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Tout savoir sur les épillets chez les chiens

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épillets chien

En été, un simple brin d’herbe sèche peut devenir un véritable danger pour votre chien. Les épillets, souvent invisibles, s’infiltrent sous la peau, dans les oreilles ou les yeux, causant douleur et infections. Notre guide complet vous aide à comprendre, prévenir et réagir efficacement face à ce risque sous-estimé.

Ce qu’il faut savoir sur les épillets chez les chiens

Les épillets, aussi appelés awns, sont des fragments de graminées sauvages, généralement présents dans les champs, les prairies, les bords de route ou même les jardins. Ces herbes se dessèchent en été et leurs extrémités en forme de fléchettes (petits crochets) deviennent redoutablement adhérentes, s’accrochant facilement au pelage, puis pénétrant la peau, les yeux, les oreilles et même les voies respiratoires.

Ils représentent une menace fréquente durant l’été

Les mois les plus à risque s’étendent de mai à septembre, avec un pic entre juin et août : période où les herbes sèchent et se détachent de leurs tiges. Selon certaines cliniques vétérinaires françaises, jusqu’à 80 % des consultations estivales en urgence dermatologique ou ORL concernent les épillets.

Comment le chien peut-il les attraper ?

Un canidé peut facilement attraper des épillets en courant dans les champs, notamment lorsqu’il joue à la balle avec son propriétaire. Ces petites herbes sèches s’accrochent aisément, surtout quand le chien fonce à toute vitesse et s’arrête brusquement, ce qui favorise leur pénétration sous la peau. Une fois plantée, l’arête végétale ne reste pas en surface. Les mouvements du chien la font progresser lentement mais sûrement, parfois jusqu’à des zones très profondes du corps. Si l’épillet est inhalé, il peut même atteindre les poumons en traversant les voies respiratoires. Comme ces corps étrangers ne sont jamais stériles (ils transportent souvent des germes comme des bactéries ou des spores de champignons), ils risquent de provoquer une infection, particulièrement dans un environnement chaud et humide. Une inflammation est alors quasi inévitable.

Ils engendrent des risques parfois graves

Un épillet n’est pas seulement désagréable pour l’animal. En progressant sous la peau ou dans un orifice naturel, il peut causer de graves conséquences et provoquer des abcès douloureux, des infections internes, des perforations (tympan, cornée, poumon) et des boiteries sévères. Et, dans de rares cas, il peut conduire à la mort du chien, si l’épillet atteint les poumons ou le cerveau. C’est donc une menace invisible mais sérieuse, surtout chez certaines races de chiens.

Quelles sont les races de chiens les plus concernées ?

Les épillets se retrouvent fréquemment chez les chiens à poils longs, frisés ou à oreilles tombantes. Ces derniers sont à surveiller tout particulièrement, dont le Cocker anglais, le Cocker américain, le Basset Hound, le Teckel, le Cavalier King Charles, le Setter anglais, le Setter Gordon, le Braque de Weimar et le Lévrier afghan, entre autres.

Comment reconnaître un épillet ?

Même si vous ne voyez pas l’épillet lui-même, certains signes par zone peuvent vous indiquer sa présence. Voici les zones à surveiller une par une, avec leurs particularités :

Les oreilles

Les arêtes végétales adorent se glisser dans le conduit auditif, notamment chez les chiens aux oreilles tombantes. En le remontant, elles sont capables d’atteindre le tympan et le danger est alors une perforation ou des complications d’otite. Les signes caractéristiques sont un brutal secouement de la tête, une oreille qui devient rouge, chaude et parfois malodorante, et le chien se gratte ou gémit en touchant son oreille. Il a aussi tendance à garder la tête penchée d’un côté.

Les yeux

Un épillet peut se loger entre la paupière et le globe oculaire, ou pénétrer sous la troisième paupière du canidé. Il entraîne généralement une conjonctivite et une infection secondaire. Il est également susceptible de perforer l’œil et d’engendrer un ulcère à la cornée. Dans ce cas, l’animal présente des clignements fréquents ou une fermeture complète de l’œil ; il a tendance à se le frotter et se le gratter pour soulager la gêne. Le globe oculaire est rouge, gonflé ou larmoyant, et présente des sécrétions jaunâtres ou verdâtres. Il est aussi très sensible à la lumière.

Le nez

Les chiens qui fouinent partout avec leur truffe sont les plus exposés aux épillets nasaux. Ils présentent alors de violents éternuements répétés, un jetage nasal unilatéral (souvent sanglant) et se frottent le museau frénétiquement pour tenter de libérer l’épillet.

