L’infection urinaire chez le chien : définition et chiffres
Si vous entendez parler d’infection urinaire canine, voici les principaux éléments que vous devez savoir sur cette affection.
Définition générale
L’acronyme IVU s’applique généralement aux infections des voies urinaires du chien. Cette appellation regroupe les affections de la vessie et des voies qui y mènent imputables à une colonisation bactérienne. En d’autres termes, des bactéries s’installent dans la vessie et provoquent l’inflammation de la muqueuse. Elles peuvent également migrer vers l’urètre ou vers les reins, inflammant ces zones à leur tour.
Notez bien la différence entre une infection urinaire, une pyélonéphrite et une cystite. La cystite désigne l’inflammation de la paroi de la vessie, et éventuellement de l’urètre (urétrite). Elle est très souvent due à l’infection urinaire. Cependant, elle peut aussi résulter d’une maladie chronique inflammatoire, ou de la prise d’un traitement médicamenteux. Lorsque l’infection concerne la partie supérieure des voies urinaires, à savoir les reins, l’on parle alors de pyélonéphrite.
Statistiques sur les IVU du chien
Savez-vous que plus d’un chien sur 10 contracte une infection du tractus urinaire au cours de sa vie ? Il s’agit d’une pathologie assez courante, mais elle reste très désagréable pour l’animal. Soyez attentif à son évolution : entre 1 et 2% des infections non traitées risquent tout de même d’atteindre les reins. L’affection devient alors beaucoup plus grave.
Une étude comparant l’autopsie de 237 chiens a révélé que 27% des femelles souffraient de cystite, contre seulement 6% des mâles. En effet, l’appareil urinaire de la chienne présente un urètre plus court, qui facilite la progression des micro-organismes vers la vessie.
Les causes fréquentes des infections des voies urinaires
Les bactéries sont presque toujours les responsables des IVU du chien, mais elles peuvent coloniser les voies urinaires de différentes façons.
La migration de micro-organismes intestinaux
Dans l’intestin, de nombreuses bactéries séjournent. Lorsque l’animal défèque, certains de ces micro-organismes se retrouvent dans la région du périnée. Ils sont ensuite susceptibles de migrer rapidement de l’anus vers l’urètre, en particulier chez les chiennes puisque le chemin est plus court. C’est ainsi que se produisent une grande majorité des infections urinaires. Les bactéries les plus impliquées sont :
- Escherichia coli ;
- Staphylococcus pseudintermedius ;
- Proteus spp ;
- Klebsiella spp.
À savoir : les bactéries responsables peuvent aussi se retrouver dans l’urine par l’alimentation, et coloniser la vessie lors de leur passage dans l’organe.
La présence de calculs urinaires
Si des cristaux ou des calculs irritent la muqueuse de la vessie, ils créent un environnement instable, propice à la prolifération de mauvaises bactéries. Les dépôts de nature minérale peuvent aussi bloquer les voies urinaires. L’urine stagne alors, ce qui favorise le développement des bactéries et les infections.
Les maladies chroniques comme le diabète
La croissance des bactéries peut être encouragée par un environnement particulier. Le diabète sucré, en particulier, crée un milieu urinaire riche en glucose. Les bactéries y trouvent une nourriture abondante et se développent d’autant plus facilement et rapidement.
L’insuffisance rénale, autre maladie chronique, est susceptible d’altérer les mécanismes de défense des voies d’élimination. Surveillez toujours la santé urinaire de votre chien s’il présente des troubles rénaux.
Les anomalies anatomiques
Certains chiens naissent avec une malformation congénitale, ou la développent durant leur croissance. Une insertion anormale de l’uretère, par exemple, ou une sténose de l’urètre, peuvent perturber le flux de l’urine. La vidange incomplète de la vessie entraine une multiplication des bactéries dans le fluide stagnant.
La faiblesse du système immunitaire
Que ce soit à cause d’un traitement ou d’une maladie, le système immunitaire du chien se trouve parfois altéré. L’organisme ne parvient plus à combattre efficacement les agents pathogènes. Les bactéries ont alors la voie libre pour proliférer dans les voies urinaires.
