




Les caractéristiques générales du husky de Sibérie
Sa carte de visite
Caractéristique | Observations |
Origine | Sibérie |
Gabarit | Taille moyenne |
Morphologie | De type lupoïde |
Pelage | Épais et doux avec sous-poil abondant |
Couleurs | Noir, gris, sable et blanc |
Caractère | Doux, affectueux et charismatique |
Éducation | Éducation ferme, mais douce et positive |
Prix moyen | De 1 100 à 2 000 € |
Espérance de vie | 12 à 15 ans |
Entretien | Brossage une fois par semaine |
Le prix d’un husky de Sibérie
Les huskys sont des chiens très attirants, à la fois par leur physique et par leur caractère. Mais quel prix faut-il payer pour en acheter un dans un élevage ? En fait, les prix d’un chien ne sont pas fixes. Ils diffèrent en fonction de plusieurs éléments.
Les facteurs de fluctuation
Les prix peuvent être différents d’un élevage à un autre, d’un chien à un autre. Voici les éléments à prendre en considération :
- la réputation de l’élevage ;
- l’offre et la demande ;
- la généalogie et le pedigree ;
- la conformité au standard ;
- le sexe ;
- l’âge (moins ou plus de six mois) ;
- la destination du chien (chien de compagnie, élevé pour les concours ou pour la reproduction).
Les prix moyens constatés
Un husky de Sibérie est vendu en moyenne 1 350 euros, 1 150 pour le mâle, 1 550 pour la femelle. Un husky élevé pour la reproduction coûte de 1 400 à 2 100 euros, 1 500 à 2 100 pour une qualité exposition. Les huskys retraités d’élevage sont vendus de 450 à 700 euros.
Qualité | Prix |
---|---|
Mâle | 1 150 € |
Femelle | 1 550 € |
Pour reproduction | 1 400 à 2 100€ |
Pour exposition | 1 500 à 2 100 € |
Retraité d’élevage | 450 à 700 € |
Comment avoir un husky de Sibérie moins cher ?
Si ces tarifs vous semblent trop élevés pour votre budget, il est possible de trouver des huskys à d’autres tarifs. Voici quelques pistes. Vous pouvez :
- vous adresser à la SPA pour savoir s’ils ont un husky qui attend d’être adopté ;
- téléphoner à des fondations ou des associations qui recueillent des animaux ;
- acheter à un particulier qui a des chiots à placer ;
- consulter les petites annonces de vente de chiots sur Internet ;
- acheter un husky qui a plus de 6 mois, retraité d’élevage ;
- acheter un chiot qui ne correspond pas entièrement au standard émis par le LOF.
Ses caractéristiques physiques
Le husky est un chien magnifique qui attire le regard. De taille moyenne, il ressemble à un loup et séduit par ses beaux yeux clairs et son poil cendré. Voici quelques particularités à connaître de son physique.
Un chien de taille moyenne
Avec un corps légèrement plus long que haut, il mesure de 40 à 50 cm au garrot, et pèse de 20 à 35 kg, les femelles étant un peu plus petites que les mâles.
Un corps puissant et musclé
Son corps est compact et bien proportionné. Avec une musculature très développée, il dégage une impression de puissance tout en restant léger et élégant, qualités idéales pour la conduite des traîneaux.
Une queue en forme de croissant de lune
La queue du Husky est en forme de faucille ou de croissant de lune. Elle n’a presque pas de sous-poils. Lorsque le husky est au repos, il se roule en boule et met son museau sous sa queue pour s’abriter du froid.
Des yeux réputés d’un bleu perçant
Le husky est devenu populaire en partie à cause de ce regard aux yeux bleus perçants. En réalité, seuls 40 % d’entre eux possèdent des yeux bleus. Les autres peuvent les avoir marron ou vairon, c’est-à-dire un œil de chaque couleur.