Les pattes (entre les doigts)

épillet aux pattes du chien

Les espaces interdigitaux sont l’un des endroits les plus fréquents de pénétration des arêtes végétales. Les signes visibles sont une boiterie soudaine, un léchage ou un mordillement obsessionnel d’une patte, et une rougeur, un gonflement ou un trou visible entre les doigts. Il peut également y avoir un écoulement purulent. L’animal se laisse difficilement toucher, car la zone est très sensible et douloureuse.

Les parties génitales

Un épillet peut se loger au niveau des parties génitales du canidé et poursuivre son chemin à l’intérieur du corps. Dans ce cas, le canidé tourne en rond, se frotte l’arrière-train au sol et se lèche.

La peau et le pelage

Une arête végétale peut transpercer la peau n’importe où sur le corps du chien et migrer en profondeur. Vous observez alors l’apparition d’un petit abcès chaud et douloureux, un gonflement localisé sans blessure apparente et l’animal se lèche de manière ciblée et répétée.

Quels sont les symptômes liés à la présence d’un épillet ?

Même si l’entrée de l’arête végétale est parfois minuscule ou invisible, certains signes de comportement ou d’inconfort peuvent mettre la puce à l’oreille. Voici les principales manifestations à surveiller, en dehors des signes spécifiques aux zones touchées :

Des changements comportementaux

Un chien porteur d’un épillet devient souvent nerveux, agité, voire anxieux. Il peut se plaindre en émettant des gémissements répétés, sans raison apparente. Certains canidés vont même refuser de bouger ou se montrer inhabituellement irritables.

Des réactions de douleur ou d’inconfort

Face à la douleur causée par une arête végétale, l’animal peut se lécher ou se gratter de façon insistante, toujours au même endroit. Ces comportements sont souvent ciblés et répétitifs, comme s’il cherchait à retirer quelque chose de gênant sous sa peau ou dans son pelage.

Des troubles locomoteurs

L’apparition d’une boiterie soudaine, sans traumatisme visible, doit alerter. Un chien qui évite d’appuyer sur une patte ou marche de travers peut tenter d’éviter la douleur provoquée par un épillet logé en profondeur.

Des réactions inflammatoires

Dans certains cas, l’épillet provoque une inflammation locale qui peut s’accompagner d’un écoulement anormal (pus, liquide clair, sang). Il arrive aussi que la zone devienne rouge, chaude, ou légèrement gonflée, même sans blessure apparente.

Des signes respiratoires ou ORL

Lorsque l’épillet atteint les voies respiratoires ou le nez, des éternuements violents et répétés, une toux sèche ou des difficultés à respirer peuvent survenir. Ces signes sont à prendre très au sérieux.

Des mouvements inhabituels

Certains chiens tentent de se soulager en secouant violemment la tête, parfois de manière insistante et répétée. Cela peut trahir une gêne interne, notamment dans les oreilles, le nez ou la gorge. Notez que les symptômes sont souvent discrets au départ, puis s’aggravent rapidement. Il est donc crucial de rester attentif à tout changement anormal, surtout après une balade dans la nature ou dans des zones à risque (hautes herbes, champs, talus…).

Quand est-ce une urgence et quel est le pronostic d’un épillet ?

Un épillet doit toujours être pris au sérieux et considéré comme une urgence vétérinaire. Il ne peut pas ressortir tout seul et peut vite provoquer des complications, parfois douloureuses.
Par exemple, si l’œil de votre chien devient rouge, reste fermé ou semble lui faire mal, il faut consulter rapidement : cela peut cacher une atteinte oculaire sérieuse. De même si votre chien se met à tousser soudainement ou à respirer difficilement : un épillet peut s’être logé dans ses voies respiratoires et c’est une urgence absolue. Un écoulement de sang par le nez, un gonflement douloureux avec fièvre ou un abcès peuvent aussi révéler la présence d’un épillet coincé sous la peau. Une boiterie soudaine ou qui persiste est peut-être le signe qu’une arête végétale est entrée dans une patte.
Enfin, si votre canidé secoue souvent la tête ou semble gêné au niveau d’une oreille, un épillet pourrait s’y être logé. Dans tous les cas, vous devez agir vite pour éviter toute aggravation.