Les corps étrangers présents dans les voies urinaires
Des fragments de végétaux, des débris ou des petits corps étrangers se retrouvent parfois dans les voies urinaires. Ils inflamment et irritent les muqueuses. Ils peuvent aussi servir de support aux bactéries et augmenter le risque infectieux.
Les tumeurs vésicales
Bénigne ou maligne, la tumeur de la vessie ou de l’urètre obstrue potentiellement les voies urinaires. L’urine stagne davantage dans la vessie : c’est un milieu idéal pour la prolifération bactérienne.
Les infections par des parasites ou des champignons
C’est plutôt rare, mais certaines IVU découlent de champignons ou de parasites. En colonisant les voies urinaires, ces agents pathogènes déclenchent une inflammation. Les signes cliniques associés à ces facteurs ressemblent souvent à ceux des infections bactériennes.
Les symptômes à rechercher pour une cystite canine
Identifiez les symptômes caractéristiques de l’infection urinaire chez votre chien. Leur gravité vous indiquera s’il est urgent de consulter un vétérinaire.
Des mictions de plus en plus fréquentes mais des quantités réduites
La pollakiurie désigne le fait d’uriner souvent, parfois toutes les 5 minutes, de très petites quantités. L’irritation de la vessie et de l’urètre en sont responsables. Elles confèrent au chien une sensation de besoin d’uriner constante, même si la vessie est vide.
Des douleurs et des difficultés à uriner
Comment savoir si votre chien éprouve de la peine à uriner ? Souvent, il adopte une posture inhabituelle ou fait preuve d’hésitation. Il pousse sans que rien ne vienne, puis s’arrête d’un coup comme s’il sentait une gêne. La douleur se manifeste par des pleurs, des gémissements, une agitation pendant la miction.
Du sang dans les urines
L’hématurie accompagne les infections les plus sévères. La paroi de la vessie ou des canaux, irritée, saigne. Observez dans ce cas des traces de sang dans l’urine. Si la quantité est faible, l’urine sera peut-être simplement rosée ou rougeâtre au lieu d’être jaune.
Une odeur particulièrement tenace et inhabituelle
L’urine saine du chien prend une odeur légère et piquante, semblable à l’ammoniac. Si cette odeur vous prend au nez, c’est qu’elle est sans doute plus forte que d’habitude. La présence des agents pathogènes et des déchets inflammatoires explique ce changement.
Un léchage abondant des parties génitales
Pour soulager son inconfort, le chien atteint d’IVU se lèche fréquemment la zone génitale. C’est un comportement à surveiller, car il peut aggraver l’état infectieux en apportant d’autres bactéries vers l’urètre.
Des accidents urinaires
L’incontinence urinaire accompagne parfois les infections de la vessie. Même si le chien est habituellement propre, il peut se mettre à uriner en intérieur. L’irritation de la vessie provoque chez lui un besoin incontrôlable de se vidanger.
Faut-il prendre rendez-vous tout de suite avec le vétérinaire ?
Le risque de complication d’une infection urinaire est peu élevé, mais tout de même présent. Entre 1 et 2 chiens non traité sur 100 développe une infection des reins dite pyélonéphrite. Les IVU peuvent aussi entrainer la formation de calculs douloureux et pathogènes. N’hésitez plus à consulter si vous remarquez :
- que votre chien éprouve des fortes douleurs à la miction (gémit, est mal à l’aise) ;
- que les urines contiennent des traces de sang ;
- que la température corporelle de l’animal s’élève ;
- que votre chien peine à uriner, voire n’urine plus du tout ;
- que votre compagnon perd l’appétit et fait preuve d’une grande fatigue.
Comment le vétérinaire établit-il le diagnostic ?
En cas de suspicion d’IVU, le vétérinaire commence toujours par un examen clinique et une évaluation des symptômes. Il dispose de plusieurs tests pour diagnostiquer l’infection urinaire chez un chien.
L’analyse d’urine est la solution la plus rapide et la plus courante. Avec une bandelette urinaire, le spécialiste détecte la présence de sang, de protéines, de bactéries et de corps étrangers. Il peut solliciter un antibiogramme pour identifier avec précision la bactérie présente et choisir un antibiotique efficace.
