Épagneul breton

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Sa carte de visite

Ce chien très actif ne se contente jamais d’une petite promenade d’une demi-heure et a besoin d’extérioriser toute son énergie pour s’épanouir.

Caractéristiques	Commentaires
Origine	Bretagne, France
Éducation	Facile à éduquer, observateur et attentif Nécessite une socialisation précoce
Caractère	Excellente capacité d’adaptation, attachant, affectueux, loyal, joueur, vif et sensible
Prix moyen	Entre 1 000 et 1 500 €
Espérance de vie	12 à 15 ans
Entretien	Pelage facile à entretenir, brossage semi-régulier à régulier

Ses caractéristiques physiques

L’Épagneul breton est un chien de taille moyenne. Il affiche un corps compact et athlétique, étant donné qu’il fait partie des canins entraînés pour couvrir de grandes distances. Robuste, agile et vigoureux, il possède une morphologie équilibrée, agile, solide sans être trop massive.

Proportions et structure

Il dispose d’une silhouette légèrement allongée avec une hauteur au garrot proche de celle de la longueur de son corps. Son ossature est tout aussi équilibrée, ce qui lui permet de bénéficier d’un corps robuste sans être trop lourd.

Sa tête

La tête de l’Épagneul breton est bien proportionnée avec un museau de longueur moyenne. Le crâne est légèrement arrondi.

Ses yeux

De taille intermédiaire et de forme ovale, ils sont essentiellement de couleur foncée. On trouve toutefois quelques nuances de sous-tons plus clairs chez certains chiens. Quant au regard, il semble être le même pour tous : vif, joueur et expressif. Les sourcils sont fournis et les yeux bien enfoncés dans le crâne, donnant un air de stabilité.

Une truffe large

Outre son museau d’envergure moyenne, sa truffe est large et de couleur marron ou rose. Elle se distingue par des narines non seulement ouvertes, mais aussi larges. Elle s’oppose ainsi aux lèvres du canin qui sont moins visibles et surtout fines.

Une mâchoire articulée en ciseaux

Doté d’une denture dite en ciseaux, il affiche aussi un léger prognathisme. Il peut être inférieur ou supérieur.

Des oreilles hautes

Courtes, elles sont également plates et de forme triangulaire. Elles sont portées hautes, atteignant le niveau supérieur à la ligne des yeux. Le poil est dense et court.

Son corps

Comme mentionné plus tôt, son corps est particulièrement bien proportionné. Il se démarque par un dos légèrement incliné et une poitrine ni trop large ni trop profonde. Sa queue est, quant à elle, courte ou d’une longueur standard de 10 cm.

Des pattes alertes

Plus longues que chez certains autres canins, elles sont également bien droites et musclées. Elles sont entourées d’épaules solides et inclinées. Aux extrémités, on retrouve des pattes cambrées et déterminées, idéales pour l’exercice de la chasse.

Son poids idéal

Encore chiot, le poids de l’Épagneul breton mâle comme femelle se situe entre 5,8 et 7,3 kg à 3 mois. A 6 mois, il pèse entre 10,7 et 13,4 kg.
Au bout d’un an, il atteint enfin 13,8-17.5 kg.
Sa croissance prend fin aux alentours de l’âge de 14 mois, mais les plus tardifs devront attendre 16 mois.

Le prix moyen à l’achat

Comptez entre 1 000 et 1 500 € pour un Épagneul breton inscrit au Livre des Origines Français (LOF).

Ce prix peut éventuellement varier en fonction de plusieurs critères, dont :

• lignée et pedigree, si les parents sont d’illustres champions ou chasseurs ;
• genre, car les femelles coûtent généralement plus cher que les mâles ;
• robe ;
• fonction prévue, car les chiens d’exposition ou de chasse coûtent davantage ;
• réputation de l’éleveur ;
• disponibilité de la race.

Tableau récapitulatif des prix

Type d’Épagneul breton	Prix moyen
Inscrit au LOF	1 000 à 1 500 €
Chien d’exposition, de chasse ou de compétition	1 300 à 1 800 €

Son caractère

Chaleureux et obéissants à la maison, infatigables à l’extérieur, les Épagneuls Bretons sont des animaux versatiles. Ils sont également énergiques et ont besoin de beaucoup d’exercice, idéalement partagé avec leur entourage.