Un pelage adapté aux climats froids
Son pelage est double, de longueur moyenne et bien fourni. Le sous-poil est très épais avec une fonction thermorégulatrice étonnante : lorsque la chaleur augmente, le sous-poil devient plus fin. Il possède une petite collerette de poils autour du cou. Souvent bicolore, sa robe est blanche sur le ventre et les pattes. Le reste du corps est noir, marron ou sable. La tête porte un masque qui fait toute la beauté de la race.
Son caractère
Le Husky est un chien calme qui peut vivre de 12 à 15 ans. Son espérance de vie est donc assez longue. Mesurant de 53 à 61 cm pour les mâles et de 51 à 56 cm pour les femelles, ce chien n’est pas très imposant physiquement. Cela est compensé par un tempérament et des capacités remarquables.
Un chien rempli de qualités
Chien de travail aguerri, il est naturellement indépendant. Mais c’est également un toutou foncièrement affectueux, curieux et attachant. Il est marqué par l’envie de faire partie d’une meute dont le propriétaire en est le leader. Il fera ainsi ce qui lui coûte pour gagner et retenir la confiance et l’affection de son maître. Seulement, le Husky est aussi espiègle et très intelligent, il aimera tester votre capacité à être le leader qu’il attend de vous dès le début de votre relation.
Un chien exigeant
Ses caractéristiques en font ainsi un chien pour personne expérimentée. Il ne convient guère aux propriétaires de premier chien. De plus, ses origines polaires l’amènent à vouloir d’un temps d’exercice toujours plus important. Le Husky est un compétiteur envers lui-même, un curieux aussi bien sur le plan intellectuel que physique et un petit vagabond des neiges. Il aime voyager et n’est pas fait pour la vie rangée au sein d’un studio. C’est également un piètre chien de garde. Grand pacifiste, il accueille chaleureusement tout humain sans aboyer, ne hurlant que de temps en temps tel un loup.
Son éducation
Le Husky est extrêmement difficile à dresser. Bon nombre de dresseurs estiment que leur très grande intelligence en est la raison principale. Comme pour tout autre chien, une socialisation et une notion de l’obéissance très précoce sont de rigueur pour obtenir un chien bien dressé.
Pourquoi est-il difficile à dresser ?
Le principal obstacle est qu’ils font souvent la distinction entre le fait d’obéir à l’intérieur de la maison et étendre leur éducation à l’extérieur. Le problème majeur n’est donc pas qu’ils sont incapables d’intégrer certaines règles ou qu’ils ne les comprennent pas.
Ils saisissent parfaitement les règles de vie de base qu’ils appliquent très rapidement à l’intérieur du foyer, mais sont également parfaitement conscients que la maison et l’extérieur sont deux environnements tout à fait différents, justifiant une mise de côté intégrale de leur enseignement à l’extérieur.
Un maître qui a de l’ascendant sur son chien
Chien de meute avant tout, le Husky a besoin de savoir qu’il est entouré d’un maître fort de caractère, un Alpha, qui soit à la hauteur de la mission de leader. Bien que le renforcement positif soit également applicable, le Husky est l’une des rares races qui comprend quasi mieux une relation plus stricte.
Dans le cas contraire, il peut être tenté de s’enfuir. Ne le laissez évidemment jamais en zone non clôturée sans laisse.
Un chien qui doit toujours se surpasser
Enfin, son entraînement doit être éprouvant à la fois sur le plan physique que mental, car il affectionne plus que tout d’être testé. Le Husky est exigeant envers lui-même et ne peut se satisfaire d’une routine ennuyeuse, il a besoin d’être constamment stimulé par des défis.
Un Husky qui déborde d’énergie sans activité est un chien qui transfèrera son agitation sur votre tapis et n’hésitera pas à détruire votre canapé d’ennui.