Si l’inflammation semble générale ou qu’elle a peut-être atteint les reins, le vétérinaire réalise une prise de sang. Il peut aussi vous conseiller une échographie ou des radiographies des organes concernés. L’objectif est alors de repérer des anomalies comme des calculs urinaires ou des tumeurs.
Pour éviter la contamination externe, le vétérinaire réalise parfois une cystocentèse. Il prélève alors directement l’urine dans la vessie. La culture des bactéries indique le traitement approprié.
Les étapes de prise en charge médicale d’un chien avec IVU
Visualisez le parcours d’un chien atteint d’infection urinaire, et anticipez tous les frais qui se rapportent aux différents actes.
La consultation initiale
Le premier rendez-vous chez le vétérinaire résulte en un état des lieux des symptômes. Le professionnel examine l’animal, il questionne le propriétaire sur la fréquence et la qualité des mictions. La consultation seule coûte entre 50 et 70 euros.
Les tests de diagnostic
Si une simple analyse d’urine suffit à déterminer la présence de bactéries, il ne vous coûtera qu’une vingtaine d’euros pour l’examen. En revanche, lorsque l’imagerie médicale est nécessaire, la facture peut monter au-delà de 70 euros pour une échographie ou une radiographie.
Le traitement médical
Le vétérinaire propose une ordonnance relative au diagnostic. Il préconise un antibiotique spécifique. Il peut aussi ajouter des anti-inflammatoires pour diminuer l’inflammation, et des antalgiques pour soulager les douleurs à la miction.
L’opération chirurgicale
SI la cause de la maladie inclut des calculs ou une anomalie structurelle, il faut parfois envisager une intervention chirurgicale. La cystotomie, par exemple, consiste à ouvrir la vessie sous anesthésie générale afin d’en retirer les corps étrangers. Le coût de l’opération dépend de se complexité et de la clinique qui l’effectue. Comptez entre 400 euros et 1000 euros, en moyenne.
Les soins post-opératoires
Votre chien a été opéré pour une IVU ? Vous devrez vous acquitter des frais d’hospitalisation. Le vétérinaire peut garder l’animal sous surveillance pendant 48 heures ou plus s’il le juge nécessaire.
Les soins et l’alimentation qui conviennent
Si votre chien souffre d’infection urinaire, vous l’aiderez à se rétablir avec des soins particuliers et une alimentation soigneusement pensée.
Les soins généraux en cas d’IVU
Comment favoriser le rétablissement de votre compagnon et éviter les récidives ?
- Faites toujours confirmer l’infection urinaire par un vétérinaire, pour qu’il prescrive un traitement adapté.
- Respectez la posologie et la durée du traitement, même si les symptômes s’estompent rapidement.
- Encouragez vivement votre chien à boire plus : changez son eau régulièrement, ajoutez-y un peu de bouillon sans sel, ou investissez dans une fontaine à eau.
- Permettez à votre chien de sortir plus souvent pour qu’il vidange sa vessie autant que possible, ce qui limite la prolifération bactérienne.
- Nettoyez sa zone génitale avec une lingette douce et humide, sans produit, en particulier chez les chiennes et les races à poils longs.
- Évitez tout stress inutile à votre chien, car les cystites interstitielles s’amplifient dans un environnement inquiétant.
L’alimentation : que faut-il changer ?
Idéalement, une alimentation bien adaptée aux chiens atteins de calculs urinaires doit participer à augmenter les apports hydriques pour éviter la déshydratation du chien. La dilution de l’urine limite alors la concentration des bactéries et encourage leur élimination. Pour ce faire, vous pouvez offrir une ration de pâtée journalière à votre compagnon, ou faire tremper ses croquettes dans de l’eau tiède avant de lui donner.
Mais il existe aussi des croquettes spécifiquement formulées pour les chiens souffrant d’IVU. Elles contribuent à acidifier légèrement l’urine et dissolvent les cristaux. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire pour savoir celles qu’il conseille.
De façon générale, limitez les aliments riches en minéraux. Le calcium, le phosphore, le magnésium en excès contribuent au développement de calculs urinaires. Évitez également de nourrir votre chien avec des restes ou des friandises industrielles.