Obéissant

L’Épagneul breton est perçu comme un chien enjoué, volontaire et optimiste. Doté d’un tempérament facile à vivre et débordant de joie de vivre, il est avant tout affectueux, aimable et obéissant. Ces qualités en font un parfait compagnon de famille comme de loisir, toujours prêt à partager des moments de complicité avec autrui. Son obéissance naturelle le rend exceptionnel pour l’apprentissage et le dressage.

Infatigable

Son caractère avenant et son obéissance en font un excellent choix pour les adoptants novices. Cependant, il est important d’avoir le temps et l’énergie nécessaires pour répondre à son besoin d’exercice et à sa vivacité d’esprit. Des séances d’entraînement quotidiennes et une stimulation mentale régulière seront indispensables pour canaliser son énergie débordante.

Calme

D’un côté, il sait se montrer vif et spontané, toujours prêt à jouer et à explorer son environnement. De l’autre, il se montre particulièrement tendre, calme et aimant. C’est cette douceur qui attire tant de profils humains si distincts.

Sensible

Il ne faut pas oublier qu’il s’agit également d’une race sensible. Des méthodes d’éducation coercitives pourraient nuire à la confiance qu’il accorde à son maître. L’Épagneul breton réagit beaucoup mieux au renforcement positif et à la douceur. D’autant qu’il n’est pas particulièrement têtu, ce qui facilite son apprentissage.

Sociable

L’un des traits particuliers de ce chien est sa sociabilité. Il peut se montrer d’abord méfiant envers les inconnus, mais jamais agressif. Une fois la glace brisée, il accueille généralement avec enthousiasme les nouveaux visages, qu’il s’agisse d’adultes, d’enfants ou de personnes âgées. L’Épagneul breton s’entend bien avec les autres chiens, ce qui en fait un compagnon idéal pour les foyers multi-animaux.

Son entretien

Comme pour tout animal de compagnie, sa santé et son bien-être dépendent d’un entretien régulier et adapté.

Le brossage

L’une des caractéristiques déterminantes de son pelage n’est autre que sa texture dense, plate ou ondulée. Conçu pour le protéger des broussailles et des ronces lors des sorties de chasse, son poil peut néanmoins accumuler saletés et débris, d’où l’importance d’un brossage régulier.

Pour la plupart de ces chiens, un brossage une à deux fois par semaine suffit à éliminer les poils morts, prévenir les nœuds et se débarrasser de la saleté. Bien qu’ils ne perdent pas énormément de poils, ils font l’objet d’une mue saisonnière durant laquelle le brossage doit être plus fréquent afin de récupérer tous les poils morts.

Le bain

Malgré une activité extérieure intense, les bains obligatoires ne sont pas fréquents pour cette race. En effet, un nettoyage en profondeur trop fréquent risquerait d’altérer, voire d’éliminer, les huiles naturelles qui hydratent et protègent son manteau.

Si toutefois le chien venait à dégager une odeur désagréable et une saleté visible, vous pourrez lui donner un bain accompagné d’un shampoing doux et au pH adapté.

Les oreilles, les yeux et les dents

En parallèle, il faut également accorder un peu de temps à l’entretien des oreilles, des yeux ainsi que des dents.

Les oreilles du Breton sont tombantes. Elles peuvent ainsi piéger les débris comme l’humidité. Pour éviter le développement d’infections, vérifiez-les avant de les nettoyer chaque semaine avec un produit approprié.

Il en est de même pour ses yeux, qui peuvent afficher des écoulements.

Idéalement, les dents devront être entretenues quotidiennement à l’aide d’un brossage classique et/ou d’un complément alimentaire abrasif et à mastiquer. Un bon entretien permettra de maintenir non seulement des dents saines, mais aussi une haleine fraîche.

Terminez la séance de soins par la coupe de ses griffes sur une base hebdomadaire.

Son éducation

Il est doté d’une bonne intelligence et d’une très grande perspicacité. Ainsi, son éducation s’avère relativement facile. Avant son arrivée dans la maison, mettez-vous d’accord avec les autres membres du logis pour lui octroyer des endroits bien à lui. Son éducation se basera essentiellement sur la reconnaissance des lieux, savoir où il doit uriner et s’amuser, les zones de la maison qu’il peut atteindre.
N’oubliez jamais qu’une bonne éducation passe toujours par la méthode de la récompense, le fameux renforcement positif. Il permet au chien de mieux assimiler les règles de vie et de les appliquer avec bon cœur. Le renforcement booste également la volonté du chien à bien agir. Plus qu’une simple astuce, le renforcement positif est gage d’équilibre dans les relations que vous entretenez avec votre chien.