Le pronostic

Le plus souvent, le pronostic est bon, à condition que l’épillet soit retiré rapidement.
En revanche, si vous attendez trop et que l’arête végétale migre profondément (dans les muscles, les poumons ou l’abdomen), les choses peuvent se compliquer. Le canidé peut alors avoir besoin d’antibiotiques, d’une anesthésie générale, voire d’une chirurgie pour aller la chercher. Le vétérinaire peut s’aider d’une échographie ou d’un scanner pour localiser l’épillet s’il est introuvable à l’examen.
Par ailleurs, il arrive parfois qu’une arête végétale ne soit pas complètement retirée. Dans ce cas, des morceaux peuvent continuer à se déplacer dans le corps de l’animal pendant plusieurs jours, provoquant une inflammation plus grave. C’est pourquoi vous devez agir dès les premiers signes.

Les différents traitements

Le traitement dépend entièrement de la localisation de l’épillet, de la gravité des symptômes et du temps écoulé depuis l’intrusion. Dans tous les cas, une extraction professionnelle est nécessaire, car l’épillet ne s’élimine jamais seul.

L’extraction manuelle sous contrôle vétérinaire

Lorsque l’épillet est encore visible ou peu enfoui, le vétérinaire peut le retirer à l’aide d’une pince fine ou d’un instrument adapté (otoscope par exemple), parfois avec une loupe binoculaire pour les zones délicates (œil, conduit auditif). Ce geste est généralement rapide, mais il peut nécessiter une sédation légère, surtout si le chien est agité ou manifeste de la douleur.

Le traitement médical

Une fois l’épillet retiré, le vétérinaire prescrit souvent des antibiotiques pour prévenir ou traiter une infection locale, des anti-inflammatoires pour soulager la douleur et l’inflammation, des antiseptiques locaux (en solution ou crème) pour désinfecter, et parfois des collyres ou soins auriculaires selon la zone atteinte.

La surveillance après l’extraction

Un contrôle vétérinaire quelques jours plus tard peut être recommandé pour vérifier que la zone guérit bien, surtout en cas de blessure profonde ou de début d’abcès.

L’opération : déroulement, prix et remboursement

Quand un épillet s’enfonce profondément dans les tissus ou provoque une infection interne, une opération chirurgicale devient inévitable.

operation epillet chien

Comment se déroule l’opération ?

L’intervention chirurgicale d’une arête végétale suit plusieurs étapes :

L’anesthésie générale

L’opération débute toujours par une anesthésie générale. Elle est indispensable pour que le vétérinaire puisse intervenir sans que l’animal ne ressente de douleur ou ne bouge pendant l’acte.

L’ouverture de la zone touchée

Une fois l’animal endormi, le vétérinaire effectue une petite incision au niveau de la zone concernée. Il suit le trajet de l’inflammation ou de l’infection pour remonter jusqu’à l’épillet.

Le repérage et le retrait de l’épillet

L’arête végétale est localisée avec beaucoup de précision. Dans certaines situations (comme dans le nez, les oreilles ou les voies respiratoires), le praticien animalier peut utiliser une mini-caméra (endoscope) pour mieux voir à l’intérieur et retirer le corps étranger sans risque.

Le nettoyage de la zone

Une fois l’épillet retiré, la zone est nettoyée en profondeur pour éviter toute infection. Le vétérinaire désinfecte les tissus et un drainage est mis en place si nécessaire, selon les cas.

La fermeture et la fin de l’intervention

La plaie est ensuite refermée avec des points de suture. Le vétérinaire applique un pansement propre et prescrit un traitement pour favoriser la cicatrisation et limiter les risques de complications. Dans les cas les plus complexes, des examens supplémentaires comme une échographie, une radiographie ou un scanner peuvent être réalisés avant ou après l’opération.

Le prix de l’opération

Le coût de cette opération varie surtout en fonction de la localisation de l’arête végétale et de la complexité de l’intervention, les examens nécessaires et la durée de l’hospitalisation.

Pour les cas simples

Quand l’épillet est localisé dans une zone facilement accessible (comme une oreille ou une patte), l’intervention est rapide. Dans ces cas-là, le tarif est généralement compris entre 150 et 300 euros, anesthésie et retrait compris.

Pour une chirurgie légère

Si l’épillet a migré plus profondément (comme sous la peau ou dans une cavité nasale) et nécessite une petite chirurgie avec ouverture et nettoyage, le prix tourne plutôt autour de 300 à 500 euros.