Une éducation et une socialisation dès le plus jeune âge
Le dressage du chien commence par l’apprentissage de certaines règles simples à suivre et la socialisation. Comme tout chien, le Husky chiot a besoin d’être présenté à d’autres chiens et humains très tôt pour se sentir à l’aise et se comporter correctement avec autrui. Placez-le dans de multiples situations différentes pour lui apprendre certaines règles de vie. Enfin, la socialisation comme le dressage lui-même doivent passer par l’abondance d’exercices et de jeux, car le Husky chiot ne se sent bien qu’en se dépensant. Rien n’est plus dur pour un Husky de ressentir l’ennui et le surplus d’énergie inexploitable. Accordez-lui au moins 30 à 60 minutes par jour en jeux, exercices et petites courses.
Son entretien
Le toilettage et l’entretien d’un Husky sont une part essentielle de son entretien.
Un brossage régulier
Ses origines sibériennes en font un chien qui est doté d’un épais manteau apte à supporter les hivers les plus extrêmes. Cela signifie aussi qu’en lieu tempéré à chaud, le chien perdra une quantité incroyable de poils, notamment en période de mue (printemps et été) . Afin d’atténuer la tendance, il est toujours possible de le brosser en profondeur tous les jours durant cette période.
Un bain de temps en temps
En dehors de son brossage quotidien, le Husky est un chien très propre qui s’autonettoie et ne nécessite pas de bain quotidien ni même toutes les semaines. Lorsqu’il en a besoin, pense cependant à utiliser un shampoing très doux, aux ingrédients naturels et au pH 7 qui prend soin de la peau et du pelage de l’animal. Un shampoing contenant une huile naturelle peut être une belle alternative pour prendre soin de la texture et la couleur de son pelage.
Une toilette une fois par semaine
Pensez à vérifier régulièrement ses coussinets, ses oreilles, son nez et ses yeux, car ils peuvent renfermer des parasites, des inflammations, des infections ou encore de simples rougeurs. Compte tenu de leur niveau d’activité, leurs ongles peuvent aussi rapidement devenir un problème s’ils sont longs. Dès que vous les entendez « cliquer » au sol, coupez-les. Enfin, n’oubliez pas de lui brosser les dents deux à trois fois par semaine afin de lui éviter toute accumulation de tartre potentielle ou encore de bactéries.
Son alimentation idéale
Le husky est un chien qui demande une alimentation particulière reposant sur trois points.
Une alimentation riche en protéines animales
Le husky de Sibérie est un chien qui doit énormément se dépenser. Il a besoin d’une alimentation adaptée à son niveau d’exercice physique. Il faut lui donner des croquettes riches en protéines animales, au moins 30 % de la ration.
Une alimentation sans céréales
Originaire d’une contrée où il n’y avait pas d’agriculture, il n’a pas développé les enzymes nécessaires à l’assimilation des glucides. Il lui faut donc des croquettes sans céréales et sans amidon, pas plus de 25 %.
Une alimentation riche en oméga-3
Les croquettes à donner à votre husky devront aussi contenir suffisamment de poisson qui apporte des acides gras essentiels, indispensables pour la beauté et la bonne santé de son pelage.
Une ration relativement modérée
Par rapport à son poids et à son niveau d’activité physique nécessaire tous les jours, le husky mange une quantité de croquettes relativement modeste. Selon le poids de votre chien, il faut compter environ 400 et 600 grammes chaque jour.
Ultra Premium Direct – Croquettes Protein Boost – agneau et truite crue
Composition
Ces croquettes Ultra Premium Direct associent la viande d’agneau et de truite crue, qui sont un apport très riche en protéines animales. En outre, la truite apporte les oméga-3 nécessaires. Elles ne contiennent pas de céréales, uniquement du tapioca, très digeste, des pois et de la fécule de pomme de terre. Les vitamines et oligo-éléments sont fournis par des plantes aromatiques.
Prix
Le sac de 8 kg est vendu 62,90 euros.
Notre avis
L’association agneau et truite crue est intéressante sur le plan protéinique et gustatif. Ces croquettes sans céréales sont faciles à digérer et participent au maintien du poids de forme du husky.