L’éducation du chiot

La priorité d’une bonne éducation d’un chiot est d’affronter les problèmes de comportement dès qu’ils se présentent. Cherchez à comprendre les raisons derrière des échecs et un comportement potentiel négatif.
Si votre Breton aboie trop souvent ou exprime des envies de fugue, vous devez tenter de créer des liens plus forts qui l’inciteront à se montrer à la hauteur de vos attentes. Félicitez-le lorsqu’il vous écoute ou qu’il comprend vos intentions. Ne le grondez jamais et ne le mettez jamais dans une position telle qu’il préfèrera être loin de vous.

Dresser l’Épagneul breton

Bien qu’orienter la race ne soit pas d’une grande difficulté, le dressage peut amener à un résultat des plus déplorables en cas d’erreurs pédagogiques. Si vous vous y prenez mal, il y aura de fortes chances pour que le canidé s’adonne deux fois plus à la fugue.

La durée des séances

Le temps est un facteur important. Il est essentiel de trouver un bon équilibre au sujet de la durée des sessions. Quinze à vingt minutes par jour suffisent à enseigner l’essentiel à votre chien. Gardez à l’esprit que le Breton est doté d’une capacité de concentration limitée. Il s’ennuie aussi rapidement, à l’instar d’un petit enfant.

La méthode positive

L’éducation de votre Breton doit être amusante et récréative. Un chien qui s’amuse est un chien enclin à apprendre. Ne surjouez pas face à votre animal de compagnie.
Il saura bien assez qu’il a besoin de vous obéir. Baser davantage votre éducation sur la communication plutôt que la coercition ou la domination.

Terminer la séance avec le sourire

Qu’il ait accompli toutes ses tâches ou non, il est essentiel de toujours terminer sur une bonne note. Cela laisse un souvenir intarissable au chien et surtout l’envie de revenir. Il ne faut pas qu’il ait l’impression de terminer sur un échec.

Si votre chien est fugueur, le défi sera de lui donner l’envie de rester sur ses terres. Pour cela, vous avez plusieurs options qui s’offrent à vous :

• si vous possédez un jardin, sortez-le souvent pour jouer avec lui sur la pelouse. Il se sentira utile et associera ainsi le jardin à une expérience agréable.
• la fugue est généralement la conséquence de l’ennui. Laissez-lui suffisamment de jouets avec lesquels s’amuser. Pensez à investir dans certains jouets qui font travailler la logique et l’intelligence. Ce sont habituellement de longs casse-têtes à résoudre, mais agréables pour le chien.
• la castration peut aider à calmer ses ardeurs comportementales s’il s’agit de fugues pour rejoindre des femelles qui souhaitent s’accoupler.

L’Épagneul breton et la chasse

Pas très grand, fort et trapu, il possède le profil parfait pour l’activité de la chasse. Il a le poil court et se montre résistant. Cette panoplie permet d’obtenir un chien qui allie bon physique et excellente fonction. Il est opiniâtre et volontaire.
Il est le genre de chiens que vous verriez à la chasse dès le petit matin. Il franchit ronces et eau sans froncer les sourcils et ne recule devant aucun obstacle et aucun marais. Il a été hérité du talent et du sérieux des pointeurs anglais. Il bénéficie d’un nez très développé, ce qui l’aide lors de ses chasses au petit gibier.

Chien de rapport

Le rôle d’un chien de rapport est de se mettre à la recherche du gibier abattu par le chasseur et de le rapporter. Non seulement il doit posséder un bon odorat, mais il doit aussi faire preuve d’un excellent sens du marquage et d’une bonne polyvalence, puisque la proie peut être retrouvée sur terre, comme dans l’eau.

Obéissant, discipliné, méthodique et toujours enclin à pister, ce chasseur d’oiseau de tradition possède toutes les capacités requises pour un excellent travail d’équipe et peut aisément remplacer un Épagneul cocker ou encore un Retriever dans la discipline.

Chien d’arrêt

En charge de localiser le gibier, le chien d’arrêt doit immobiliser la proie, notamment à plumes, jusqu’à l’arrivée du chasseur lui-même. Cette discipline requiert une bonne vitesse, mais surtout de la vivacité, de l’endurance et un instinct très développé.

Doté d’un très bon odorat qui lui permet de détecter le gibier à distance, le Breton affiche également la capacité à s’adapter à différents environnements et divers terrains, à l’instar de races comme le Braque allemand, le Pointer anglais et le Setter anglais. Il est par ailleurs doué dans l’immobilisation de plusieurs types de gibiers différents.

