autres chiens sont :

  • la maladie de Carré : il s’agit d’une infection virale très contagieuse entre chiens, qui se transmet par contact d’une truffe à l’autre ;
  • le tétanos : c’est une maladie bactérienne très grave et douloureuse. Un chien contaminé va contaminer l’autre en le mordant ;
  • la rage : c’est une maladie neurologique d’origine virale très contagieuse, dont la transmission aux autres chiens se fait par morsure ;
  • l’hépatite canine virale : cette pathologique du foie se transmet aux autres chiens par contact ou au moyen d’urines ou de matières fécales contaminées ;
  • la parvovirose : cette maladie virale est très contagieuse. Les chiens se contaminent au contact des selles des chiens malades ;
  • la leptospirose : cette maladie bactérienne contagieuse est transmise aux autres canidés lorsqu’ils boivent l’eau d’une flaque, souillée par les urines d’un animal porteur de la maladie.
  • la teigne : cette maladie, due à plusieurs champignons microscopiques, se transmet par contact direct entre chiens.
  • la gale : cette maladie parasitaire se transmet par contact direct avec un autre chien contaminé.

Les maladies que le chien peut transmettre à l’homme sont appelées des zoonoses. Elles sont :

  • la leishmaniose : cette maladie chronique est due à un parasite. Lorsqu’un chien en est infecté, des phlébotomes (petits insectes) peuvent se nourrir de son sang et ingérer le parasite. Ensuite, lorsqu’ils vont piquer un être humain, ils peuvent lui transmettre le parasite, entraînant alors une infection ;
  • la pasteurellose : cette maladie bactérienne est transmise par la morsure ou la griffade du chien infecté ;
  • le tétanos : cette maladie bactérienne très grave et douloureuse est transmise à l’homme par une morsure ou une griffade du chien atteint ;
  • la giardiose : cet organisme microscopique se développe dans l’estomac du chien et se transmet à l’humain par l’intermédiaire des déjections ;
  • la rage : cette maladie neurologique d’origine virale est transmise à l’homme par morsure ou griffade du chien malade ;
  • la leptospirose : cette pathologie bactérienne peut se transmettre à l’homme par l’intermédiaire des muqueuses du chien infecté ;
  • la gale du chien : différente de la gale humaine, la gale du chien se transmet à l’humain par contact cutané. Il faut savoir qu’elle disparaît spontanément sans traitement ;
  • la maladie de Lyme et l’ehrlichiose : elles sont provoquées par la morsure d’une tique renfermant une bactérie. Celle-ci peut contaminer le chien (au cours d’une promenade en forêt par exemple) et le rendre malade, puis lorsque l’humain retire la tique de l’animal, elle peut le mordre et l’infecter.
  • la teigne : cette mycose se transmet par contact direct avec le chien infecté, ou par contact avec des objets ou des surfaces qui ont été contaminés par l’animal.
Transmission du chien à…
Maladies concernées
Aux autres chiens
La maladie de Carré
Le tétanos
La rage
L’hépatite canine virale
La parvovirose
La leptospirose
La teigne
La gale

L’homme
La leishmaniose
La pasteurellose
Le tétanos
La giardiose
La rage
La leptospirose
La gale du chien
La maladie de Lyme
L’ehrlichiose
La teigne

Quelles sont les maladies du chien prises en charge par les assurances santé animale ?

Voyons ce que remboursent exactement les assurances santé pour chiens et leurs exclusions.

Les remboursements accordés par les assurances santé animale pour chiens

Les mutuelles pour chiens prennent en charge leurs frais de santé, avec un remboursement total ou partiel selon la formule choisie. 3 formules sont généralement proposées :

La formule de base

C’est la couverture minimale la moins chère, qui couvre les frais chirurgicaux et d’hospitalisation en cas de maladie ou d’accident du chien. Le remboursement est d’environ 50 à 60 % avec un plafond annuel situé entre 800 et 1200 euros selon l’assureur retenu. Certains incluent aussi une assistance dans cette formule.

La formule intermédiaire ou confort

Les frais de chirurgie, d’hospitalisation et de pharmacie pour maladie ou accident du canidé, ainsi que les frais de séjour en clinique vétérinaire, les frais de transport en ambulance et les dépenses vétérinaires, sont pris en charge à 70 ou 75 %, dans la limite d’un plafond de 1500 à 1800 euros selon la compagnie d’assurances choisie. Une assistance est également incluse.