L’alimentation du chiot
Jusqu’à son sevrage, le chiot se nourrit exclusivement du lait de sa mère. Après son sevrage, vous pourrez introduire des croquettes adaptées aux besoins du chiot. Cette race n’est pas nécessairement très gourmande, faites attention à ce que les rations ne dépassent certaines valeurs-limites pour ne pas exposer le petit chien à des risques de surpoids ou à l’obésité.
Son régime alimentaire diet être Premium et être composée de viande entière et maigre. Les acides gras essentiels doivent lui permettre d’exploiterles oméga-3 et 6 utiles à sa construction nerveuse, et cérébrale, ainsi qu’à son énergie et la bonne santé de sa peau et de son pelage.
Les croquettes pour chiots Husky Sibérien doivent aussi présenter un apport intéressant, un taux vitaminique et minéral élevé. N’oubliez pas que l’eau doit toujours accompagner ses repas. Accordez-lui un accès illimité à un point d’eau.
Autres conseils pour bien entretenir son Husky
Certains spécialistes estiment qu’il est mieux pour un chien comme le Husky de bénéficier de la rotation de la source protéinée au fil des saisons. Ils pensent que la nutrition prolongée d’une seule et même source peut mener au développement de certaines allergies. Avant que le système immunitaire du chien ne se retourne contre lui-même, pensez à établir un agenda simple qui corresponde plus au moins aux exigences des saisons.
Par exemple, le froid hivernal appelle aux acides gras essentiels de certains poissons comme le hareng tandis que le printemps incite à des viandes plus légères comme la dinde.
L’été est une saison qui les épargne de grands besoins en protéines. Une diet mixte à base de saumon, de poulet ou encore de quelques viandes de prairies sont de rigueur. Des protéines légèrement plus lourdes viendront ponctuer l’automne et son temps pluvieux et à nouveau frais.
Les aliments à bannir de son alimentation
C’une erreur de penser que parce que le Husky est un animal plus sauvage que le Bouledogue français par exemple, il n’est pas sujet aux intolérances ni même aux allergies. Tous les chiens sont sensibles à certains aliments, bien que certaines races soient plus fragiles que d’autres aux ingrédients à éviter.
- les produits laitiers : tous les Huskies ne réagissent pas exactement de la même manière face au lactose. Cependant, tous se montrent sujets à des gaz et des selles molles en cas d’ingestion d’une certaine quantité.
- les os cuits et les aliments frits : très souvent, il s’agit de restes de table. Gardez pourtant à l’esprit que le chien ne mange pas exactement comme l’humain et que ce que nous tolérons peut être très dangereux pour lui. En outre, les os cuits peuvent déchirer la paroi gastrique et intestinal, la consommation excessive d’aliments frits peut causer une pancréatite.
- les aliments de la famille des oignons : les oignons et notamment l’ail ne peuvent faire partie de le régime alimentaire du chien, car ils détruisent les cellules sanguines de l’animal, causant dans la plupart des cas une anémie. Les symptômes incluent des vomissements, des difficultés de respiration ainsi qu’une baisse d’énergie considérable.
- les raisins et les pruneaux : ils peuvent tous deux causer l’insuffisance rénale, ce qui peut être dangereux pour la santé de l’animal dans la mesure où les reins tiennent un rôle d’une importance capitale. En effet, leur première fonction est d’éliminer les déchets produits par l’organisme sous forme d’urine. La léthargie et une forme de dépression peuvent être les premiers symptômes de la condition.
- les noix de macadamia : tandis que les noix de cajou et les cacahuètes peuvent être données (bien qu’à de rares occasions) sans grands encombres, les noix de macadamia ne sont absolument pas admissibles. Elles peuvent être responsables d’empoisonnement et s’avérer mortelles. Dans les cas les moins graves, elles peuvent engendrer des tremblements musculaires, une hausse de la température corporelle et du rythme cardiaque ainsi que la paralysie de l’arrière-train.