L’alimentation de l’Épagneul breton

Race particulièrement active, l’Épagneul breton affiche des besoins qui diffèrent de ceux des chiens plus sédentaires. Il nécessite une alimentation riche en nutriments essentiels qui soutiennent ainsi son niveau d’énergie élevé et son exposition permanente aux éléments extérieurs et aux radicaux libres.

Les éléments clés à rechercher dans la nourriture de votre Épagneul Breton incluent :

• des macronutriments pour la construction et le maintien des muscles, des os et des autres tissus corporels ;
• des éléments capables de combler ses besoins énergétiques pour ses activités quotidiennes ;
• de quoi entretenir la santé de la peau et du pelage ;
• des micronutriments pour la vitalité, le système immunitaire, la santé des os, mais aussi pour la digestion ;

Les croquettes idéales

Pour répondre à ses besoins spécifiques, des croquettes spécialement conçues pour les races actives ou les chiens de chasse. Ces aliments fournissent à votre chien l’apport énergétique dont il a besoin pour ses activités quotidiennes tout en favorisant une croissance musculaire parfaitement saine.

Elles contiendront :

• des viandes et des poissons faciles à digérer et riches en acides aminés ;
• un acide aminé, la L-carnitine, pour la transformation des graisses en énergie supplémentaire ;
• 10-15 % des acides gras riches en oméga 3 et 6 pour l’énergie, la peau, le pelage et l’odorat ;
• des antioxydants naturels pour protéger son organisme des attaques extérieures ;
• les vitamines B1, B2, B3 ou PP, B5, B8, B9 et B12 pour le métabolisme énergétique ;
• des enzymes, des prébiotiques et des probiotiques pour le confort gastro-intestinal ;
• des chondroprotecteurs pour les articulations malmenées par l’intensité athlétique.

L’alimentation du chiot

Pour les chiots, une formule alimentaire équilibrée, complète et de haute qualité a toutes les chances de pouvoir répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des jeunes Bretons en phase de croissance rapide. Les composants garantissent ainsi une participation active dans le développement osseux, musculaire et cognitif.

Pour cela, toute formulation de recette pour chiot devra inclure :

• des protéines légères, mais hautement nutritives comme le poulet, l’agneau et le canard ;
• l’oméga 3 pour l’énergie et l’oméga 6 acide linoléique pour éviter le surplus pondéral selon l’appétit du jeune chien ;
• de la vitamine A, de la lutéine et de la zéaxanthine pour prévenir les éventuels troubles oculaires et éviter leur développement une fois adulte ;
• du calcium, du phosphore et de la vitamine C et D pour le bon développement des os et des dents ;
• des agents pro-digestifs et pro-intestinaux ;
• des chondroprotecteurs.

Ses maladies les plus courantes

En dépit de sa solidité, sa génétique fait en sorte qu’il soit concerné par un certain nombre de symptômes dont il aurait pu se passer. Parmi ses maladies, on note le glaucome, l’épilepsie, la Persistance du canal artériel ainsi que les dysplasies de la hanche (dysplasie coxo fémorale) et du coude.

Le glaucome

C’est une affection oculaire fréquente dans la race qui peut se montrer très douloureuse. Si elle n’est pas traitée, elle peut conduire à la cécité. Les symptômes incluent le larmoiement, le strabisme ou encore la rougeur dans le coin des yeux. Il peut également être touché par la luxation primaire du cristallin également héréditaire.
Au lieu d’un traitement traditionnel, certains chiens peuvent bénéficier d’une opération chirurgicale.

L’épilepsie

Elle est devenue l’une des préoccupations de la race. A priori, il n’existerait pas de cause connue à cette maladie d’ordre neurologique. Bon nombre de raisons peuvent causer l’épilepsie comme le traumatisme crânien ou encore un cancer. L’extrait de chanvre est un remède naturel à la condition.

La Persistance du canal artériel

Anomalie congénitale répandue chez l’Epagneul, elle a comme conséquence le souffle cardiaque systolodiastolique. Elle est détectable lors d’un examen échographique.

La dysplasie de la hanche et du coude

La dysplasie de la hanche est un trouble orthopédique très courant chez les chiens. Des études révèlent que près de 15 % des Épagneuls en sont touchés. Elle se définit par des difficultés pour la rotule de s’emboîter correctement dans la cavité de l’articulation.
L’animal peut également être touché par son équivalent, mais au niveau du coude.

Ses accessoires indispensables

Besoin de sortir ? Vous ne devriez pas envisager de laisser votre chien seul sans quelques jouets. Les accessoires sont aussi essentiels au chien qu’ils le sont aux humains.