Pour les cas complexes

Quand l’arête végétale atteint des zones internes comme les poumons, l’abdomen ou les muscles profonds, l’intervention devient plus délicate. Il faut souvent des examens complémentaires (échographie, scanner, endoscopie) et une hospitalisation plus longue. Le coût peut alors grimper entre 500 et 800 euros, voire davantage selon les soins nécessaires.

Type d’interventionPrix
Cas simples (zone facilement accessible)150 à 300 €
Chirurgie légère (épillet logé sous la peau ou dans une cavité nasale)300 à 500 €
Cas complexes (épillet a atteint les organes internes : poumons, abdomen ou muscles profonds)500 à 800 € voire plus

Est-ce que l’assurance santé animale rembourse l’opération ?

La majorité des mutuelles pour chiens prennent en charge tout ou partie des soins liés aux épillets. Cela dépend de votre contrat et à condition que l’affection soit survenue après la souscription.
Les formules les plus simples remboursent généralement environ 50 % des frais, avec un plafond annuel à ne pas dépasser.
Les formules plus complètes peuvent couvrir jusqu’à 100 % des frais vétérinaires, y compris les opérations, les hospitalisations, les soins post-opératoires et même certains examens comme la radiographie ou l’échographie. Vous devez donc bien vérifier les garanties de votre contrat, surtout si votre chien est souvent exposé aux herbes hautes ou aux zones à risque.

Comment prévenir les épillets chez le chien ?

Quelques gestes simples permettent de réduire considérablement les risques :

Évitez les zones à risque

zones à risque épillet chien

Lors des balades, il est préférable de privilégier les sentiers bien dégagés. Essayez autant que possible d’éviter les herbes hautes, les champs secs ou les terrains peu entretenus. Même les jardins en friche à proximité de votre domicile peuvent représenter un danger potentiel. Durant la saison estivale, ces zones sont souvent infestées d’épillets prêts à s’accrocher à la moindre occasion.

Inspectez systématiquement l’animal après chaque promenade

inspection épillet chien

De retour à la maison, prenez toujours le temps d’examiner attentivement votre chien. Inspectez minutieusement son pelage, en insistant sur les zones où les poils sont longs, denses ou bouclés. Les épillets ont tendance à se glisser entre les doigts, dans les oreilles, les yeux, les narines ou encore sous les aisselles. Un brossage soigneux après chaque sortie permet également de déloger les intrus avant qu’ils ne s’enfoncent plus profondément dans la peau.

Adoptez un toilettage préventif

En période estivale, pensez à tondre légèrement certaines zones sensibles comme le bas-ventre, les coussinets ou l’arrière des oreilles, surtout si votre chien a le poil long. Vous pouvez aussi demander à un toiletteur professionnel d’effectuer un toilettage anti-épillet. Ce type de coupe est particulièrement recommandé pour les races à poil dense ou frisé comme le Caniche, le Cocker ou le Bichon.

Observez le comportement de votre chien

Certains gestes peuvent vous alerter : si votre chien se gratte ou se roule plus que d’habitude, s’il éternue et secoue la tête, s’il a un œil rouge ou s’il se lèche de manière insistante, inspectez immédiatement la zone concernée. Les arêtes végétales peuvent s’infiltrer discrètement mais provoquer rapidement une gêne ou une douleur. Une vigilance régulière vous permettra de détecter le problème avant qu’il ne devienne plus sérieux.

Envisagez des protections en terrain à risque

Si vous devez vous rendre dans un endroit particulièrement infesté, il est possible d’utiliser des protections adaptées. Des chaussons pour chien existent, et bien qu’ils puissent demander un temps d’adaptation, ils offrent une barrière efficace contre les épillets au niveau des pattes.

Notre avis et nos recommandations

Les épillets ne sont pas une fatalité, mais ils exigent réactivité et observation. Plus ils sont retirés tôt, moins ils font de dégâts. C’est pourquoi chaque propriétaire de chien devrait en connaître les signes, surtout en été. Voici nos recommandations :

Pendant la saison à risque, adoptez les bons réflexes au quotidien

Choisissez les lieux de promenade avec soin : évitez les sentiers envahis d’herbes sèches, surtout en juillet et août. Privilégiez les chemins entretenus, les allées forestières bien dégagées ou les espaces urbains sécurisés. Évitez les herbes hautes dans votre jardin : si vous avez un jardinet ou un terrain, tondez régulièrement les zones herbeuses et éliminez les graminées sauvages qui produisent des épillets. Adaptez la coupe du poil : pendant la saison estivale, un toilettage préventif peut faire une grande différence. Dégagez l’intérieur des oreilles (chez les races à poils longs ou frisés). Rasez légèrement les zones sensibles comme les coussinets, les aisselles, le ventre et l’aine. Évitez toutefois les rasages complets du corps, qui exposent la peau au soleil et aux blessures.