Ses maladies les plus courantes
Le Husky est un des animaux canins les plus solides et athlétiques. Habitué à tirer des charges à travers les vastes plateaux gelés et enneigés, son profil ne recule devant rien et possède la santé qui correspond aux tâches qui lui ont souvent été assignées. Simplement, comme tout chien, il peut être sujet à certains troubles dont il hérite davantage de façon génétique comme la dysplasie ou encore l’épilepsie.
La dysplasie de la hanche
Elle désigne un mauvais alignement de l’articulation et de son emboîture. Non seulement la condition peut générer une gêne, elle peut aussi entraîner une boiterie progressive et l’immobilité dans les cas les plus graves. Génétique d’origine, la dysplasie de la hanche peut cependant être améliorée grâce à la prise de suppléments ou d’antibiotiques. Elle peut aussi être corrigée grâce à des traitements par cellules souches, de la physiothérapie ou une opération chirurgicale. Sachez que la prise de poids chez le chien peut considérablement aggraver la condition.
L’hypothyroïdie
Elle est le résultat de la sous-production de la glande thyroïde du chien. La glande est notamment responsable de la régulation métabolique de l’animal. La condition peut alors avoir un impact considérable sur sa vue au quotidien. Les signes les plus courants incluent la perte d’appétit, le ralentissement du rythme cardiaque, une tendance à la léthargie généralisée ainsi que la perte de poils sur le crâne. Seul un traitement hormonal de substitution peut ralentir les effets de la maladie, sans l’annihiler pour autant.
Les maladies dentaires
Les huskys sont, plus que d’autres races, susceptibles de développer des problèmes bucco-dentaires. Il s’agit la plupart du temps d’accumulation de tartre sur les dents, provoquant l’infection des gencives et des racines ainsi que d’autres maladies plus graves. Il est donc important de se préoccuper de ce problème suffisamment tôt.
Les maladies oculaires
Les maladies oculaires chez le husky sont nombreuses, elles comprennent entre autres la cataracte, l’atrophie progressive de la rétine, la dystrophie de la cornée et le syndrome uvéo-cutané.
La dysplasie folliculaire
Elle décrit une maladie génétique qui implique la perte excessive de poils chez le chien. Cela est dû à un développement anormal du follicule pileux canin. La condition peut générer un problème cutané. Malheureusement, il n’existe pas à ce jour de traitement définitif. Mais il reste possible de réduire les symptômes associés à la maladie.
Les cataractes
La race est particulièrement sujette aux problèmes oculaires. Parmi ces troubles, on trouve la cataracte qui fait référence à l’opacification du cristallin des yeux d’un chien. Lorsque celui-ci se trouble, la condition peut évoluer en cécité. Une étude démontre que la cataracte est plus présente chez les sujets diabétiques. Bien qu’une opération ne s’avère pas toujours possible, il arrive qu’on puisse retirer le cristallin trouble dans le but de redonner la vue à l’animal.
L’atrophie rétinienne progressive
Lorsqu’on parle du syndrome d’atrophie rétinienne progressive, on fait en réalité référence à tout un ensemble de maladies dégénératives impliquant les photorécepteurs de la rétine de l’œil. Le premier symptôme manifeste est la difficulté chez le chien à percevoir les objets et les personnes la nuit. La condition peut conduire à une cécité complète en un an dans certains cas. Et malheureusement, il n’existe pas de remède à ce jour.
La dystrophie de la cornée
C’est une maladie héréditaire qui affecte la cornée. On remarque alors dans l’œil du chien des petits points blancs ou une opacité qui rendent la vision floue. Il n’y a hélas pas de traitement pour corriger cette pathologie.
Le syndrome uvéo-cutané
Il s’agit d’une maladie auto-immune dans laquelle le système immunitaire détruit les mélanocytes de la peau et des yeux. Lorsqu’elle atteint le globe oculaire, elle provoque l’uvéite et le décollement de la rétine. Il existe un traitement, mais la cécité est souvent le point culminant de la maladie.