La formule de luxe ou confort +

C’est la formule haut de gamme la plus chère, qui couvre le chien pour tout en cas de maladie ou d’accident. Elle prend en charge les frais chirurgicaux et d’hospitalisation, les dépenses vétérinaires, les frais de pharmacie, et les examens et analyses de laboratoire.
Offrant les meilleures garanties, son taux de remboursement est de 90 à 100 %, avec un plafond annuel allant jusqu’à 3000 euros.
L’assistance est incluse dans le contrat, ainsi que les frais de garde en cas d’hospitalisation du maître. Un forfait prévention peut également couvrir une partie des dépenses (en vaccins, vermifuges, etc.) et dans certains cas, un forfait d’incinération (de 150 à 300 euros) est inclus.

Concernant les remboursement des frais de prévention et d’incinération

Pouvant être inclus dans la formule haut de gamme, le forfait prévention ne prend en charge que les dépenses engagées par le propriétaire du chien à titre préventif. Elles concernent :

  • les vaccins et leurs rappels ;
  • les antiparasitaires internes et externes (contre les vers, les puces et les tiques) ;
  • les bilans de santé ;
  • la stérilisation de l’animal ;
  • les shampooings traitants ;
  • certaines médecines douces prescrites par un vétérinaire ;
  • les aliments à visée diététique ou thérapeutique ;
  • les compléments alimentaires ;
  • les produits nettoyants pour les yeux, les oreilles et les dents du chien.

Notez que ces frais ne sont remboursés que dans la limite prévue par le contrat. De plus, il n’est pas possible de n’adhérer qu’à un forfait prévention ; la formule de luxe doit impérativement être choisie pour y accéder, sauf chez certains assureurs qui proposent ce forfait dès la formule de base ou intermédiaire.

Concernant le remboursement des frais liés à la mort du chien, le forfait est généralement accessible dans la formule optimale, mais certaines assurances le proposent indépendamment de leurs formules d’entrée et de milieu de gamme.
La garantie décès permet alors d’être en partie remboursé des frais d’euthanasie faisant suite à un problème de santé de l’animal et peut couvrir partiellement les dépenses engagées pour l’incinération ou l’inhumation du chien (sur présentation d’un certificat et de la facture acquittée).
Une indemnité peut aussi être accordée, sous réserve de présenter une attestation, rédigée par un vétérinaire, ayant constaté le décès du chien. Sachez que la souscription à un tel contrat obsèques est soumise à conditions ; il est rare d’y avoir droit si le chien a plus de 3 ou 4 ans.

Les exclusions des contrats d’assurances de santé animale pour chiens

Tout n’est pas pris en charge par les assurances santé animale pour chiens. Aucun remboursement ne sera effectué dans l’un des cas suivants :

  • Toute intervention non effectuée par un Docteur vétérinaire, inscrit à l’Ordre des vétérinaires.
  • Toute maladie et tout accident antérieurs à la date d’adhésion du contrat.
  • Les maladies héréditaires et génétiques.
  • Les frais d’identification du canidé (celle-ci est obligatoire pour être assuré).
  • Tout produit ou transport en ambulance animalière non prescrits par un Docteur vétérinaire.
  • Les soins liés à de mauvais traitements.
  • Les médicaments et soins qui ne sont pas en lien avec la maladie déclarée.
  • Les dépenses liées à un problème de santé qui aurait pu être évité par un vaccin et que le carnet de vaccination de l’animal n’est pas à jour.
  • Les médicaments qui ne bénéficient pas d’une autorisation de mise sur le marché.
  • Les blessures (anodines ou graves) faisant suite à un combat organisé.

Notez que chaque assureur peut établir sa propre liste d’exclusions, mais elles sont sensiblement les mêmes d’une compagnie d’assurances à l’autre.

Maladies prises en charge par les mutuelles animales

Maladies
Prise en charge par l’assurance santé animale
Maladie de Carré
OUI, si vaccin à jour
Maladie de Cushing
OUI
Hépatite canine
OUI, sauf si origine génétique
Rage
OUI, si vaccin à jour
Maladie d’Aujeszky
OUI
Maladie d’Addison
OUI
Tétanos
OUI
Piroplasmose
OUI, si vaccin à jour
Leptospirose
OUI, si vaccin à jour
Dysplasie de la hanche
NON
Maladie de Lyme
OUI, si vaccin à jour
Teigne
OUI
Gale
OUI
Eczéma
OUI, sauf si origine génétique
Ehrlichiose canine
OUI

Notre avis sur les maladies du chien

Les maladies du chien sont nombreuses et affectent sa santé physique ou mentale. Certaines sont causées par des virus, des bactéries ou des anomalies génétiques, tandis que d’autres sont liées à l’âge, à l’environnement ou au mode de vie de l’animal. Il est très important de connaître les symptômes, les traitements et les moyens de prévention des maladies les plus fréquentes des chiens, afin de pouvoir réagir rapidement et efficacement en cas de besoin.