Après chaque promenade, procédez à une inspection minutieuse

Procédez à une inspection visuelle et tactile : passez la main sur le corps de votre chien pour détecter toute irrégularité ou zone douloureuse. Vérifiez systématiquement entre les doigts et sous les coussinets, à l’intérieur et autour des oreilles, sous la queue, les flancs, le ventre et les aisselles, et le museau, surtout si le chien a fouiné dans les buissons. Brossez le pelage : un brossage régulier (idéalement après chaque sortie) permet de décoller les épillets accrochés aux poils avant qu’ils ne s’enfoncent dans la peau. Surveillez le comportement de votre canidé : soyez attentif à tout changement soudain (boiterie, léchage excessif, œil fermé, éternuement intense ou secouement de tête). Ce sont des signes évocateurs que vous ne devez jamais ignorer.

En cas de suspicion d’épillet, agissez sans attendre

Ne retirez jamais un épillet profond vous-même : tenter de l’extraire à la pince peut, en effet, casser le brin (laissant une partie à l’intérieur), favoriser l’infection ou la migration, et aggraver la douleur de votre chien. Seul un vétérinaire peut retirer une arête végétale en toute sécurité, surtout si elle est logée dans un conduit auditif, un œil ou la peau. Consultez rapidement : mieux vaut une visite inutile qu’un épillet oublié qui provoquera un abcès à la patte ou une complication plus grave. Le temps joue contre vous, car une arête végétale migre vite. Informez le vétérinaire des circonstances : précisez le lieu de promenade, le comportement de votre chien et la durée des symptômes, pour l’aider à localiser plus rapidement l’épillet.

Après le traitement, suivez les soins à la lettre

Respectez la prescription du vétérinaire : administrez tous les traitements antibiotiques et anti-inflammatoires prescrits, même si votre chien semble aller mieux après deux jours. Appliquez les soins locaux et surveillez la plaie : administrez les soins locaux indiqués par le vétérinaire, surveillez l’évolution de la plaie ou de la zone traitée, et évitez que le chien ne lèche la blessure. Ne négligez pas les visites de contrôle : même si l’épillet a été retiré, une vérification permet d’éviter les récidives, surtout si l’inflammation persiste ou si l’extraction a été difficile.

Anticipez financièrement, avec une assurance santé animale

La facture des soins liés aux épillets peut vite monter, surtout en cas d’intervention sous anesthésie ou d’imagerie médicale. Pour éviter les mauvaises surprises, comparez les offres de mutuelles pour animaux (notamment celles qui couvrent les soins chirurgicaux) et lisez bien les plafonds de remboursement et les délais de carence. Sachez qu’un petit abonnement annuel peut vous faire économiser des centaines d’euros en cas d’urgence.

FAQ

Comment savoir si mon chien a un épillet ?

S’il se gratte intensément, se lèche une zone précise, boite soudainement, éternue ou garde un œil fermé, un épillet peut être en cause.

Combien coûte l’opération de l’épillet ?

Selon la localisation et la complexité, le prix varie de 150 à 800 euros, anesthésie et examens compris.

Comment enlever un épillet chez le chien ?

Seul un vétérinaire peut l’enlever en toute sécurité, surtout s’il est profond. Ne tentez jamais de l’extraire vous-même.

Les épillets sont-ils dangereux pour le chien ?

Oui, ils peuvent être très dangereux. Une fois entrés dans le corps de l’animal, ils peuvent migrer et provoquer des infections profondes, voire des abcès ou des cas de maladies graves s’ils atteignent les poumons, l’intérieur des oreilles ou les organes internes.

Un épillet peut-il ressortir tout seul ?

Non, un épillet ne ressort jamais seul. Il pénètre sans jamais faire marche arrière et progresse dans les tissus. Une extraction vétérinaire est indispensable.

Quels sont les tarifs pour retirer un épillet chez le vétérinaire ?

Les tarifs varient selon la localisation de l’arête végétale et la complexité de l’extraction. En général, il faut compter entre 150 et 300 euros pour un retrait simple. Si une anesthésie et des examens complémentaire sont nécessaires, le prix peut dépasser 500 euros.

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