Ses accessoires indispensables
Le Husky, comme tout autre chien, nécessite quelques accessoires pour son bien-être au quotidien. On pense au grand coussin, à la laisse ou encore à la gamelle.
Un coussin suffisamment grand
Lorsque le Husky n’est encore qu’un chiot, il est théoriquement possible de lui trouver un panier à sa taille. Cependant, il s’agit d’un chien qui grandit très vite et qui aime l’espace. En dépit des avantages d’un panier pour le sentiment de sécurité, le Husky n’est pas un chien qui recherche la sécurité que le confort lui-même et l’espace. Un coussin bien épais est ainsi préconisé.
Un collier solide et une laisse de bonne longueur
Le Husky chiot peut bénéficier d’un collier en nylon afin de préserver son petit cou. Une fois l’âge adulte, il pourra bénéficier d’un collier plus solide ou tout simplement rester sur une forme de nylon plus épaisse. La laisse d’un chien d’une telle envergure est attendue être d’une longueur d’un peu plus d’1,50 m en ville et 2,50 m en randonnée à la campagne, en montage et tout lieu peu fréquenté.
Une gamelle en inox
Tout chien devrait bénéficier d’une gamme dotée d’un dessous de récipient antidérapant pour éviter tout renversement de bol. Les récipients en inox sont également préférés, car ils sont faciles et rapides à nettoyer. Ils ne gardent pas non plus les odeurs.
Des jouets interactifs et des jouets à mâchouiller
Il existe deux types de jouets essentiels pour un chien : le jouet solide et le jouet à mâcher. Comme tout chien, le Husky adore mâchouiller le moindre objet qui se trouve sous son museau.
Si vous ne souhaitez pas qu’il s’occupe de vos chaussures préférées, pensez à investir dans des jouets à mâcher pour lui faire par ailleurs travailler la dentition. Pour l’inciter à exercer la logique et la patience, penchez-vous sur certains jeux de logique comme les puzzles et autres jeux d’intelligence.
Des brosses adaptées à son poil
Pour la bonne santé de son poil, vous devrez vous munir d’une brosse râteau étrille, d’une brosse carde, d’un shampoing pour chien et d’un pulseur pour sécher rapidement ses poils. N’oubliez pas des lingettes pour nettoyer ses yeux et ses oreilles.
L’historique de la race Husky
Originaire de Sibérie, l’histoire du husky est assez complexe.
Le chien des tribus Chukchi
Lorsque l’armée russe envahit pour la première fois les territoires sibériens au 15ᵉ siècle, les Chukchis réussissent à s’enfuir et à s’établir toujours plus au Nord aidés de leurs fidèles Huskies. Le chien issu d’une lignée datant probablement de plus 4 000 ans se montre toujours aussi polyvalent et apte à endosser le rôle de membre de tribu. À cette époque, il est même admis à l’intérieur des demeures Chukchi pour y passer la nuit.
Notoriété de la race au début du 20e siècle
Ce n’est qu’en 1909 que les premiers chiens de la race sont transportés en Alaska pour participer à des courses de longue distance appelées All-Alaska Sweepstakes. C’est à la surprise générale qu’ils terminent troisième, après avoir pourtant été sous-estimés. On doit leur reconnaissance et leur notoriété à l’année 1925 lorsqu’une épidémie de diphtérie éclate dans la petite ville isolée de Nome, toujours en Alaska.
Reconnaissance de la race en 1966
Leonhard Seppala, un muscher norvégo-américain, se lance à la course du sérum vital aidé de ses chiens Huskies. La rapidité et la solidité de la meute permet aux hommes de parcourir près de 1 080 km, de Nome à Nenana. Tandis que le transfert de courrier prend d’ordinaire 25 jours, le troupeau de Huskies fait le trajet en seulement neuf jours. L’AKC reconnaît enfin le chien et permet à la race d’être exportée en France au cours des années 1970, où les premières inscriptions au LOF ont lieu.