Certains spécialistes proposent une complémentation en canneberge ou en D-mannose, afin d’empêcher les agents pathogènes d’adhérer à la paroi de la vessie.
Notre choix : Hill’s : Prescription Diet c/d Urinary Care
L’alimentation sèche est souvent plus pratique à utiliser au quotidien. Pour cette raison, de nombreux propriétaires de chiens sujets aux IVU cherchent un produit qui soutienne la santé urinaire canine. Nous vous recommandons en particulier les croquettes Hill’s Prescription Diet c/d Urinary Care, formulées dans cette perspective.
Les atouts des croquettes Urinary Care de Hill’s
Le vétérinaire vous conseillera certainement cette gamme si votre chien est sujet aux calculs de struvite. Elle oeuvre en effet à la dissolution des cristaux, et contribue à prévenir leur formation. Ces croquettes sont également recommandées en prévention contre les calculs d’oxalate de calcium.
Avec seulement 0,09% de magnésium, 0,62% de calcium et 0,48% de phosphore, c’est une alimentation faible en minéraux. Elle convient bien aux chiens qui ont des risques de développer des infections urinaires.
Un autre avantage des croquettes Urinary Care réside dans sa teneur en antioxydants et omégas-3. Ces éléments contribuent à soutenir l’immunité du chien et sa santé générale.
Si vous cherchez des avis sur les croquettes Hill’s Urinary Care, vous constaterez que de nombreux propriétaires s’en montrent satisfaits. Les chiens les trouvent généralement appétantes et adhèrent ainsi plus facilement au nouveau régime.
Quelques inconvénients
La faible teneur en protéines animales des croquettes Urinary Care Hill’s Prescription Diet peut être un frein à l’achat. Avec seulement 10% de protéines, cette alimentation n’atteint pas à elle seule la part de 20 à 30% conseillée pour les chiens. En revanche, elle correspond bien aux animaux qui doivent limiter leur consommation protéique, par exemple pour soulager le travail des reins.
En tant qu’aliment thérapeutique, ces croquettes doivent de préférence être utilisées sous la supervision du vétérinaire. Leur formulation spécifique entraine un coût plus important : environ 7,60 euros le kilo, contre moins de 5 euros pour la gamme Science Plan de la même marque.
Notez également que les céréales constituent l’ingrédient principal des croquettes Urinary Care. Ce point peut être essentiel si votre chien présente des sensibilités digestives ou des allergies.
Les complications à craindre en cas d’infection urinaire aggravée
Les complications s’avèrent plus fréquentes en cas d’inflammation chronique, mais aussi chez les sujets âgés ou immunodéprimés.
La pyélonéphrite, infection rénale
Les reins aboutissent directement à la vessie via les uretères. Les corps étrangers ou micro-organismes peuvent donc emprunter cette voie en sens inverse depuis la vessie et rejoindre lesdits organes. La pyélonéphrite, inflammation grave des reins, provoque :
- de la fièvre ;
- des douleurs abdominales ;
- de la fatigue ;
- des vomissements ;
- une baisse d’appétit.
Si les reins sont très atteints, le chien peut déclencher une insuffisance rénale. Il perd alors du poids, boit beaucoup et urine fréquemment.
Les calculs urinaires dits urolithiases
Des cristaux ou calculs peuvent se former des suites d’une IVU. Ils causent des douleurs importantes, notamment à la miction, avec un blocage potentiel des voies urinaires. Ces dépôts peuvent faire saigner les parois vésicales et de l’uretère. Pire, s’ils obstruent tout le système urinaire, le chien se trouve en danger mortel sans intervention immédiate.
La septicémie
Cette complication fait partie des cas extrêmes. L’infection se répand dans tout le corps en passant par la circulation sanguine. La septicémie est marquée par un état de choc général, une fièvre importante, des troubles cardiaques et respiratoires. Sans traitement rapide, l’issue est fatalement le décès de l’animal.