La caisse pour chien

Dès tout petit, habituez votre chiot à rester et à regagner sa caisse lorsque vous ne pouvez pas le surveiller. Choisissez les dimensions de la caisse en fonction de la taille de l’animal. Il doit avoir la place de se lever, s’étirer, bouger, se retourner ou encore se coucher entièrement.

Les jouets

Vous avez d’un côté les jouets de dentition et les jouets ludiques de l’autre. Les deux ne présentent pas les mêmes caractéristiques, car le jouet de dentition est de nature plus molle.
Il est élaboré de manière à être mastiqué. Le jouet ludique, en revanche, est solide et a pour objectif d’occuper ludiquement le chien lorsque vous ne semblez pas disponible et qu’il est seul. Il peut aussi lui permettre de se tester sur le plan de la mémoire ou encore de la logique.

Le tapis de propreté

Le tapis de propreté doit comprendre plusieurs couches absorbantes dont une pour le contrôle des odeurs. Le dessous doit inclure une surface antidérapante pour un bon ajustement. Certains tapis offrent une odeur parfumée afin de simuler l’herbe fraîchement coupée. Il faudra néanmoins veiller à la composition chimique qui accompagne de telles options.

La laisse et le collier

Le chiot optera pour un collier et une laisse d’un mètre, en nylon. Une fois adulte, vous pourrez effectuer la transition vers un matériau plus solide. La longueur de la laisse devra également être ajustée jusqu’à atteindre 1,20-1,50 m. Attention à ne pas serrer les colliers trop près du cou du chien, cela risquerait de le stranguler.

Autre conseil pour bien entretenir son Épagneul breton

Étant donné qu’il s’agit d’un chien très actif, voire hyperactif, il sera nécessaire de lui offrir de longues promenades. Ces longues promenades devront lui permettre de prendre son temps, de renifler (c’est un chien de chasse !) comme de faire ses besoins si besoin. Incluez souvent des jeux et des activités sportives et parasportives.
Les jeux d’odeur et d’agilité seront ses préférés. Si vous avez des enfants, n’hésitez pas à organiser des sessions en famille. Dans l’idéal, le chien devra être sorti trois fois par jour avec une quinzaine de minutes sans laisse dans un lieu calme et non peuplé.

L’origine de la race

Des experts auraient retrouvé des traces picturales de chiens ressemblant à l’Épagneul breton sur des peintures et des tapisseries datant de la Renaissance. À cette époque, la chasse était le passe-temps favori de la classe supérieure en France, participant à la bonne réputation de la race hors des limites régionales.

Des origines mondaines

Dans le nord-ouest de la France, la tradition de chasse est alors profondément enracinée. Grâce à son physique agile et à son odorat exceptionnel, le chien breton devient un partenaire de choix pour les épisodes de chasse les plus compliqués. En effet, il est capable de s’adapter facilement aux différents terrains accidentés, qu’ils soient vallonnés ou marécageux.

Une renommée bientôt mondiale

Au 19ème siècle, l’Épagneul breton commence à attiser la curiosité des experts cynophiles en raison de ses talents pour la chasse aux oiseaux. Il devient populaire outre-Atlantique, au point que des programmes d’élevage lui soient dédiés afin de préserver ses caractéristiques si distinctives. Il faut toutefois attendre le début du 20ème siècle pour la rédaction formelle des standards de race et sa reconnaissance en tant que chien remarquable pour bien d’autres activités que la chasse.

Notre avis

Au cours du 20ème siècle, un débat surgit autour de l’identité du chien. Et si l’Épagneul breton n’était pas un Spaniel ?

Une technique de chasse bien à lui

Quelles sont les origines de la confusion ? Tout est né de l’observation de son style de chasse qui s’apparente davantage à celui des Setters et des Pointers qu’à celui des Spaniels tels qu’on les connaît. Ce débat n’a pas été sans conséquence puisqu’il a entraîné l’abandon de la particule « épagneul » du nom de la race selon les nouveaux standards de l’American Kennel Club en 1982.

Un chien idéal pour de multiples situations

Ce changement se reflète dans de nombreuses organisations et registres canins dans le monde qui suivent l’exemple américain. Cependant, la race ne change ni de nom ni de standard en France, où il est toujours reconnu comme chien d’arrêt de type spaniel. Quel que soit son nom, il s’impose comme un chien intelligent, polyvalent et attachant dont les qualités pour la chasse au petit et moyen gibier sont inestimables.

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