Voici quelques exemples de maladies fréquentes chez les chiens :

  • La maladie de Carré : c’est une maladie virale très contagieuse qui affecte le système respiratoire, digestif et nerveux du chien. Elle se manifeste par de la fièvre, des écoulements oculaires et nasaux, des vomissements et de la diarrhée, des convulsions et une paralysie. Il n’existe pas de traitement spécifique, mais un vaccin peut la prévenir.
  • La leishmaniose : c’est une maladie parasitaire transmise par la piqûre d’un moustique infecté. Elle provoque des lésions cutanées, une perte de poids, une anémie, une insuffisance rénale et d’autres complications. Il n’existe pas de vaccin, mais un traitement médicamenteux peut contrôler les symptômes. La prévention repose sur l’utilisation de répulsifs, de colliers ou de pipettes antiparasitaires.
  • La dysplasie de la hanche : c’est une maladie héréditaire qui entraîne une malformation de l’articulation de la hanche, provoquant de l’arthrose, des douleurs et une boiterie. Elle touche surtout les grandes races de chiens. Elle peut être diagnostiquée par radiographie et traitée avec des anti-inflammatoires, des compléments alimentaires, de la physiothérapie ou une chirurgie.
  • La leptospirose : c’est une maladie bactérienne qui se transmet par le contact avec l’urine d’animaux infectés, comme les rats. Elle provoque de la fièvre, des vomissements, une jaunisse, une hémorragie et une insuffisance rénale. Elle peut être mortelle si elle n’est pas traitée à temps. Un vaccin existe pour la prévenir.
  • L’épilepsie : c’est une maladie mentale qui se caractérise par des crises convulsives récurrentes, dues à une activité anormale du cerveau. Elle peut avoir une origine génétique, traumatique, infectieuse ou inconnue. Elle se traite par des médicaments antiépileptiques, devant être administrés à vie.

Ces maladies ne sont pas les seules qui peuvent toucher les chiens, il en existe beaucoup d’autres. Si vous remarquez que votre animal a un comportement anormal, une perte d’appétit, une baisse d’énergie, une blessure ou tout autre signe de malaise, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire. Il pourra vous conseiller sur le diagnostic, le traitement et les soins à apporter à votre compagnon à quatre pattes.

FAQ

Comment savoir si mon chien est malade ?

Il va montrer un changement dans son comportement et présenter des symptômes, tels des vomissements ou diarrhées, un manque d’appétit ou une faim permanente, le refus complet de s’alimenter, de la toux et des éternuements, des difficultés à respirer, de la peine à se déplacer, une soif excessive avec des urines fréquentes, une grande fatigue et de la léthargie, des gencives rouges ou gonflées, des démangeaisons et irritations de la peau, un amaigrissement ou une prise de poids, etc.

Comment un chien montre-t-il sa douleur ?

Si votre animal boîte, c’est signe de douleur à un membre. S’il a la queue et/ou la tête basse, c’est signe qu’il ne se sent pas bien. S’il gémit, c’est qu’il a très mal.

Comment savoir si mon chien a de la fièvre sans thermomètre ?

Un chien a de la fièvre si :

  • sa truffe est sèche et présente un écoulement nasal ;
  • l’arrière de ses oreilles est très chaud au toucher ;
  • son aine ou ses aisselles ont des ganglions lymphatiques enflés ;
  • ses pattes sont très chaudes au toucher (parfois humides également) ;
  • ses gencives sont rouges ou gonflées.

Comment réagir quand un chien est malade ?

Si vous constatez que votre chien est malade ou ne se comporte pas comme d’habitude, vous pouvez appeler un vétérinaire par téléphone pour avoir des conseils ; il vous indiquera si une consultation est nécessaire.

Comment garder son chien en bonne santé ?

Pour garder un chien en bonne santé, il est essentiel de renforcer son système immunitaire et de lutter contre les mauvaises bactéries. Pour cela, il faut :

  • le nourrir avec des aliments sains et équilibrés ;
  • jeter les restes de nourriture après ses repas et nettoyer minutieusement sa gamelle ;
  • changer l’eau de sa gamelle au moins 2 fois par jour ;
  • empêcher l’animal de boire de l’eau stagnante ou des flaques (si c’est possible) ;
  • éviter le contact du chien avec les excréments d’animaux ;
  • surveiller le chien et l’emmener chez son vétérinaire au moindre doute ou changement de comportement

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