Les récidives
Suivez à la lettre le traitement donné par le vétérinaire. À défaut, votre chien risque de connaitre des récidives. Le problème, en plus de l’inconfort que cela entraine, est que les bactéries deviennent alors plus résistantes. Cela rend plus difficile le traitement de l’infection et augmente le risque de complications sévères. L’on parle alors de cystite récidivante ou réfractaire.
L’incontinence urinaire
Une incontinence qui se produit pendant l’infection n’est pas inquiétante en soi. La pression ressentie sur la vessie conduit parfois le chien à se soulager dans des endroits inappropriés. En revanche, si l’infection urinaire affecte le tonus musculaire de l’organe vésical, l’incontinence risque de se prolonger après la guérison. C’est un problème qui concerne plus précisément les chiens séniors ou les animaux stérilisés.
Les bons réflexe pour prévenir l’infection urinaire canine
Prenez soin de votre chien si vous savez qu’il présente des risques d’infection urinaire. Quelques gestes et préoccupations au quotidien peuvent faire la différence.
Encouragez-le à boire
Plus le chien boit, plus la vessie se remplit, plus il élimine d’urines. Une bonne hydratation contribue donc à évacuer régulièrement les micro-organismes indésirables du corps. De plus, si l’urine n’a pas le temps de stagner, les calculs restent de petite taille ou ne se forment pas.
Évitez de laisser votre chien se retenir longtemps
Pour les mêmes raisons, essayez de prodiguer à votre chien un accès libre à des toilettes ou à un extérieur. Pensez surtout à le promener après les repas et avant la nuit. La rétention prolongée d’urine favorise la multiplication bactérienne.
Conservez un environnement propre
Les infections urinaires peuvent se contracter à cause d’un environnement insalubre. Nettoyez régulièrement le couchage de votre chien. Lavez ses couvertures et ses gamelles dès que nécessaire.
Luttez contre le surpoids
Tout excès de poids est un facteur aggravant pour le risque d’IVU. En effet, la pression engendrée par la graisse sur la vessie réduit la fréquence des mictions. Pour que votre chien garde son poids de forme, fournissez-lui une alimentation équilibrée. Ne négligez pas l’activité physique quotidienne d’intensité modérée.
Notre avis et nos recommandations
Bien qu’elle puisse paraitre anodine, l’infection urinaire reste une source de profond inconfort chez le chien. Les risques de complication ne sont pas à négliger : mieux vaut réagir tôt pour limiter les conséquences sur la santé de l’animal et sur votre portefeuille.
Soyez toujours plus attentif si vous avez une chienne, un chien âgé, touché par une maladie chronique ou disposant de poils longs. N’hésitez pas à réaliser une petite toilette intime de votre animal s’il ne se nettoie pas correctement. Vous pouvez aussi demander au toiletteur de raccourcir les poils entourant les parties génitales. Cela limitera la prolifération bactérienne dans cette zone.
FAQ
Comment guérir une infection urinaire chez un chien ?
Si l’infection urinaire guérit parfois spontanément, un traitement reste indispensable en cas de récidive ou d’atteinte de longue durée. Ce dernier inclut des antibiotiques pour éliminer les bactéries, et éventuellement des anti-inflammatoires. Pensez à hydrater davantage votre chien pour favoriser la convalescence.
Comment savoir si un chien fait une infection urinaire ?
Guettez les signes caractéristiques de l’infection urinaire canine : des mictions fréquentes en petites quantités, des douleurs ou gênes pour uriner, un léchage ciblé des parties génitales, du sang présent dans les urines. La fatigue s’avère souvent présente en plus de ce tableau. Le vétérinaire confirmera le diagnostic soit à l’aide d’un examen de type prise de sang, soit par une analyse d’urine.
Quel antibiotique choisir pour infection urinaire chez le chien ?
Les antibiotiques les plus souvent prescrits contre les IVU sont l’amoxicilline, l’enorfloxacine et la céfalexine. Le vétérinaire choisit le traitement adapté en fonction de l’agent pathogène responsable de l’infection.
Combien de temps dure une cystite chez le chien ?
Une cystite bien soignée s’estompe en une ou deux semaines. En cas de complications, ou dans le cas d’une cystite chronique, les symptômes persistent plus longtemps.