La légende de Balto
Balto est un husky sibérien né en 1919, castré à l’âge de 6 mois, car il était trop grand et ne correspondait pas au standard de l’époque. Il était utilisé pour des transports de matériaux en traîneau. Il fit partie du dernier attelage de la Course au Sérum comme chien de tête et devint un héros pour avoir trouvé le chemin à travers le blizzard et la tempête de neige. Une statue fut érigée en son honneur à New York, avec ces mots : endurance, fidélité, intelligence, les trois qualités de cette magnifique race.
Notre avis sur la race
En raison de leur rare beauté, les Huskies sont souvent achetés, mais pour les mauvaises raisons. Voici quelques conseils avant de vous lancer dans l’aventure :
Renseignez-vous sur la race avant d’adopter votre chien
De nombreux propriétaires et propriétaires en devenir ne prennent pas suffisamment en compte les particularités de la race. Ils ne saisissent généralement pas la difficulté à prendre soin d’un chien d’une telle envergure, notamment en tant que premier chien.
En conséquence, certains d’entre ces Huskies terminent à nouveau au sein d’un refuge ou, pire, tués ou perdus. Si vous comptez faire l’acquisition d’un chien de la race, renseignez-vous à l’avance sur tout ce qu’il y a à savoir de plus précis et de plus essentiel sur la catégorie canine.
Stimulez votre chien physiquement et mentalement
Le bien-être de la race passe énormément par l’exercice. S’il ne se dépense pas d’une heure et demie à deux heures par jour, le Husky peut se sentir agité et anxieux. Mais la dose de travail n’est pas le seul critère à prendre en compte. Contrairement à certains autres chiens, il ne recherche pas la facilité, s’abandonnant à la frustration s’il ne réussit pas une tâche. Bien au contraire, il vous sera impératif de l’introduire à de nouveaux jeux régulièrement, qui soient d’un niveau de difficulté conséquent pour stimuler son intellect.
Soyez sûr que vous pourrez vous en occuper comme il le mérite
Interrogez-vous sur votre situation, l’espace, le temps et les finances dont vous disposez avant de vous engager. N’hésitez à échanger avec d’autres propriétaires, des vétérinaires, des éleveurs et travailleurs en refuge. Si vous vous sentez toujours capable de l’accueillir, vous serez sûr de pouvoir lui offrir la vie qu’il mérite.
Les autres types de Huskies
Bien que le Husky de référence soit le Husky Sibérien, il existe quatre autres types de Husky dont celui d’Alaska, le Malamute, le Klee Kai et le Pomsky.
Le Husky d’Alaska
Il est le descendant d’un croisement entre les Huskies de Sibérie, les loups et des chiens de chasse. D’apparence distincte comparée au Husky de Sibérie, il est plus maigre et révèle une fourrure bien moins épaisse et dense. Ses pattes sont également plus longues. Il ressemble donc plus au loup que son ascendant et peut peser jusqu’à une quarantaine de kilogrammes. Alors que l’on connaît déjà les aptitudes physiques du Husky de Sibérie, celui d’Alaska se montre encore plus endurant et plus rapide. Il est plus docile et facile à éduquer. Il est tout aussi sociable, ce qui en fait un très bon chien de compagnie même si, comme ses frères, il ne supporte guère d’être en appartement et se sentir emprisonné au sein d’un périmètre limité. Une maison avec jardin est un minimum requis.
Le Malamute d’Alaska
Plus grand et également plus lourd que celui de Sibérie, nombreux sont ceux qui les confondent. Il pèse plus de 30 kg et sa queue est touffue. Ses yeux ne sont pas vairons, mais de couleur marron. Il ne manque ainsi pas de mélanine. Solide et équilibré, il possède une très bonne santé, ce qui en fait l’un des chiens de traîneaux les plus anciens. Affectueux, sociable et joueur, il adore les êtres humains et les enfants. C’est probablement le Husky qui supporte le moins d’être séparé de son propriétaire.
Le Klee Kai d’Alaska
Le Klee Kai est considéré comme une version miniature du grand Husky dans la mesure où il est le résultat du croisement accidentel entre un Husky d’Alaska et un plus petit chien. C’est d’ailleurs pour cette raison que son tempérament reste entièrement celui d’un Husky Sibérien. Il est dominant, très actif, inépuisable et possède un instinct de chasseur très marqué. Mais contrairement au Husky de Sibérie, il se méfie des inconnus.
Le Pomsky
Il est perçu comme une version naine du Husky, car il est le résultat du croisement entre un Husky de Sibérie et un Spitz nain. Le pomsky dépasse rarement 10 kg, ce qui en fait un type de plus en plus en vogue. Mais lorsqu’il est question de personnalité, ce petit chien a de quoi donner du fil à retordre à plus d’un propriétaire. De nature hyperactive et impatiente, il peut se montrer têtu, voire capricieux. Il a du mal à écouter et n’en fait qu’à sa tête. Cependant, il rassemble aussi bon nombre des atouts de ses deux parents. Il est par ailleurs très affectueux et toujours de très bonne humeur.
FAQ
Quelle est la différence entre un Husky et un Malamute ?
Les différences entre un huski et un malamute sont à la fois physiques et comportementales.
Sur le plan de l’apparence, le Malamute est plus lourd et plus grand que le Husky. Ses oreilles restent cependant légèrement plus menues. Leurs yeux diffèrent également puisque seul le Husky peut posséder les yeux vairons. Le Malamute, en revanche, aura toujours les yeux marrons. Enfin, la démarche du Husky est rapide et plus légère du Malamute qui se montre plus puissant. Sur le plan comportemental, le Malamute est un animal plus docile et facile à éduquer. Le Husky est, de son côté, plus extraverti et de nature amicale avec tout le monde.
Est-ce que le Husky est un chien de garde ?
Le Husky ne constitue pas un bon chien de garde pour la simple et bonne raison qu’il n’est absolument pas possessif et qu’il se montre amical avec tout le monde. Il s’agit d’un chien incapable d’être agressif ou virulent avec autrui et ne ressent aucune méfiance envers les inconnus.
Est-ce que les Huskies supportent la chaleur ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le Husky ne se contente pas d’être à l’aise par temps hivernal, dans la neige et jusqu’à plus de -40 degrés Celsius, mais aussi par temps chaud. Il supporte bien le soleil, aidé de son manteau qui lui sert d’isolant thermique.
À quelle catégorie le Husky appartient-il ?
Le Husky est un chien de catégorie 0, il n’est ni d’attaque ni de défense. Bien que bon nombre de chiens puisse lever du gibier une fois dans la campagne, le Husky n’est pas un chasseur à l’instar d’un Terrier anglais. C’est un chien purement de travail et de traîneau.
Le husky est-il un chien loup ?
Les origines du Husky remonte à plus de 2 000 ans lorsque la tribu Esquimau de Sibérie du Nord crée la race canine afin de chasser, s’occuper des enfants et tirer les traineaux. Les gênes du chien sont à près de 85 % les mêmes que celles du loup, en faisant l’animal le plus proche du magnifique canidé sauvage.
Que choisir entre un Husky un Berger allemand ?
Le Berger allemand est un animal bien plus facile à gérer qu’un Husky en tant que chien de compagnie. Si les deux sont affectueux, il en convient de noter que le Berger est avant tout un chien de défense et un excellent chien de garde, à l’esprit responsable. Il est introverti, ce qui en fait l’opposé du Husky. Ce dernier est non seulement un chien très amical avec tout le monde, mais aussi très peu méfiant des inconnus. S vous cherchez un chien qui veille sur votre maison, le Husky n’est clairement pas fait pour vous. Il est cependant plus rapide que le Berger et est capable de survivre dans toutes les conditions. C’est également le chien qui résiste aux plus grandes fluctuations thermiques
